Part 44 : Last Goodbyes

J'ai voulu profiter un petit peu du beau temps aujourd'hui,
Alors je me suis baignée dans notre piscine,
Puisqu'il faut dire que je n'en ai pas beaucoup eu l'occasion depuis.
Ça m'a fait du bien parce que j'ai toujours aimé nager.
Je trouve que ça détend énormément.

Après plusieurs minutes j'ai fini par sortir de l'eau,
Enroulant une serviette autour de mon corps pour me sécher,
Avant de finalement m'allonger sur le transat pour faire bronzette.

Contre toute attente,
Mon téléphone se mit à sonner.

Appel Entrant : Connor 😏

Merde.
Je pensais pourtant avoir supprimé et bloqué son numéro,
Mais visiblement non.

Je ne décrochais pas,
Car je n'ai pas envi de lui parler,
Ça va juste m'énerver encore plus.

Il a laissé un message vocale,
Et je l'ai tout de même écouter.

Voicemail : Salut Jam. Écoutes je comprend que tu sois énervée mais il faut vraiment que je te parle. Arrête d'ignorer mes appels et mes messages s'il te plait. Il y'a du nouveau. Je crois savoir qui se trouve derrière tout ça. Rappelle-moi s'il te plait.

En temps normal j'aurais ignoré,
Mais une partie de moi n'arrêtait pas de me dire de le rappeler,
Donc je l'ai fais.

●●●●●●●●●● Phone Call ●●●●●●●●●●

Moi : Ouais ?

Connor : Salut. Merci d'avoir rappelé.

Moi : Qu'est-ce que tu dois me dire ?

Connor : Tu connais un certain Ethan Miller ?

Moi : Majesty m'a déjà posé la question et je lui ai dis non.

Connor : J'ai fais mes recherches et figure-toi que c'est un gars du coin.

Moi : Et alors ?

Connor : J'ai la preuve que la fuite est de lui et je viens de les remettre à la police. Je t'avais bien dis que ce n'était pas moi. Toute cette histoire est allée beaucoup trop loin. Je suis à deux doigts de perdre mon boulot, franchement je ne mérites pas ça. Toute ce que je voulais c'était avoir un truc constructif avec toi. Pas toutes les merdes qui ont suivi.

Moi : Et je suis censée dire quoi, moi, en fait ?

Connor : Justement il n'est pas question de toi, là. Je te parle de moi. Je viens de t'avouer que je n'ai rien à voir là dedans et tu ne me présentes même pas tes excuses. Sérieusement?

Moi : M'excuser de quoi au juste ? De m'être énervée alors que c'était justifié ? Dans tous les cas la fuite vient toujours de ton détective et toi, parce que c'est à cause de vous que ce je ne sais qui à eu accès à ça.

Connor : Bon sang Jamilla arrête de faire la gamine deux secondes ! Tu réalises ce que je dis ?

Moi : Je suis fatiguée d'être en colère contre tout et tout le monde Connor, alors je ne vais même pas répondre à tes petites provocations à deux balles. Je n'en ai plus rien à faire de cette histoire. Arrête de m'appeler, de m'envoyer des messages... juste passe à autre chose.

Connor : Attend, tu es sérieuse là ?

Moi : Oui je le suis ! Je ne te garde plus rancune mais je ne veux plus rien avoir à faire avec toi. Je vais voir avec mes parents pour qu'ils te laissent tranquille, après libre à eux de le vouloir ou non. Maintenant si tu permets, j'ai des chose à faire.

●●●●●●●●●● Call Ended ●●●●●●●●●●

Je jetais ensuite un coup d'oeil à l'heure,
Réalisant qu'il fallait que je me prépare pour aller à l'hôpital.
Non je ne suis pas malade, je vais voir Avery.

Je suis donc montée me doucher dans ma chambre,
Avant de me préparer à sortir (voir média).
Ensuite j'ai pris mon sac et j'ai quitté ma chambre.

