Chapitre 32 : Des regrets ?
Hey les gens !
Voilà enfin l'arrivée de ce chapitre !
Je ne vais pas vous embêtez avec mes pavés de notes d'auteur sachant que le chapitre fait déjà plus de 2000 mots (choses très rare !).
Donc bonne lecture à tous. ❤
[Ps : Le média n'a pas spécialement de rapport enfin si mais breeef je l'aime beaucoup je le trouve classe !]
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- Laisse-moi, ici, dit Elena à l’attention d’Enzo. Je vais faire le reste du chemin à pied.
Bonnie, assise à l’avant de la voiture, se retourna vers son amie. Ils venaient de passer le panneau à l’entrée de Mystic Falls et il ne restait que quelques minutes de marche à la brune pour qu’elle arrive chez elle, toutefois, la sorcière n’était pas rassurée. Il faisait nuit et même si les rues étaient habituellement assez tranquilles, elle était légèrement préoccupée.
- Tu es sûre ? lui demanda-t-elle.
- Oui, ne t’en fais pas, Bonnie, lui sourit la jeune humaine en ouvrant la portière. Ça va aller. Merci de m’avoir raccompagné en tout cas.
Enzo et Bonnie saluèrent Elena, qui leur fit un signe de la main lorsque la voiture démarra. Puis, la brune prit le chemin vers sa maison. Elle avait besoin d’être seule pour réfléchir et l’air frais l’aidait à éclaircir ces idées.
- Tu n’es pas très prudente, ma belle, fit soudain une voix derrière elle.
Un sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme. Elle ne l’avait pas entendu arriver. Pourtant, normalement elle sentait toujours un léger coup de vent qui trahissait la présence du vampire.
- Bonnie t’a appelé.
Ce n’était pas une question, Elena savait. Sa meilleure amie ne pouvait pas s’en empêcher, elle avait trop peur pour elle, pour la laisser seule. L’humaine se tourna et se retrouva nez à nez avec Damon.
- Elle était inquiète et comme je venais d’arriver au manoir, j’ai déposé ma Camaro et je suis venue te rejoindre, murmura le Salvatore.
- C’est gentil, répondit-elle, en enroulant son bras autour de celui du brun.
Damon sourit et ils se dirigèrent tous les deux vers la demeure des Gilbert. Le vampire avait comme une impression de déjà-vu. Il fut un temps où ramener Elena était son quotidien. Il n’avait même pas besoin de lui proposer c’était comme une évidence. Cette période lui semblait si lointaine et pourtant il s’en souvenait comme si c’était hier.
- Tu sais, j’avais besoin de réfléchir, dit la Gilbert de but en blanc, après quelques pas. À propos de nous. Et j’en suis venue à la conclusion que cela n'aurait pas pu fonctionner sur le long terme.
Le Salvatore se crispa en entendant cela. Il regarda Elena dans les yeux pour y chercher une trace de plaisanterie. Elle devait forcément se moquer de lui. Elle ne pouvait pas juste lui dire qu’elle ne croyait pas en eux.
La jeune femme venait de jeter une bombe au visage du brun et elle ne semblait même pas en avoir conscience.
- Qu’est-ce que tu veux dire ? demanda-t-il simplement, d’une voix neutre.
- Tu ne me faisais pas confiance, s’expliqua la brune. Et c’est toujours le cas. Tu veux me protéger mais pour cela tu me caches des choses. Tu as peur que je ne sois pas capable de supporter la vérité alors tu me mens. Tu as toujours fonctionné ainsi et je pense qu’avant cela ne me dérangeait pas tellement mais maintenant je m’aperçois que cela n’aurait pas pu durer comme cela éternellement.
- J’ai toujours fait ce qu’il me semblait juste pour toi, Elena ! J’ai pris en compte tous les paramètres. Le premier étant que tu es humaine. Tu peux essayer, autant que tu veux, de te convaincre que tu n’es pas fragile mais un vampire peut t'ôter la vie, d’un revers de main.
- Ce n’est pas ça la question, Damon ! s’exclama, la jeune femme en s’arrêtant de marcher, ce qui força le vampire à faire de même. Je sais que tu ne voulais que mon bien mais j’aurais juste voulu que tu me parles ! Que tu me dises ce que tu ressentais, ce que…
- Oh pardon tu veux que je te dise ce que je ressens ! s’écria le Salvatore en retirant son bras de l’étreinte de l’humaine. Je t’aime Elena et tu me manques. Tu me manques comme personne ne m’a jamais manqué. J’ai vécu des décennies sans toi mais maintenant que tu es entrée dans ma vie je ne peux plus me passer de toi. Et surtout je ne veux pas. Tu es toute ma vie et je n’envisage pas une seule seconde, te perdre comme une option. J’ai besoin de toi car sans toi, ma vie n’est qu’un immense amas de ténèbres. Tu m’en veux pour ne pas t’avoir prévenu de ce que je désirais faire à l’époque, parfait, mais si tu m’aimais comme moi je t’aimais tu ne serai jamais partie et tu te serais faite tuer parce que je n’aurais pas été assez fort pour te protéger. Cette idée m’est juste insupportable, Elena. Tu penses que je ne te faisais pas confiance mais c’est faux. Je te confierais ma vie. Mais là, c’était à moi de prendre soin de toi, je ne suis pas assez puissant pour te garder en sécurité. Et tu le sais aussi bien que moi puisque c’est cause de moi si tes parents sont morts.
