J'avais toujours vécu dans une famille de snob, de Sang-Pur, qui idéologisaient une suprématie total pour les personne sans une gouttes de sang de Moldus. Mes parents n'étaient clairement pas ce qu'appelaient les autres des "parents parfaits" c'était comme s'ils n'avaient aucune émotions, il fallait toujours être le parfait enfant avec eux, toujours cacher ses émotions derrière un masque de glasse, toujours bien obéir, ne parler que quand il le fallait, toujours bien rester à sa place, il fallait juste être parfait. Alors je faisait ce qu'il m'avait appris à faire, j'étais l'enfant parfait qu'ils n'avaient pas eu avec Sirius... Sirius, mon frère, j'avais un mélange étrange d'émotion étrange vis-à-vis de lui. Je le trouvait immature, je me disait que tout serait plus simple s'il restait à sa place lui aussi, il souffrirait moins, il irait sans doute mieux, mais en même temps, j'avais une voix dans ma tête qui me disait de suivre son chemin, d'être comme lui, d'être courageux, de n'avoir aucune peur. Cette voix s'est éteinte lors de sa première année a Poudlard. Lorsque mes parents avaient appris qu'il avait été placé a Gryffondor, ils étaient dans un état de rage que je n'avais jamais vu, j'ai tellement eu peur, et lui, en a terriblement souffert... mais il fallait les comprendre, toute la famille des Black était toujours allé a Serpentard, de mes plus vieux ancêtre, à mes parents, mes coussins, tout le monde, et là, la déception de la famille l'avait encore déçu, mais ce jour là, ce qu'elle a fait a mon frère m'avait effrayé... Alors, une nouvelle fois, alors j'ai fait taire cette voix dans ma tête, je l'ai enfoui au fond de mon esprit, je l'ai chassée,je ne suivrait pas l'exemple de Sirius, je ne serais pas une déception, je rendrais mes parents fier, je suivrait leur chemin et tout irait bien.

Puis mon admission à Poudlard est arrivé, j'étais heureux, je pouvait enfin y aller, je pourrais apprendre la magie, me faire des amis, puis je me suis rappelé de Sirius, et j'ai eu peur, encore peur, j'avais toujours peur, peur de tout depuis mon enfance. Alors je suis allé à Poudlard, le premier jour, la répartition du Choixpeau a commencé, quand mon nom a été appelé, je me suis avancé avec une pointe d'appréhension, mais j'ai finit a Serpentard, et toutes mes peurs s'étaient enfin envolé, je suis allé à la table des vert et argent, mais j'ai tourné le regard vers les Gryffondor, et j'ai croisé les yeux de Sirius, il me regardait avec insistance, et un de ses amis également, un garçon avec des cheveux brun ébouriffé, avec des lunettes, des yeux noisettes, c'était lui, James Potter, le garçon dont Sirius avait déjà parlé... j'en étais convaincu.

Lors de la suite de ma première année, je m'étais fait quelque amis, je continuais d'avoir mon comportement exemplaire de Sang-Pur, et je voyais Sirius, James et ses deux autres amis faire tourner les profs au ridicule chaque jour, et imaginer sans cesse de nouvelle idées pour faire des blagues idiotes, et pourtant, à ce qu'il paraît, ils avaient tout de même de très bonne note et réussissaient la plupart des matière, je les enviait vraiment, mais je devais rester sur le bon chemin.

En deuxième année, je ne m'en souviens plus, je ne sais plus ce que je faisait, je sais juste que c'était des année plutôt calme, et que j'observais de plus en plus Sirius et des amis durant les repas, je ne sais même plus pourquoi, et c'est a partir de la troisième année que tout a chaviré, je me suis rendu peu a peu compte d'un sentiment que je n'avais jamais vraiment ressentit. Je ne savais pas ce que c'était, j'étais perdu, puis je me suis rendu compte en demandant très discrètement a une de mes amie, apparemment j'étais... amoureux ?

De James Potter.

Du meilleur ami de mon frère.

D'un garçon.

D'un Sang-Pur, certes, mais d'un Gryffondor, du meilleur ami de mon frère, et d'un garçon.

J'ai été pris de panique quand j'ai découvert ça, c'était impossible, impossible, je ne pouvait pas être comme ça, je n'avais pas le droit, et je n'avais jamais ressentit ça, je ne le connaissais même pas ! Mais malgré ça, ce sentiment était en même temps quelque chose de plus a ma vie, une touche de couleur dans le gris...

