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XXX

ᴄʜᴀᴘᴛᴇʀ
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ɪ ʟᴏᴠᴇ ʏᴏᴜ ᴀɴᴅ ɪ ᴄᴀɴ'ᴛ ꜰᴏʀɢᴇᴛ ʏᴏᴜ, ᴍɪꜱꜱ

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C'était mon premier chagrin d'amour.
Je n'avais jamais encore ressenti la douleur atroce d'un coeur brisé et je n'aurai jamais voulu que ça ne m'arrive.
Jamais...

C'était complètement absurde, dû moins cette histoire l'était. Je m'attendais à monde et merveilles.
Mais tout étais bien voué à l'échec depuis le commencement de ma folie amoureuse, pourtant je n'ai rien réalisé avant d'y songer et de me faire repousser.

Ça m'a fais réfléchir, d'un côté il avait raison, de l'autre ce n'était qu'une question d'amour.
Il me manquait soudain et j'avais besoin de lui en permanence comme une addiction mais on jouait plutôt à se fuir l'un, l'autre.
Et il en était préférable ainsi.
Enfin, lorsque qu'on y réfléchie, "je" le fuyai, car au contraire lui tentait parfois quelques petits contact, mais je me la jouai réticente ou bien même totalement ignorante.
C'était quelque peu bizarre, comme une tension, nous ne nous parlions plus pendant des semaines, même pas un mot, une parole, plus rien et c'est sans compter que nous avions arrêter les séances de d'aide à domicile.

Je sortai soudain de ma rêverie lorsque mon regard s'attardait sur Mr. Park, dans le même escaliers que moi.
C'est assez normal en soit, nous avions classe ensemble pour l'heure suivante.

Je me collais un peu plus contre le muret sentant la froideur de la rambarde contre mon avant-bras, mais malgré mon geste, il le faisait exprès, se rapprochant, puis frôlant le dos de sa main chaude contre ma cuisse nu, errissant les quelques poils et provocant une ruer de frissons à son contact inopiné.
J'arrêtais de respirer lorsqu'un de ses doigts remontait délicatement vers le haut tandis que son bras frôlait à son tour mon épaule.

J'ai chaud et mon coeur s'affole dans l'instant qui paraît être une éternité, je peux même sentir son parfum masculin caresser mes narines.
Il descendait ensuite rapidement, alors que je restai là, immobile et perdu puis dans un sourire malicieux il disparaissait à l'intérieur de la salle de classe.

A quoi jouait-il ?

Je me reprenais quelque secondes après les joues empourpré tandis que le bruit de brouhaha refaisait surface au travers de mes oreilles.
Je ravalai ma salive descendant le reste des marches d'un pas rapide puis entrais finalement dans la salle encore vide.

— Bonjour Mai Lan. Susurrait-il d'un ton joueur

Mon regard dérivait alors vers lui constatant sa posture affalé sur sa chaise, confortablement, les jambes écartés.

Avant, le "bonjour" avait été oublié presque effacé lorsque ça me concernais en particulier, je suis donc assez surprise.

Mais ne parlons point de sa posture qui je dois dire me fait perdre pieds...

— Bonjour Monsieur Park. Répondai-je par politesse, replaçant la lanière de mon sac à dos sur mon épaule tout en me dirigeant vers la table la plus éloigné du tableau

Assise sur mon siège, légèrement encore perturbé par la scène précédente j'attendais que la salle se remplisse.
Il ne fut pas longtemps que la salle était quelques secondes après déjà au complet.

A l'instant où la classe s'obscurcissait face à la dipositive affiché au tableau, en l'occurrence un documentaire, un espèce de courant électrique me traversai et la présence de Monsieur Park au loin, appuyé debout contre le mur, le regard perçant sur ma personne s'emblait provoquer une envie incontrôlable.
Dans l'instant, je constatai avec stupeur que nos regards devenaient de plus en plus insistant et profond malgré la pénombre.
J'ai une envie folle de le toucher, de le sentir et de l'effleurer rien qu'une fois.
Je perdais l'esprit ça en est certain mais je ne peu rien y faire.