Damon secoua la tête et reprit sa marche vers la maison des Gilbert, en laissant la brune qui semblait comme paralysée, là, sur le trottoir. Elle ne s’attendait pas à cela. Il s’était entièrement ouvert à elle et maintenant elle regrettait de lui avoir demandé de le faire.
Elle avait vu les orbes du brun briller et cela lui avait fendu le coeur. Elle ne s’était jamais rendue compte qu’il souffrait autant. Ni qu’il l’aimait à ce point.
Finalement, Elena se décida à suivre le vampire. Il n’était pas très loin devant elle et elle trottina pour arriver à ses côtés. Elle posa ses prunelles chocolat sur Damon mais ses iris clairs continuaient de fixer un point en face de lui. Alors, elle glissa doucement sa main dans la paume du brun. Cependant, celui-ci rompit le contact entre leur deux épidermes. Il enleva le bouton de sa veste et mit ses mains dans ses poches en prenant une grande inspiration. À cet instant, Elena sut qu’elle avait vraiment merdé.
Ils restèrent ainsi, en silence pendant plusieurs minutes. La jeune femme se mordit la lèvres inférieure. Cette situation la mettait mal à l’aise mais elle comprit que Damon n’engagerait pas de nouveau la conversation et se contenterait de la déposer devant chez elle avant de partir. Sauf qu’elle n’avait pas l’intention de le laisser faire.
- Je suis désolée, dit-elle d’une petite voix. J’ai été bête et égoïste. Je ne pensais qu’à moi et à ce que je ressentais. Pourtant, Lexi m’avait dit que lorsqu’on devient un vampire, toutes nos émotions sont décuplées. J’aurai dû savoir que tu souffrais également. Je me suis laissée aveugler par ma colère envers toi et j’en suis désolée. Mais, je pense que tu devrais être moins dur avec toi-même. J’ai toujours eu confiance en toi alors tu devrais aussi. Je t’ai accompagné lorsque tu as essayé de sauver mes parents et je n’avais pas peur parce que tu étais avec moi.
- Comment peux-tu être aussi sûre de cela ? demanda le brun en tournant enfin ses yeux océan sur elle.
Le coeur d’Elena rata un battement. Il était vraiment d’une beauté à couper le souffle avec ses mèches ébène qui contrastaient avec sa peau et ses orbes clairs. La lueur émanant de la lune ne faisait qu’accentuer son charme. Il semblait si froid de l’extérieur mais au fond il restait un homme qui avait vécu trop de moments douloureux. Malheureusement elle faisait partie de ces souvenirs qui lui faisaient mal.
- Je l’ai lu dans mon journal. C’est l’une des dernières pages que j’ai écrite. Je peux t’assurer que je savais que tu ferais tout ce qui était en ton pouvoir pour tous nous sauver. Notre plan n’a pas fonctionné comme prévu mais je ne t’ai jamais reproché la mort de mes parents.
- J'aurais dû te parler de notre plan et de tout le reste, fit Damon. J'aurais dû savoir que tu pouvais encaisser beaucoup de choses mais j'avais peur de te perdre. J'ai été stupide.
- On aurait dû faire beaucoup de choses, tous les deux, tu ne crois pas ?
Le brun eut un léger rire. Cela aurait pu se passer différemment entre eux, il était certain. Cependant, ils ne pouvait rien changer de leur passé. Il n’avait de pouvoir que sur leur avenir.
- Oui, soupira-t-il. Mais je ne regrette rien parce que si on avait fait des choix différents on ne serait pas ici, ensemble.
- Tu as raison, sourit la jeune femme en plaçant de nouveau son bras autour de celui du vampire. On pourrait être fiancés comme Stefan et Caroline.
Damon rit en regardant tendrement Elena qui n’avait pas perdue son sourire. Bien entendu qu’ils seraient fiancés à ce moment même si tout c’était passé comme prévu. Il n’aurait pas laissé passer l’occasion de l’épouser.
- Je pense que je n’aurais pas choisi un bal d’étudiants pour te demander ta main.
- Ah oui ? fit l’humaine, curieuse. Où alors ?
- Hum… réfléchit l’aîné des Salvatore. Je ne sais pas exactement mais je l’aurais certainement fait un soir comme celui ci, où l’on marcherait, tous les deux, mains dans la main, le ciel étoilé au dessus de nos têtes. Je me serais arrêté au bout d’un moment et je me serais agenouillé en te demandant d’accepter de devenir Elena Salvatore… Puis, tu serais partie en courant parce que pour aucune raison tu ne voudrais épouser quelqu’un comme moi.