Et en quatrième année, alors que les sentiments étaient plus évident que jamais, et que je l'avourais jamais à personne, j'étais un Black, après tout, je ne pouvais pas, sinon toute ma famille me tuerais, et Sirius en premier... puis j'ai remarqué que je croisait de plus en plus son regard, je le voyait plus dans les couloir, et vers décembre, il est venu le parler, c'était la dernière chose a laquelle je m'attendais, et il m'a parler, durant plusieurs minutes, jusqu'à ce que je me rende compte de ce qu'il disait... il voulait apprendre à me connaître...

Alors pendant deux mois, on se voyait, parfois, on se parlais, on rigolais même ensemble, ça me semblait complètement fou et absolument pas sain, mais j'avais l'impression de tomber de plus en plus amoureux de lui, et j'aimais ça... puis un jour, nous étions dans la tour d'astronomie, et il m'a dit quelque chose, quelque chose que je n'oublierais jamais, il m'a dit que je lui plaisait, il m'a dit que depuis qu'il m'avait vu il avait eu cette impression, il m'a dit qu'il voulait essayer quelque chose avec moi, s'il je le voulais bien... Évidemment que je le voulais, j'étais amoureux de lui, mais j'ai pris peur, j'ai commencé à paniquer, je ne pouvais pas, je n'avais pas le droit d'avoir une relation comme ça, je serais déshérité, déshonoré, mes amis de Serpentard me detesteraient, et Sirius ne pourrais plus jamais me regarder dans les yeux, je ne pouvais pas, mais apparemment, Cet abrutit de James Potter n'en avait rien a faire, enfin, de la réaction de Sirius. Il disait qu'on était son frère et son meilleur ami, et qu'il devait comprendre, il disait que la famille Black serait trop bête de ne pas accepté une relation avec "le plus beau des Potter de tout les temps" et que, de toute façon, tout les Serpentard étaient stupide, sauf moi... Je ne savais pas comment réagir, et je n'arrivais pas à contrôler mes émotions, je n'y arrivais plus, ou en tout cas, pas en compagnie de James, alors je me suis mis a pleurer, j'ai essayé d'arrêter, j'y arrivait presque toujours, garder un masque impassible, rester stoïque, ne pas faire ressurgir ses émotions, mais ce garçon avait le don de me désemparer, sans cesse, alors je me suis laisser pleurer, et James m'a pris dans ses bras, et il est resté là, durant des minutes et des minutes, voir même des heures, il m'a rassuré tout le temps, il était la pour moi, et je me suis enfin sentit aimé, j'avais toujours manqué d'affection dans ma vie, et rien qu'à ce moment là, je sentais quelque chose, une chose sur laquelle je n'arrivais pas à placer de mots, et il lui, il était là, il me consolait malgré tout, en plus du fait qu'on ne se connaissait presque pas, qu'on ne devait pas être amis, malgré tout...

Il m'a laisser le temps de réfléchir, il n'a pas forcé, après cette nuit là, il m'a dit que j'avais tout mon temps, et que si je ne le voulais pas, ou que je n'étais pas près, ce n'était pas grave, qu'il comprendrais, alors durant quelque jours, j'ai réfléchit, je n'avais plus que ça en tête, je n'avais plus que James, je n'arrivais pas à me le sortir du crâne, puis après des jours a cogiter durant des heures avant de dormir, ne plus arriver à me concentrer en cours, et à stresser si jamais mes parents le découvraient, j'ai finalement décidé que c'était ma vie, à moi, alors, un soir, que j'étais de nouveau dans la tour d'Astronomie, je savais que James serrai la, il avait ce don de toujours me retrouver, alors je me suis installé, et je l'ai attendu, et pas bien longtemps d'ailleurs, puisque a peine dix minutes plus tard, il m'avait rejoint...

Puis on a parlé, durant plusieurs heures, j'ai parlé, je lui ai dit que j'étais incertain mais j'en avais vraiment envie, je voulais vraiment être avec lui, il me plaisait vraiment, vraiment, je me sentais à l'aise avec lui, j'arrivais a lui parler, et ce soir là, j'ai décidé que j'avais le droit d'être avec lui, c'étaient ma vie et mes choix !

