Chapitre 11: It's hard to keep a secret...
Après l'évasion du psychopathe qui veut me tuer (ou nous tuer, je n'en sais rien), nous sommes tous sortis dans le jardin et la police nous a emmené au poste de police. Je n'ai pas vraiment comprit pour quelle raison nous nous faisions arrêtés, mais je sens que je vais bientôt le savoir.
Je suis actuellement en train de patienter dans une des nombreuses salles d'interrogatoire. Et l'attente commence à me paraître vraiment longue.
Qu'est-ce qui peut bien leur prendre autant du temps?
Et si le retard du policier qui devait m'interroger était dû à cause d'un des garçons. Et s'ils se faisaient mettre en garde à vue, ou pire, en prison, ça se saurait dans tout le monde entier! Tous les magazines ainsi que tous les journaux en parlerait!
Je dois tout faire pour que ça n'aie pas lieu...
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Le policier était enfin là. Il s'était excusé pour son retard, prétendant qu'il avait de l'administratif à régler. Il s'était assit et me regardait dans les yeux. Il se présenta comme étant le lieutenant Hymel et me questionna sur mon nom, mon domicile,...
- Alors, Mlle Clarckson. Vous vous demandez sûrement ce que vous faites ici, n'est-ce pas? Il lève un sourcil en signe d'interrogation. J'hoche la tête positivement et il prend une inspiration avant de parler.
- Votre oncle a été retrouvé mort il y a un peu plus d'un jour dans une usine désaffectée. Si vous étudiez ce qui est écrit dans ce dossier, me dit-il en plongeant ses yeux dans les miens tout en glissant le petit dossier jaune vers moi, vous penserez comme moi. Je prends une inspiration.
- Et à quoi pensez-vous, M. Hymel? Ma réponse directe le déstabilisa mais pas assez pour ne pas m'accorder une réponse. Il se lève de sa chaise et fait les cent pas, comme dans les films.
- Mlle Clarckson, où étiez-vous le soir du 18 novembre dernier? Attendez. Nous sommes le 20 novembre. Serait-il en train de me demander indirectement si j'ai quelque chose à voir avec la mort de mon oncle, qui est en faites mon père?
Si mes souvenirs sont bons, je regardais la vidéo où mon père se faisait enlever. Mais je ne pouvais pas dire ça à la police. Ils vont vouloir tout savoir sur cette vidéo qui pour moi est personnelle. Elle a été destinée qu'à moi, et à moi seule.
- Mlle Clarckson? Veuillez répondre à ma question s'il-vous-plaît.
- Si je m'en souviens bien, ce soir-là, nous avions regardé un film et nous nous étions couchés assez tôt. Du moins, plus tôt que d'habitude. Le policier continuait toujours de marcher dans la pièce, semblant réfléchir à quelque chose.
- Et pour quelles raisons vous êtes-vous couchés plus tôt ce soir-là? J'éclata de rire. Venait-il de me demander pourquoi je m'étais endormie plus tôt?
- Si vous vous étiez un peu plus intéressé à mon cas, vous auriez su que, à cause du décalage horaire Los Angeles-Londres, mon épuisement est à son maximum. Je lui avait répondu de manière sèche, qui, je le voyais, le laissa perplexe.
Il prit une inspiration avant de se caresser le menton et de s'appuyer sur la chaise sur laquelle il était assis quelques minutes auparavant.
- Mlle Clarckson, déclara-t-il d'un ton qui se voulait sévère. Peut-être voulait-il m'impressionner. Dans tous les cas, ça ne marche pas. Nous avons affaire là à un meurtre, et pas n'importe lequel. Le meurtre de l'avocat le plus connu de toute l'Amérique. Ses yeux croisèrent les miens. Ils étaient bleus aciers. Plutôt jolie comme couleur, mais il n'était pas vraiment mon style. Beaucoup trop grincheux à mon goût. Et un peu trop âgé pour moi ( il devait bien avoir vers les 25 ans ).
- Et savez-vous ce qui nous pose problème dans toute cette histoire? J'hoche négativement la tête.
- Il se trouvait BIZARREMENT à Londres le jour où il a été tué. M. Clarckson ne quittait jamais le continent américain. Mise à part en période de vacances, bien-sûr.
Il s'assit de nouveaux devant moi, joigne ses deux mains entre elles, les pose brusquement sur la table en fer et me regarde droit dans les yeux.
- Alors Mlle Clarckson, que faisiez-vous la nuit du 18 novembre? Je ne peux pas lui dire la vérité. Mais je ne peux pas non plus la cacher indéfiniment.
Je suis perdue...
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Salut tout le monde! C'est le deuxième et dernier poste que je publie ce soir.
Alors voilà, c'est un chapitre court. On tourne un peu autour du pot mais c'est un chapitre obligatoire pour que l'histoire est du sens.
J'espère que vous allez quand-même l'apprécier et je vous souhaite un excellant week-end.
All the love,
-F
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