La dernière remarque de Damon eut le don de faire rire la jeune femme. Le vampire sourit. Il rêvait de pouvoir faire cela avec Elena, vivre tous ces moments si humain avec elle, comme la demander en mariage sous la lueur de la lune.
Finalement, la demeure des Gilbert se dressa devant eux. Le brun ralentit le pas mais accompagna tout de même l’humaine jusqu’à sa porte.
- Merci beaucoup de m’avoir ramenée chez moi, dit-elle en se détachant de lui. Tu pourras rassurer Bonnie.
- Je suis aussi plus rassuré, répondit Damon. Tu ne devrais pas te promener seule la nuit.
- C’est Mystic Falls, il ne se passe jamais rien ici.
- Tu ne devrais pas dire ça, sourit-il.
Elena lui rendit son sourire, ses yeux chocolat posé sur lui. Ils étaient vraiment proche l’un de l’autre, trop proche au goût de la brune. Ils restèrent ainsi quelques minutes jusqu’à ce que le silence devienne trop pesant.
- Je devrais partir, fit Damon.
La jeune femme acquiesça. Puis, soudain elle vit le visage du vampire se rapprocher du sien. Elle pensait qu’il allait l’embrasser alors son souffle s’accéléra. Toutefois, les lèvres de l’homme aux orbes clairs se posèrent délicatement sur sa joue. Même lorsqu’il s’éloigna d’elle, Elena sentait encore cette chaleur qui l’avait enveloppée quand il l’avait effleuré.
- Bonne nuit, ma belle, lui murmura le Salvatore d’un voix douce.
Il se retourna et s’apprêtait à partir lorsque la voix d’Elena le retint.
- Damon…
L’interpellé regarda la brune avec ses yeux azurs, surpris. La Gilbert se mordillait la lèvre inférieure comme si elle hésitait à continuer sa phrase. Mais maintenant qu’elle avait commencé elle se devait de finir.
- À propos de ton hypothétique demande en mariage… Je ne serais pas partie, tu sais. Je t’aurais embrassé et je t’aurais dit oui parce que je suis certaine que l’amour que je te portais, n’aurait jamais faibli même avec le temps. Je crois que même ton hypnose n’a pas ce pouvoir sur mes sentiments, Damon.
Le vampire cru que son esprit lui jouait des tours. C’était totalement irréel et pourtant Elena avait bien prononcé ces mots. Le brun se rapprocha d’elle en une fraction de seconde. Leurs visages n’étaient qu’à quelques millimètres l’un de l’autre et Damon sentait le souffle saccadé de l’humaine. Il avait la terrible envie de l’embrasser, comme il l’avait toujours fait, même si cela pouvait sembler égoïste.
Il n’eut cependant pas le temps de tergiverser plus longtemps car les mains d’Elena attrapèrent sa veste, pour le rapprocher d’elle, et ses lèvres vinrent se poser sur les siennes. Ce fut comme s’ils ne s’étaient jamais quittés, comme si rien n’avait changé. Damon prit le visage de la brune entre ses paumes, sans rompre le contact entre leurs bouches. Il ne comptait pas la lâcher tout de suite, pas maintenant qu’il avait la chance de la tenir contre lui. Ils durent cependant se séparer après quelques minutes, le souffle court. Leurs prunelles se rencontrèrent et le vampire chercha une quelconque trace de remords dans les iris chocolat de sa belle. Elle était insondable et le Salvatore ne parvint pas à deviner quelles émotions la traversait à cet instant. Il savait simplement que lui, il ne regrettait rien.
Le brun fit un pas en arrière, tout en continuant de fixer la jeune femme, puis il disparut dans un coup de vent. Un fois, Damon partit, Elena prit une grande inspiration, en passant ses doigts dans ses cheveux.
Qu’est-ce qu’elle venait de faire ?
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Voilà !
J'espère que cela vous a plu ?
N'oubliez pas de voter et de commenter. ^.^
Alors déjà j'ai recommencé le début trop de fois parce que je ne l'aimais pas et finalement ça a donné ça. XD
Le seul truc que je voulais c'était cette discussion Delena.
J'en avais besoin (même si de base c'était pas du tout comme ça que ça devait se passer. XD je me suis faite plaisir en rajoutant des trucs et en y allant un peu freestyle. x))
Donc voilà vous avez enfin eu votre baiser Delena ! J'étais super heureuse de l'écrire et puis je pense c'est le bon moment. Elena est totalement paumée depuis quelques chapitres donc pour moi ce baiser arrive au bon moment.
Notons que ce n'est pas la faute de Damon. Il a rien fait. Elle l'a embrassée. XD
Et pour le prochain chapitre je sais pas ce qui va se passer donc je ne peux pas vous teaser sorry ! XD
Là je suis dans une période trouble de mon histoire où les trucs ne sont pas fixés je m'étais dit "Je trouveraus entre temps." mais en fait nan. x)
Donc bisous les gens je vous aime fort. ❤
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