L'heure me parut être une éternité, encore une fois, épier par mon professeur à l'affût de mes moindre faits et gestes.

Mais pourquoi donc ?

Il me semblait qu'il souhaitait une distance entre nous, alors pourquoi cette insistance ?

Je me détournai avant de suffoquer complètement.
Mon dieu que j'ai envie de ses lèvres. Mon dieu que je l'aime.

Il me détient, j'ai beau tenter de fuir ses yeux sombres et hypnotisant, les miens, comme deux même, papillotèrent toujours vers lui comme attiré par sa présence.

Non, non et non.
La tentation ne me fera pas céder.
Je luttais contre le désir irrationnel qui me déstabilisait.
J'évitai de le regarder par peur d'avoir encore plus de difficultés à garder mon self - contrôle, au cas où je croiserai ses yeux.
Pour dire, je déployai des efforts considérables afin de m'intéresser au documentaire, mais, à la fin du cours je n'avais pas la moindre idée de ce que je venais de voir.

J'étais bien heureuse lorsque la lumière revenait éclairer la pièce, me permettant un coup d'oeil discret, si je puis dire, à Monsieur Park qui semblait m'étudier avec une expression de réflexion.

Il quittait sa position relaxe, se redressant sur ses deux pieds, passant une main à travers sa chevelure d'une manière sexy et sensuel puis marchait jusqu'a son bureau où il y appuyait ses deux mains de chaque côtés de la table.

— Bonne chance pour le devoirs maison, jeunes gens.
Sur ce, je vous libère. Annonçait-il alors que la sonnerie retentissait dans le bahut

Je me levais comme tout les autres, enfilant la lanière de mon sac sur mon épaule puis passai devant "son" bureau, attrapant la feuille du devoir.

— À très vite Mai Lan. Mumurai-t-il discrètement afin qu'il n'y est que moi qui puisse entendre

À très vite ?
Ses derniers mots me laisse perplexe alors que je quittai la salle avec incompréhension.

*
Cette journée bien épuisante, il est à présent dix - huit heure et demie, et comme je n'avais plus les cours particulier de Monsieur Park, il est évident que j'assitai à l'aide scolaire.
Mais bien que se ne soit pas Monsieur Bérenger pour mon plus grand bonheur, enfin si je puis dire, car à la place j'avais Monsieur Kenagane.
Il était loin d'être mieux...

Monsieur Kenagane, le professeur anglophone et professeur de sport en amont était quelque peu pervers sur les bords alors ça ne me réjouissais pas du moins mais je continuai à penser que ça valait mieux que ce vieux grincheux de Monsieur Bérenger qui me prendrait la tête sur mes insomnies à répétition.

— De l'aide Mademoiselle Mai Lan ? Annonçait Monsieur Kenagane par dessus mon épaule

Il avait vraiment la mauvaise habitude de se rapprocher trop près des filles, et ça en était presque malaisant.

— Non, pas vraiment. Mentai-je afin de le repousser

Qu'est-ce qu'il pouvait être lourd celui là.

— Sûre ?  Insistait-il rapprochant sa tête de la mienne tandis qu'il dégageait une de mes mèches derrière mon oreille

Je ravalai difficilement ma salive au fond de ma gorge sèche, mon regard cherche une quelconque aide dans le regard d'un de mes camarades mais personne ne semble voir la scène.

Je commence à regretter ce bon Mr. Bérenger.
Sacrilège ! Que quelqu'un vienne à mon secours...

Mais bien heureusement, dieu semble avoir entendu ma prière, car il se fut interrompre par deux coups subséquents résonnant contre la porte de la salle d'étude.

Il ne manquait bien évidement que Monsieur Park pour y mettre son grin de sel dans l'histoire.
En preux chevalier, il me sauvait de peu.