En bas je suis tombée sur mon père.
Il est là depuis deux jours je crois,
Mais je n'y prête pas trop attention.
J'essaye juste de rester dans mon coin en fait.

Papa : Habiba...

Je le regardais.

Papa : Où est-ce que tu vas ?

Moi : Voir quelqu'un à l'hôpital, répondis-je simplement.

Il fronçais légèrement les sourcils.

Papa : Qui donc ?

Moi : C'est ma vie privée, rétorquais-je.

Papa : Je m'inquiète pour ta sécurité.

Je levais les yeux au ciel.

Moi : Les agents de sécurité que vous m'avez collé au train me suivent en permanence quand je sors. Tu n'as aucune raison de t'en faire.

Il soupirait.

Papa : Tu me manques, chérie. Notre relation, notre complicité... ma fille me manque. Je déteste te savoir en colère contre moi.

Moi : Tu aurais peut-être dû y penser avant de me mentir.

Il ne répondit pas.

Moi : J'y vais, ajoutais-je en lui faisant dos. Au revoir.

Je prenais bien soin de refermer la porte d'entrée derrière moi,
Pour monter en voiture avec un chauffeur et un agent de sécurité.
J'avais vraiment la flemme de conduire.

Figurez vous que je crois avoir une bonne piste sur mon père biologique,
Et je compte le rencontrer bientôt.
J'en ai besoin pour avancer dans la vie,
Il le faut absolument.

Pendant le trajet en voiture j'écoutais de la musique,
Je parlais avec des gens par messages,
Puis j'en ai profité pour dire à Saint que j'arrivais.

Je ne vous cache pas que j'appréhende un peu,
Puisque j'ai fais la meuf distante depuis plusieurs jours.
Seulement j'avais mes raisons aussi.
Je dois penser à moi avant tout.

D'abord je me suis arrêté acheter des fleurs,
Puis j'ai aussi pris un ours en peluche, des petits jouets et des friandises.
J'espère qu'ils sera content.

Une fois sur place,
Je suis descendue de la voiture escortée.
Je vous jure c'est agaçant.

Saint arriva face à moi.
D'habitude il est toujours souriant et tout,
Mais là on aurait dit un zombie pratiquement.
Il avait des cernes et semblait très abattu.

Sur le coup ça m'a fait beaucoup de peine,
Alors la première chose que j'ai faite c'était de le prendre dans mes bras.
Il répondit d'ailleurs rapidement à mon étreinte.

Moi : Tu veux me rendre triste avec ta bouille de chien battu ou quoi ? Lançais-je en lui caressant le dos.

Il se détachait lentement de moi,
Puis me prenait les trucs des mains pour me débarasser,
Sans même que j'ai eu besoin de lui demander.

Saint : Quand tu le verras, tu comprendras.

Je ne répondis pas,
Car je ne savais pas quoi dire à ça.
Nous entrions dans l'hôpital,
Puis dans l'ascenseur.

Saint : Pourquoi tu as autant de sécurité tout d'un coup ?

Moi : Longue histoire, abrégeais-je.

Saint : Je vois.

La façon dont il avait dit ça était plutôt froide,
Ce qui me laissait perplexe.
On arrivait face à une porte.

Saint : Par contre, pas de sécurité à l'intérieur s'il te plait.

Moi : Ça va de soi, soufflais-je. Ils attendront dans le couloir.

Nous entrions dans la chambre,
Et le pauvre petit loup était dans le lit,
Relié à pleins de tubes différents.
C'était vraiment impressionnant à voir,
Surtout pour un si petit enfant.

Il y'avait une dame à ses côtés,
Elle tenait fermement sa petite main.
Je pense que c'est sa mère.

Saint : Erica ?

Elle levait la tête vers nous,
Les yeux rougies et gonflés par les larmes.

Saint : Je te présente mon amie Jamilla. Elle a déjà rencontré Avery et elle voulait le voir.

Elle me regardait silencieusement un moment.

Erica : Jamilla tu dis ? Oh. Il m'en a parlé.

Ah oui ?

