Chapitre 9

J'étais dans ma chambre et la soirée d' hier m'avait laissé pensif. Même après m'être excusé je décelais toujours cette indifférence chez Lyria qui me troublai beaucoup. Face à ce que j'avais plus tôt dit elle aurait pu pleurer ou m'injurier en se justifiant mais non, elle s' était juste contenté de me regarder comme si elle scruttait le moindre de mes mobiles, oui on aurait dit qu'elle avait été déçue par la vie et qu'elle n'attendait plus rien d'elle au point de n'être surpris par aucune injustice à son égard, aucune cruauté la visant, aucun écart de comportement. Je fus peiné par cette réaction qui pour moi était lourde de sens.
En effet nous étions rentré au coucher du soleil de 18 heures et le trajet se fit assez silencieux, Lyria qui me répétait que tout allait bien ne semblait ni fâchée ni contente.
Une fois de plus je fus interrompu par mon téléphone, quand je vis de qui le message qui s'affichait était, j'eu peur avant de répondre,

Messagerie_

Lyria : Bonjour comment vas tu?

Hatiel : ... Je vais bien!! Mais toi est ce que ça va???

Lyria : Oui bien sûr!

Hatiel : En fait je me sens assez mal pour hier. Je suis vraiment désolé!!

Lyria : Ce n'est rien, s'ilteplait passons l'éponge et n'y pensons pas. Je t'écris pour ce soir, j'espère qu'il n'y a pas de fâcheux imprévus?

Hatiel : Non!! Je ne saurais plus te faire quoique se soit ne t'inquiète  pas!!

Lyria : Bah c'est super il y a un avantage à être offensé par toi alors😊. Et puis je suis obligé de te pardonner Parceque si mes "petits frères" venaient à le savoir je serais sacrément réprimander vu qu'ils t'adorent maintenant, je dirais même qu'ils t'adorent au même titre que moi!!

Hatiel : N'abusons pas non plus! Oui et... j'aimerais aussi te dire quelque chose ce soir.

Lyria : Hum tu me fais peur! Il y a un problème?

Hatiel : Non ne t'inquiète pas ce n'est rien... enfin je crois!

Lyria : Très bien j'attendrais alors, À plus tard.

Hatiel : Oui à plus tard!

Fin.

Il était 6 heures 45 minutes. Je me rendis donc compte que j'étais en retard pour le travail que j'avais à faire ce jour là. Je m'habillai donc d'un simple pantalon assemblé d'un long haut blanc pâle et jaune. Je sortis rapidement sans prendre mon petit déjeuner et je m'en allai, conduisant ma berline noire direction Sweetheart, je devais y donner mon accord pour quelques oeuvres. Cette deuxième maison d'édition était l'une des plus fructueuses de mes maisons, en fait,  comme toutes les autres d'ailleurs.
Je roulai encore 15 minutes avant d'arriver. Là bas je trouvai, surpris, les ouvriers s'activer, ils n'attendaient apparemment que moi pour commencer la rédaction des oeuvres en suspens, alors je m'excusai du retard et nous commencions à travailler. Il y avait plusieurs oeuvres de tout genre,  certaines étaient très bonnes et d'autres manquaient encore de profession mais toutes étaient captivantes dans l'ensemble et trier ces oeuvres fut une tâche ardu mais au bout de six heures nous y sommes arrivés et fus enfin le temps de partir. Il était 13 heures 55 minutes,  j'étais épuisé et je n'avais aucun répit à avoir étant donné que que je devais revoir Lyria à 15 heures moins 20 minutes...

J'étais tout juste rentré lorsque je ressortis pour rencontrer Lyria à la maison d'édition, j'étais bien en avance vu qu'elle n'y était pas encore. Je l'attendis donc dans mon bureau quand j'entendis frapper :

Moi : Entrez!!

La porte laissait entrevoir Lyria qui venait.

Lyria : Bonjour comment tu vas?, demande t-elle en entrant

Moi : Bonjour, je vais bien Lyria et toi!!

Lyria : Je vais bien merci! Désolée pour le retard!

Hatiel : Ce n'est rien.

Lyria : Tu es sûr que ça va Hatiel? 

Hatiel : oh oui ne t'inquiète pas, j'ai juste eu une longue journée au travail, rien de plus, Dis-je fatigué

Lyria : Repose toi donc! ensuite nous pourrons commencer

Hatiel : Non ce n'est pas grave, commençons plus tôt d'ailleurs!

Lyria : Comme tu veux! Mais tu devais me dire quelque chose non?

Hatiel : Ah, oui c'est vrai, je... te le dirais après!

Lyria : D'accord! Commençons alors.

Nous commencions à rédiger le plan de notre histoire et les afflictions de Lyria me fracassaient plus je les écoutai, elles me rappelaient quelque peu les miennes...

