Le soleil de cinq heures
Nosaka Yuuma x Haizaki Ryouhei
Inazuma Eleven Ares/Orion - After
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Nous avons pris l'habitude de nous réveiller à des heures pas possible, toi et moi. Je suis à la fac, mais je ne fais pas grand chose. Et toi, suite à ton passé, tu as été placé dans un petit studio en banlieue, tu gères seul l'argent qu'on te file tout les mois, et jusqu'à tes 21 ans tu vivras ainsi. Et tu dois trouver un travail, sauf si tu poursuis tes études. Mais tu ne fais rien non plus.
Nous avons 19 ans, et nous sommes deux paumés.
Quand j'ouvre les yeux dans ce lit de bois simple, normalement pour une personne, placé dans cette salle qui te sers de chambre, de salon, de lieu de vivre ; de tout, j'ai du mal à me rappeler où je suis. Même chez moi, c'est pareil.
Puis je lève les yeux. Ton studio est placé de tel que la grande - et seule - fenêtre de la salle soit irradiée par le soleil qui continue de se lever, contrairement à la fenêtre de la salle de bain, à l'opposé, où le soleil semblé déjà haut dans le ciel ; quoique sur les grands bâtiments on voit encore des lumières orangées.
Et je te regarde, tu es de dos, en short, je vois ton corps, ta peau, et cette cicatrice qui me fait toujours penser à une couronne. Tu es plongé dans la lumière du levé du soleil, je tourne la tête vers le radio-réveil. Il est 5h45. On s'est couché à quel heure la veille ? Et on s'était levé à quel heure ? On est même pas en vacances. Tant pis pour la fac.
Je me lève enfin, à l'odeur de pâtes que tu cuisines. Qui cuisine ça à cinq heures du matin, presque six heures ? Je suis sûr que c'est cet abruti d'Atsushi qui t'a appris ça.
Je passe mes bras autour de ta taille, pose mon front contre ton épaule gauche. Tu ris légèrement, peut-être à cause de mes cheveux dans ta nuque. Quand je relève un peu la tête, je te vois faire des pâtes carbo.
« Tu es câlin ce matin.
- Pas faux. »
Pourtant j'ai jamais aimé être ainsi. Même avec Akane, et Asuto n'en parlons pas. La seule personne que j'acceptais encore, c'était Mizukamiya.
Mais je suis avec toi, maintenant.
Et je continue de te serrer contre moi, ainsi, pendant que tu cuisines. Je sens la cicatrice contre mon torse.
Je la déteste.
Je te sens soupirer, passer une main dans mes cheveux, l'autre lâcher la cuillère de bois après que tu ais tout fini, se poser sur mes mains contre ton ventre. Tu les caresses, et je souffle faiblement.
Il est même pas six heures du matin, t'as cuisiné des pâtes carbo, et je refuses de te lâcher, les mains tremblantes.
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