Monsieur Kenagane se redressait soudain prit de court, reajustant son col à l'aide de son indexe et déglutissant face à la vue d'un de ses collègues.

— Que me vaut cette interruption Monsieur Park ? Demandait-il presque agressivement

— Et bien, Mademoiselle Mai Lan est demandé au près du directeur.

Ne serai ce pas un plan foireux ?
Bizarrement je le sentai à plein nez.

— Bien. Prononçait juste l'instituteur en me regardant ranger mes affaires

Monsieur Kenagane semblait ne pas se priver de mon corps, me lorgnant d'un oeil apreciateur je crois même l'apercevoir se mordre la lèvre, ce qui d'ailleurs provoque l'énervement de Mr. Park qui se retenait de ne pas dégénérer, se contentant de grincer des dents et ronchonner dans son coin.
Le pauvre...

Mes affaires toutes rangés conformément dans mon sac, je me dirigeai vers la sorti avec rapidité.

— Au revoir, Monsieur Kenagane. Soufflai-je alors que Monsieur Park refermait la porte

Ni une ni deux j'accélerai ma marche mais même avec mes efforts pour y parvenir Monsieur Park me suivait de près.

— Mai Lan ?

J'ignorais son appelation encore un peu perturber par l'événement "Kenagane".

— Mai Lan ? Recommençait-il cette fois en m'attrapant le bras pour m'arrêter

Il cherchait mon regard, alors que de mon côté je le fuyai.

— Qui a-t-il ?  Demandai-je calmement

— Vous n'avez rien ?

— De peu, vous êtes arrivé au bon moment Monsieur Park.

— Tant mieux. Soufflait - il rassuré

— Vous auriez pu tout de même trouver mieux que cette excuses bidon, même moi je n'y ai pas cru une seule seconde.
Encore heureux que Monsieur Kenagane reste un crétin écervelé. Grognai-je, en fille insolente

— Mai Lan... Mumurai-t-il en me plaquant contre le mur

Mon souffle se saccadait soudain, j'ai peine à rester tranquille.
Mon dieu que ses yeux me font retomber en amour...

— Je vous prierai de reculer à une distance conforme vous m'êtes bien trop près.

Mon ton était hésitant moi même je ne crois pas que se soit une réel volonté de ma part.

— J'aimerai fortement mais je n'y arrive pas. Répondait-il en rapprochant ses lèvres des miennes sans pour autant les touchés

J'ai l'envie de les lui dévorer, il me tente, c'est exquis.

— Rassemblez donc vos forces, j'aimerai pouvoir me sortir de votre emprise assez oppressante. Arrivai-je à articuler malgré que je sois déconcerté par sa proximité

— Je sais que vous êtes énervé contre moi, vous me détestez sûrement et je vous en donne raison.
Je suis idiot.

Bien plus je dirai.

— Même stupide. Plaisantai-je en me mordant la lèvre

Il se mettait à ricaner doucement puis reprenait.

— Oui, stupide comme vous le dîtes.
Et malgré mon raisonnement j'ai envie de continuer notre aventure même si elle est interdite.
Parce que comme je l'ai dit plutôt ;
" Il y a quelques chose d'irrésistible en vous, et malgré ma réticence j'ai envie de péché jusqu'à ce que vous ne vous lassiez de moi."

— Je vous aime tellement... Mumurai-je en plongeant mes yeux dans les siens

J'ai craqué, mais il le fallait bien.

Il se saisissait d'une de mes mains, l'apportant ensuite jusqu'à ses lèvres puis l'embrassai tendrement.

— Je vous aimes et je n'arrive pas à vous oublier.

— Alors ne m'oubliez pas. Déclarai-je en l'embrassant, resserant mes mains derrière sa nuque alors qu'il me tenait fermement par les hanches ❞

XXX

Ce chapitre est long !
J'ai vraiment bossé dessus si vous saviez comment j'ai du réfléchir à l'écriture sans parler des idées qui se bousculent.
Sinon, c'est une bonne chose.
*
J'espère qu'il vous vous plût.

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