Chapitre 5
Cheryl pleure de douleur alors que sa jambe semble brûler de l'intérieur. Elle serre les dents pour cacher ses gémissements alors qu'elle rampe, chaque mouvement est douloureux. La lumière au bout du tunnel semble être son seul espoir, une lueur dans l'obscurité oppressante de la pièce.
Mais alors qu'elle se rapproche, le vent frais qui caresse son visage devient glacial, presque suffocant. Un frisson d'angoisse parcourt sa chair alors qu'elle réalise que quelque chose ne va pas. Une présence malveillante flotte dans l'air, oppressante, comme si les ténèbres elles-mêmes étaient présents.
Elle s'efforce encore, ignorant la douleur brûlante qui irradie de sa jambe, mais soudain, un bruit métallique retentit dans le silence, suivie d'un éclair de douleur fulgurante alors que quelque chose heurte violemment son crâne. Un hurlement étouffé s'échappe de ses lèvres alors qu'elle sent des mains glacées s'emparer de ses cheveux, la tirant en arrière avec une force inhumaine.
Des larmes de terreur se mêlent à celles de douleur alors qu'elle se débat désespérément, frappant et griffant dans toutes les directions. Ses doigts trouvent l'orbite de son agresseur et elle enfonce avec force, sentant le liquide chaud et visqueux couler sur sa peau. L'homme rugit de rage et de douleur, s'effondrant sur le sol dans un torrent de hurlement.
Profitant de sa faiblesse, Cheryl continue à ramper vers la sortie, sa volonté de survie luttant contre la douleur et la peur qui menacent de la submerger. Mais chaque centimètre gagné est comme une éternité de torture, les cailloux coupant ses mains et son genou blessé écrasant son esprit déjà fragile.
Enfin, elle atteint la lumière, mais au lieu de la liberté tant désirée, elle découvre un vide glacial, une illusion cruelle qui se moque de son désespoir. Son souffle s'accélère dans un rythme de panique alors qu'elle réalise qu'il n'y a pas d'échappatoire, seulement une prison sans issue.
Alors qu'elle se retourne, désespérée, elle voit l'homme se redresser lentement, une hache ensanglantée dans sa main déformée par la rage. Ses yeux brillent d'une lueur sadique alors qu'il avance vers elle, chaque pas résonnant comme une cloche sonnant pour son dernier espoir.
« Pitié, laisse-moi tranquille... » sanglote-t-elle, mais ses supplications tombent dans le vide, étouffées par les ténèbres qui l'entourent.
« Tu as fait l'erreur de t'échapper », gronde-t-il, sa voix résonnant comme un écho des enfers.
La terreur saisit Cheryl alors qu'elle crie à l'aide, mais aucun son ne vient à son secours, seulement le silence de sa prison mentale. Et alors que l'homme se tient devant elle, prêt à lui arracher son dernier souffle, elle sait que c'est la fin.
Dans un dernier éclat d'horreur, la hache s'abat, mettant fin à son cauchemar éveillé.
Cheryl se réveille en sursaut, son cœur battant comme un tambour de guerre dans sa poitrine. La sueur froide colle à sa peau alors qu'elle réalise que tout cela n'était qu'un rêve, ou du moins, elle l'espère. En se regardant dans le miroir de la salle de bain, elle voit des cicatrices de blessure sur son corps, témoins silencieux de l'horreur qu'elle a vécue. Son estomac se serre d'angoisse alors qu'elle réalise que son psychopathe l'a endormie après le coup de hache, la ramenant chez elle pour prolonger son cauchemar. Mais alors qu'elle descend les escaliers pour se calmer avec un verre d'eau, une enveloppe bleue attire son regard. En découvrant celle-ci dans la cuisine, son regard est attiré comme par un aimant. Tremblante, elle ouvre la lettre et ses pires craintes se confirment. Le psychopathe est bien réel, et il est plus proche qu'elle ne le pensait.
Avant qu'elle n'ait le temps de réagir, il surgit de l'ombre, un sourire malsain figé sur son visage. La lutte éclate alors, un ballet mortel dans lequel chaque coup est une danse avec la mort. Ils montent en haut, s'arrachant à la réalité cauchemardesque de la maison alors que la lueur de l'aube commence à percer à travers les fenêtres.
Dans un acte désespéré de survie, Cheryl se fraya un chemin tortueux à travers le couloir de sa propre maison, chaque craquement du plancher résonnant comme un écho sinistre de sa peur. Sa respiration apeurée résonnait dans le silence oppressant qui enveloppait la pièce, ses pas de loup révélant à peine sa position alors qu'elle cherchait désespérément une issue.