Pdv de Myriam :

Je ressassais encore les douleurs de mon passé, quand je remarquai la peine qui s'était installé dans les yeux de Hatiel, il parraissait si triste à cause de ce que je racontais que je me suis tu a un moment. Sans m'en rendre compte je n'avais vraiment parlé que de moi et mon histoire dans le plan et je l'avais attristé le pauvre, je voulais qu'il parle à son tour pensant que cela le remonterai le moral mais je ne savais pas que son histoire était aussi douloureuse que la mienne,  du moins pour moi elle l'était,

Moi : Je penses que j'ai assez bien résumé mon histoire, tu sais que ce roman n'est pas sensé se faire de mes chroniques seules alors c'est à ton tour vas-y!

Hatiel : Dois-je vraiment ramener ce sujet?

Lyria : J'en ai bien peur que oui.

Hatiel : D'accord, alors commençons par ma mère...

J'avais appris que sa mère avait été tué par la copine de son père_ oui son père trompait sa mère_ qui jalouse de sa mère avait prémédité un stratagème pour la tuer. Elle avait disposé des bombes dans les recoins de sa maison (franchement qui fait ça!!) et lorsque sa mère rentrait, avec lui, du travail et avait traversé le seuil de la maison toutes les pièces principales avaient explosés, même sérieusement touché elle avait pris le soin de mettre son fils à l'abri en dehors de la maison qui jusque là avait pris feu. Elle avait survécu quelques minutes pour dire au revoir à son fils. Le pauvre avait vu sa mère mourir juste devant lui, dans ses jeunes bras affectueux qui demandaient l'amour continu de leur mère. Lorsque la police était venu le chercher la concubine de son père avais pris le soin de brûler ce qui restait de sa mère alors il n'avait pas eu la dignité d'enterrer sa mère. Son père qui l'avait abandonné il y a quelques mois maintenant était bel et bien parti, après avoir battu son fils pendant à peu près un mois, lui qui était encore si faible et apparemment trop pesant pour lui. Puis il partis je ne sais où, bien sûr accompagné de sa concubine meurtrière et depuis il était laissé à lui même et sa carrière en avait même à un moment pris un coup...
J'étais tout simplement choquée et abasourdie par ce que ces sourires permanents et cette attitude paisible cachait, tout ce que j'avais entendu de lui m'avait arraché plusieurs larmes que chaque fois j'effacais  quand je pouvais. J'étais vraiment  chamboulée par la gravité de sa chronique et il avait réussi à attristé mon moral, cela faisait très longtemps que je n'avais pas pleuré, mais l'importance des choses m'avait forcé à le faire, je  peinais toujours quand il reprit la parole,

Hatiel : Ça fait exactement trois mois et 17 jours qu'elle est morte pour moi, à vrai dire ça fait bien plus longtemps mais je ne l'ai réaliser que très, très tard , dit-il en fixant la lagune qui donnait sur l'arrière de son bureau,
Mon frère lui est mort trois ans avant ma mère, à cause de mauvais soins, mais je vais taire les détails, si cela sera utile pour notre roman alors tu le sauras sinon saches juste que mon petit frère et moi étions les "meilleurs amis du monde" avec ma mère bien sûr...

Puis il s' adressa à l'éditeur et le fis signe d'écrire les histoires pour le plan, tout en essayant d'abandonner l'air triste qu'il avait inévitablement acquis en remuant son triste passé, et puis il remarqua que j'avais été trop triste,

Hatiel : S'ilteplait ne pleures pas! Cela n'en vaut pas la peine, et puis, en pleurant tu me forcera aussi à le faire et je ne le veux pas alors ne pleures pas!

Moi : Non s'ilteplait ne pleures pas, j'ai arrêter c'est bon regarde!  Dis-je en essuyant rapidement les larmes qui restaient sur ma joues

Il maniganca un grand sourire pour me forcer à le faire et je le fis, je ne voulais pas qu'il reprenne un air triste à cause de moi. J'étais de nature plutôt forte, alors je repris mes esprits et cachai ma mélancolie, puis après deux autres heures à rédiger je me rappelai qu'il avait quelque chose à me dire,

Moi : O fait tu devais me dire quoi? Dis-je vu que nous étions presque sur le point de partir

Hatiel : Ah oui tu me rappelles! Je... dois partir pour Venise pour un voyage d'affaire, pour deux jours. Je pars demain, donc on ne pourras pas vraiment avancer pour le roman mais ne t'inquiète pas c'est pour deux jours seulement, dit-il peu convaincu

Moi : Oh! Dis je un peu déçue, Et tu pars à quelle heure demain?

Hatiel : Le bateau part a 5h du matin

Moi : Et où pourrais-je venir pour te dire au revoir?

Hatiel : Ne soit pas si intrépide Lyria, tu penses que je vais te laisser te balader aux alentours de 5h du matin?

Moi : Ça va c'est bon j'ai compris! Je te souhaites alors un bon voyage!!

Hatiel : Merci! J'avoue que tes yeux vont vraiment me manquer ainsi que votre divine voix "princesse de Lyre", me dit-il en me fixant

Moi :  ....

Je le regardai me flatter, enfin me complimenter, tandis que je réfléchissais aux deux jours que j'allais faire sans roman à m'en préoccuper et sans lui à poursuive,  pour l'édition de celui ci...

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