Erica : Il a dit que c'était son amoureuse.

Awww.

Moi : Bonjour madame, murmurais-je assez gênée.

Erica se tournait vers son fils,
Lui caressant lentement les cheveux.

Erica : Approches. Je suis sûre qu'il sera content de te voir...

J'approchais donc d'un pas hésitant du lit,
Faisant face à sa petit bouille.
Sur le moment j'ai même eu un peu de mal à le reconnaitre tellement son visage semblait... fatigué.

Moi : Hey, chuchotais-je en lui caressant doucement la joue avec mon index.

Il levait les yeux vers moi,
Esquissant un sourire à peine visible.
On sentait même que ça l'épuisait de faire ça.

Moi : Je t'ai apporté tes petits cadeaux et un ours en peluche, dis-je en prenant la peluche des mains de Saint.

Je la posais contre lui sur le lit,
Mais il ne réagissait pas vraiment.
Ses petits yeux étaient mi-clos.

En vrai je ne savais pas où me mettre.
Je me sentais juste mal à l'aise,
Et en même temps une sorte d'aura étrange se dégageais de la pièce.
Je ne pourrais la décrire.

Moi : Je crois que je vais attendre dehors, dis-je. Ça m'a fait plaisir de le voir.

Saint : Déjà ?

Moi : Mmh. Au revoir Erica, c'était un plaisir de vous rencontrer.

Elle prit lentement ma main entre les siennes,
Avant d'esquisser le sourire le plus triste que je n'avais jamais vu.

Erica : Merci beaucoup.

Pour toute réponse,
Je hochais la tête et sortait pour prendre place sur un des sièges en métal du couloir.
Saint ne tarda pas à me rejoindre d'ailleurs.
Il s'assit à mes côtés.

Moi : Je suis vraiment désolée pour tout ça...

Saint : Si seulement j'avais le pouvoir de changer les choses...

Je posais lentement ma main sur la sienne,
Histoire de le réconforter un petit peu.

Moi : En tout cas je veux que tu saches que je suis là pour toi, précisais-je.

Saint : Pourquoi tu es devenue distante avec les autres et moi depuis les Grammys ?

Je soupirais.

Moi : Toute cette histoire m'affecte énormément parce que c'est moi qu'on prend pour la méchante alors que je ne fais que me défendre.... avouais-je.

Saint : Je comprend, seulement je n'ai rien fais moi. Tu aurais pu m'expliquer directement plutôt que d'être froide et distante comme tu l'as été.

Il n'a pas tord,
Mais ce qui est fait est fait.

Saint : Si tu ne m'explique pas ce que tu ressens, je ne peux pas deviner. Tu comprend?

Moi : Oui, acquiesçais-je. Je m'excuse pour ça aussi. J'avais besoin de faire le vide autour de moi pour réfléchir. C'est votre amie et je ne veux pas que vous ayez à choisir entre elle et moi, alors je préfère rester dans mon coin.

Il me regardait un instant sans rien dire,
Pour finalement passer sa main droite derrière mes épaules et me serrer contre lui.

Saint : Mais moi je ne veux pas que tu restes dans ton coin, en tout cas pas avec moi. On s'entend bien et j'aime passer du temps en ta compagnie. Pas toi ?

Moi : Si, mais c'est différent. Tu as Alexis, et les gens ne-

Il me coupa gentiment.

Saint : Alexis est ma copine mais ça ne veut pas dire que je n'ai pas le droit de passer du temps avec mes amis. Ensuite je te l'ai déjà dis. On se fiche de ce que les gens pensent.

Moi : Mmh. Tu as raison.

Saint : Tu m'as manqué babe. Je suis content que tu sois là.

Moi : Tu m'as manqué aussi darling, fis-je remarquer timidement. Et c'est normal.

Saint : Comment ça va toi ?

Moi : Bien.

Saint : Pourquoi je ne te crois pas ?

Moi : Écoutes. Pour une fois on ne parle pas de moi mais de toi. On est ici pour Avery après tout...