Enfin, ses doigts tremblants atteignirent la poignée de la porte de la chambre à coucher, et elle la poussa avec une force qui lui semblait surhumaine. Une bouffée d'air frais et l'aube naissante lui offrirent un faible espoir alors qu'elle s'élançait vers la fenêtre ouverte, laissant derrière elle le parfum de la terreur.
Mais même dans la pénombre matinale, l'ombre menaçante du psychopathe la poursuivait, une présence indéniable qui souillait l'environnement du jardin. Ses pas résonnaient dans l'herbe humide alors qu'il se rapprochait inévitablement, sa silhouette émergeant lentement de l'obscurité comme un spectre de cauchemar.
Alors que Cheryl se tenait là, frêle silhouette dans l'aube naissante, elle sut qu'elle devait agir, ou être condamnée à une fin inévitable. Sa main se referma instinctivement sur le parasol de jardin à portée de main, un objet banal transformé en une arme improvisée dans sa lutte désespérée pour la survie.
Le souffle court, elle fit face au psychopathe avec une détermination qu'elle ne se connaissait pas, brandissant le parasol comme un glaive dans un duel mortel. Chaque mouvement était une danse macabre, chaque coup porté avec une intensité alors que le chaos s'emparait du jardin autrefois paisible.
Le psychopathe fondit sur elle avec une férocité animale, sa présence menaçante remplissant l'air de promesses de violence. Mais Cheryl riposta avec une force puisée au plus profond de son être, l'acier du parasol s'enfonçant dans la chair de son assaillant avec une violence brutale.
Un cri déchirant perça l'air, mêlant le son de la douleur à la symphonie des oiseaux matinaux. Pourtant, même alors que le sang coulait sur l'herbe fraîche, l'obsession du psychopathe ne faiblit pas, sa soif de destruction alimentée par une rage insatiable.
Dans un acte de désespoir pur, Cheryl lança un dernier assaut, chaque muscle de son corps concentrée dans chaque mouvement. Ses pieds trouvèrent leur cible avec une précision mortelle, frappant avec une force dévastatrice sur son visage alors que le psychopathe chutait, son dernier souffle remplis d'agonie.
Épuisée mais vivante, Cheryl se tint debout parmi les vestiges de sa confrontation, son cœur battant dans sa poitrine comme un tambour lors de festivité. Elle brûla la lettre maudite dans la cheminée de sa maison, regardant les flammes danser avec une satisfaction glaciale alors qu'elles dévoraient les mots qui avaient semé la terreur dans son esprit.
Pourtant, même dans la mort, le psychopathe était une menace, un sombre secret qui menaçait de la hanter pour toujours. Avec une détermination froide, Cheryl enterra le corps dans son jardin, déterminée à garder son secret enfoui avec lui pour l'éternité, espérant que la terre engloutirait les carcasses de son cauchemar. Cependant, alors qu'elle recouvrait le sol de terre fraîche, son regard fut attiré par des marques étranges sur le corps de son bourreau, des cicatrices qu'elle n'avait pas remarquées auparavant.
La lueur du clair de lune révéla une vision terrifiante : les vestiges du visage déformé de son agresseur semblaient avoir été arrachés, comme si une créature démoniaque avait porté la peau d'un humain. Un frisson glacé parcourut le corps de Cheryl alors qu'elle réalisait que son cauchemar était loin d'être terminé.
Soudain, quelque chose d'inattendu se mit à remuer dans le sol fraîchement creusé. Un objet étrange surgit du corps enterré, semblant avoir une volonté propre. Effrayée, Cheryl sentit une force invisible s'emparer d'elle, la posséder. Elle se rendit compte qu'elle n'était plus seule dans son propre corps, qu'une présence sinistre s'était emparée d'elle, la liant à jamais à l'horreur qu'elle venait d'enterrer.
1 semaine plus tard Cheryl est vue déposant une lettre bleue soigneusement scellée devant la porte d'une maison la nuit. Une femme, mère de famille, ouvre la porte et remarque la lettre. Sans se douter du contenu troublant à l'intérieur, elle la prend, ignorant les sombres secrets qu'elle renferme. Cheryl la regarde au loin un sourire démoniaque accroché sur son visage et les gouttes de salives lui perlent le long de la bouche. La boucle continue et continuera toujours.
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