Je déconseille vivement ce chapitre aux personnes sensibles qui ne supporte pas la violence sous toutes ses formes ainsi qu'aux mineurs de moins de 18 ans.

Petit à petit Louis et Harry apprenaient à se connaître. Ils faisait de plus en plus de sorties ensemble, dans des restaurants ou des cinémas. Louis appréciait de se montrer au bras de l'alpha séduisant.

Aujourd'hui, Harry devait absolument plancher sur son nouveau roman et accessoirement s'occuper de Kitty, alors l'oméga qui se sentait plus à l'aise décida d'engager un jeu de séduction par messages écrits.

Louis s'en alla dans la cuisine, lui aussi devait travailler pour servir à ses clients des desserts d'Halloween. La première idée qui vient fut cette de la panna cotta à la framboise, il pouvait la travailler sous différentes formes comme par exemple : un œil ensanglanté ou des bouts de verre trempés de sang planté dans le dessert. À vrai dire les recettes pour Halloween n'étaient pas bien compliqués, suffisait de modifier un peu les recettes quotidiennes et s'adapter leur forme, leur aspect pour coller au thème. Rien de sorcier pour Louis.

Il nota tout ce qui lui passait pas la tête dans son carnet sans pour autant délaisser Harry avec ses messages coquins. L'échange s'enflammait de plus en plus à tel point que l'oméga senti plusieurs vagues de chaleurs traversées ses reins. Après tout Halloween pouvait bien attendre demain, l'alpha peut-être pas. Poussant le jeu à l'extrême, Louis engagea l'appel en webcam mais la connexion de l'alpha pennait un peu, ils durent se contenter d'un appel simple mais pas dépourvu d'érotisme, loin de là.

Lorsque Harry proposa, en toute innocente, de venir le chercher pour une nuit sans repis, quelqu'un toqua à la porte. Louis se leva particulièrement excité que son futur alpha est était si prévoyant. L'oméga le remercia, expliquant que ce n'était pas obligatoire qu'il vienne si vite. Harry ne comprenait plus rien. Venir où ? Certes il avait déjà attrapé ses clés de voiture mais il n'avait pas bougé, pour l'instant de chez lui. Dire qu'un mauvais présentiment monta progressivement retransquiver la réalité.

De son côté Louis, fière comme un paon, ouvrit la porte près à se jeter aux lèvres du mâle dominant. Or il lâcha sur téléphone. Ce n'était pas Harry mais Lian et Klaim le meilleur ami, plus le chien, du premier.
Un sourire pervers etirait la bouche de Lian. D'instinct Louis recula, tenta de refermer la porte sans réveiller sa mère. Ce fut un échec total car un oméga ne faisait pas le poids face à un alpha, encore moins face à deux.

Lian attrapa fermement l'oméga apeuré. Son compère qui venait de refermer la porte l'aida à le maintenir tandis qu'il le déshabillait. Louis tenta de se débattre mais la première gifle suivit des phéromones de soumission l'empecherent de bouger.

Klam monta la garde devant la porte de la cuisine. Lian lui s'appliquait à plaquer violemment son ex-petit ami contre le plan de travail froid. Automatiquement le corps de Louis passa en pilote automatique, il ne réagit plus. Aucunes larmes de roula, aucuns gémissements sorti de sa bouche. Seuls des phéromones s'echapperent dans un vain espoir qu'un alpha les sentent.

Le viol débuta violemment, fourni en insultes et en coups. Lian tenait sa vengeance, Louis lui avait refusé ça or l'alpha obtenait toujours ce qu il voulait peut importe par quel moyen.

Néanmoins il reste un facteur auquel Lian n'a visiblement pas pensé : les chiens. Le fidèle compagnon a le flaire assez fin pour capter les phéromones et en faire la distinction. Montagne et Chocolat suivent toujours l'oméga partout dans la maison. Si Louis était dans la cuisine,les chiens aussi. Chocolat avait été dressé pour la protection de l'oméga, éduquer à attaquer en cas de danger flagrant même si la race ne s'y prêtait pas réellement c'était un gros chien qui faisait peur surtout en montrant les cros. Montagne ne l'etait pas, mais il suivait Chocolat et l'imitait à la moindre occasion. Cependant le chien n'était pas fou et reconnu comme son congénère l'appel à l'aide lancer par les molécules de Louis.

L'oméga était en danger. Chocolat n'hésita pas une seule seconde pour sortir de derrière l'îlot suivit de la plus jeune. Des aboiements furieux pour prévenir Anne puis passer à l'attaque sans autre forme de cérémonie. Chocolat attaqua les mollets, les cuisses en taillant profondément la chaire de Lian. Montagne plus jeune et par conséquent plus forte mordit le bras droit, arrachant un morceau de peau. Lian se débatti mais les chiens étaient puissants d'ordinaire mais l'étaient encore plus en mode protection.

Anne arriva rapidement, elle garder toujours un couteau sous son oreillet depuis la première attaque de Lian. Désormais une belle entaille barré la joue de Klam qui s'enfuit en courant dans la rue.

Entré dans la cuisine, Anne siffla les chiens qui se couchérent sous l'ordre. Lian gisait inconscient, plusieurs blessures couvraient son corps.

Louis n' avait pas bouger. Lian avait réussi quelque chose s'était définitivement brisé dans le petit corps.

Le premier réflexe d'Anne fut d'appeler Harry, seul à même de consoler efficacement son fils. Il lui certifia que dans deux minutes à peine il serait là. En réalité, il mit moins de temps, mu par l'urgence. Le deuxième reflexe d'Anne fut de contacter la police, la encore on lui assura qu'une équipe serait sur place dans dix minutes. Il fallait évacuer les chiens dans le jardins et fermer la cuisine à clés pour ne pas que le violeur parte. Anne leur répondit qu'au vu du travail de ses chiens ça ne risquait pas.

Harry arriva sur les lieux. Choqué mais fière des deux chiens qu'il ne manqua pas de féliciter. Il offrit un câlin à la mère de la victime, en plus de mots rassurants. Puis doucement, très tendrement il colla son corps à celui tétanisé de Louis. D'abord, rien de changea. Mais lorsque l'odeur familière de l'alpha fut identifié comme fiable, le corps se réveilla et ce fut un horrible spectacle.

Louis hurlait, pleurait à s'en déchirait la gorge. Il hurlait le nom d'Harry. Anne éclata en sanglot, son fils souffrait terriblement et elle ne pouvait rien faire. Harry lui, dont l'émotion de voir une telle détresse le submergé aussi, essaya de calmer l'oméga de manière douce. Il faudrait du temps mais il était certain d'y parvenir sans recourir à des techniques de soumission.

"Je suis là, mon chat, je suis là, ta maman aussi est là, ça va aller, dit Harry, une larme roula sur sa joue, il berca Louis doucement d'avant en arrière."

Anne, que son fils accepta, se glissa dans l'étreinte.

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Je ne vous cache pas que je suis à deux doigts de pleurer ! Ce chapitre a été très dur à écrire !

Je le trouve tellement émouvant, violent mais sensible et émouvant ! Et vous ? Dans quel état êtes vous ?

J'ai voulu insister sur le côté des chiens protecteur, j'espère que j'en ai pas fais des caisses...

Bref, trop d'émotions, bonne nuit !