Saint : Wow. C'est que tu changes véritablement dis donc. Depuis quand est-ce que tu refuse de parler de toi?

Moi : À quoi bon ? M'écriais-je en haussant les épaules. De toute manière ma vie est un ramassis de désastres ces dernier temps.

Il m'embrassait le haut de la tête.

Saint : Ça va s'arranger, j'en suis sûre. D'ailleurs tu sais j'ai réfléchis et je me dis que ton ex pourrait être plus dangereux qu'on ne le croit.

Moi : Qu'est-ce qui te fais dire ça ? Interrogeais-je, sourcils froncés.

Saint s'est mit à m'expliquer un tas de choses,
Et plus il parlait, plus je trouvais ça censé.
Maintenant que j'y pense ce serait logique.
Comment n'y ai-je pas penser plus tôt ?!

Moi : Quel connard ! crachais-je, écoeurée.

Saint : Après je ne voudrais pas tirer de conclusion hâtive tu vois? Et puis techniquement on n'est plus ensemble donc ça devrait le calmer. En tout cas il a intérêt.

Moi : Pas étonnant que tout le monde pense que je n'apportes que des problèmes, marmonnais-je d'un air honteux. Ils n'ont pas tord après tout.

Saint : Ne dis pas ça. On se fiche de ce qu'ils pensent.

Un homme est arrivé dans le couloir,
Et Saint me l'a présenté comme le père d'Avery.
Il est entré dans la chambre,
Avant d'en ressortir quelques secondes plus tard pour appeler Saint.

Je sentais bien que quelque chose n'allait pas,
Et au fond de moi je priais pour que ce ne soit pas ce que je crois,
Sinon je vais finir par penser que je porte vraiment la poisse.

Un médecin et une infirmière faisaient des allées retour aussi,
Ainsi que des gens qui devaient être de la famille,
Puisque Chicago et Psalm sont arrivés eux aussi en courant.
Tout ceci ne faisait rien d'autre qu'augmenter mes appréhensions.

Je ne savais pas si je devais partir ou rester,
Car il faut dire que je suis restée longtemps seule dans le couloir.
Probablement plus de quarante-cinq minutes je crois.

Je n'osais pas aller à l'intérieur,
J'estimais qu'ils avaient besoin d'être entre eux et que je n'avais pas ma place.

Au bout d'un moment,
Saint a fini par ressortir de la pièce.
Il était en larmes alors j'ai compris.

Moi : Je... balbutiais-je en m'approchant de lui.

Saint : Tu as bien fais de venir aujourd'hui en fin de compte...

Moi : Est-ce qu'il...

Saint hochait la tête.

Saint : Il s'est éteint.

Sa voix était brisée à cause des larmes.
Pour ma part j'hésitais à le toucher,
Et je ne savais même pas si je devais le prendre dans mes bras ou pas.

Chicago et Psalm le rejoignirent en pleure eux aussi.
Saint les serrait tous les deux en même temps contre lui.
La scène était tellement émouvante que sans m'en rendre compte,
J'avais également les larmes aux yeux.

Alexis est arrivée de je ne sais où,
S'empressant de prendre Saint dans ses bras.

Alexis : Oh bébé. Je suis venue aussitôt après avoir reçu ton message. Je suis vraiment désolée pour votre perte.

Comme si je ne me sentais pas déjà assez impuissante face à la situation,
Voilà que miss parfaite débarque...
Génial.

Psalm : Est-ce qu'on peut rentrer à la maison?

Chicago : Oui. Viens je te ramènes...

Moi : Je vais y aller aussi dar-  Saint, me corrigeais-je aussitôt à voix basse. Toutes mes condoléances, et n'hésites pas à m'appeler en cas de besoin.

Je crois qu'il ne m'a pas entendu puisqu'il n'a pas réagit,
Mais Alexis si.
Elle me lançait un vieux sourire hypocrite.

Alexis : C'est gentil à toi Jamilla, mais tu n'as pas à t'en soucier. Je m'en occupe.

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