Ça a duré durant toute la fin de ma quatrième année et la cinquième, je me sentais bien, j'arrivais la lui parler, je lui ai accordé ma confiance, je lui ai parler de mon passé, de ma vie avec mes parents, avec mes cousins et avec mon frère, je lui ai parlé de mes problèmes, de tout ce que je pouvais, et lui aussi me racontais tout, je crois que je l'aimais vraiment comme je n'avais aimer personne, il comblait le manque d'attention que je n'avais pas eu durant ma vie, il était une partie de moi qu'il me manquait, il était toujours là pour moi, même Remus Lupin, un de ses amis le savait, je l'aimais, et je l'aime toujours, d'ailleurs...

Puis a la toute fin de la cinquième année - et sa sixième année -, alors qu'il ne restait plus que quelques jours, il est venu me voir, et sans rien expliquer, il m'a quitté... il... il disait que ça ne pouvait pas continuer, que c'était mieux pour nous deux de trouver quelqu'un d'autre, et c'est tout ce qu'il a dit... mon coeur était brisé, et j'ai vu les larmes dans ses yeux se former aussi rapidement que les miennes, non, je refusait d'y croire, je savais qu'il m'aimait, alors pourquoi, pourquoi ?... Mes larmes avaient quittée mes yeux pour venir mouiller mes joues, et il ne voulait pas répondre à mes questions, lui aussi pleurait, et puis après de longues minutes, il s'est retourné, et est partit, en disant simplement "désolé".

Désormais je suis en sixième année, en mars, et je le vois avec cette fille, Lily Evans, il était de plus en plus proche d'elle, il était tombé amoureux, je le voyait, je le vois très bien, je voit comme il la regarde, comment il lui parle, il l'aime...

Mon coeur était complètement brisé depuis qu'on était plus ensemble, Sirius l'avait remarqué durant les vacances, et j'avais refusé de lui dire, j'étais trop fier pour lui dire, et effrayé de sa réaction.

Je ne faisait que me poser des dizaines de questions, est ce qu'il m'avait quitté pour elle ? Est-ce qu'il avait fini par se lasser de moi ? Est-ce qu'il ne m'avait qu'une fois ne serait-ce que m'aimer réellement ?

Oui, ça je ne pouvait pas en douter, il m'a aimé, je le sais, sinon notre relation n'avait pas pu être comme cela, je ne peux pas le nier, mais alors pourquoi il m'avait quitter...

Peut être qu'il la préférait a moi...

Et il avait sûrement raison.

Elle est sans doute trois fois plus belle que moi, en plus de ça c'est une fille, une Gryffondor, elle est douée en tout, tellement parfaite en tout point.

Il me disait que j'étais parfait pour lui...

J'aurais aimé être comme elle...

Enfin bon, au final, pour qu'il me quitte pour elle, je suppose qu'il me manquait quelque chose, j'ai du faire quelque chose de mal, une merde dans le genre.

Mais j'ai fini par me rendre compte. C'est à cause de ma connerie ultime quand je suis devenu un Mangemort, mais je n'avais pas le choix il fallait que je le fasse pour mes parents, pour les rendre fier, et surtout pour survivre dans cette famille. Je ne voulais pas l'être, et je ne sais pas comment il a su que je le serais... s'il savait combien je regrette, comment je regarde cette marque avec dégoût chaque fois qu'elle apparaît, combien je veux mourir chaque fois que je me rend compte que je ne suis qu'un monstre.

Je l'aime tellement, j'aimerais tellement qu'il me comprenne, qu'il m'aime en retour, et pas cette fille... c'est tellement égoïste, mais je ne peux pas m'empêcher de penser à ça après tout ces moments qu'on a passer ensemble.

Mais maintenant, je n'avais plus personne à mes côtés, plus personne à qui parler, plus personne pour me soutenir, personne. J'ai fini par me refermer sur moi même, en regardant mon bien aimé tomber amoureux d'une autre, les regardant partager le reste de leurs vies ensemble, et moi, j'avais l'impression de n'être plus qu'une coquille vide.

Je savais bien que j'espérais beaucoup si je pensais que notre relation durerait jusqu'à la fin de notre vie, mais quand il est venu me voir pour le dire qu'on ne pouvait plus continuer comme ça, et bien j'ai sentit pour cœur se briser en petit morceaux.

Je l'aime tellement, et ça me fait mal de le voir en aimer une autre à ma place.

De toute ma vie, je n'ai jamais rien su faire d'autre qu'échouer, tout le temps, n'importe ce que j'entreprends.

Je suis désolé de ça, James.