#Tome 2 | #Amour 79
Prise de contact...
Dimanche 13-01-19
Appartement de Léo, n° 4 sur 2 270 NW Savier St, Portland, OR 97 210, États-Unis
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08 h 30 | Le sommeil a fui mes paupières, il a été inexistant. Je n'ai pas réussi à fermer l'œil de la nuit, accompagné par les pleurs d'Éden que j'ai entendu la veille en appelant pour avoir de ses nouvelles.
— Tu es prête Jina ?
— Presque, je termine...
— Tu peux essayer de te magner.
— Léo, rien ne sert de stresser, il nous reste une heure trente avant le rendez-vous.
— Peut-être, mais on a au moins trois quarts d'heure de route à faire et je ne veux pas être en retard.
— La famille d'accueil d'Éden habite bien Portland, non ? Tu es sûr qu'il nous faut autant de temps pour s'y rendre ?
Jina me demande cette précision tout en me regardant au travers du miroir.
Normalement, mes bras auraient déjà entouré sa taille, mon torse se serait collé à son dos, mon menton se serait posé sur son épaule. J'aurais laissé mes doigts se faufiler sous son chemisier fin pour caresser la peau si douce de son ventre, avant de longer la courbe arrondie de ses seins recouverts de dentelle. Mon pouce et mon index auraient pincé ses mamelons durcis par l'envie de ressentir ma queue gonflée contre sa cuisse.
La prendre, là, debout contre la vasque, c'est ce que j'aurais fait si je n'avais pas été autant stressé ou aussi inquiet par cette visite, que nous allons faire chez cette famille, qui accueille Éden. Je n'arrête pas de me demander s'il me reconnaîtra, s'il voudra bien que je m'approche de lui, que je lui parle...
— Léo, tu m'as entendu ?
— Heu... Non. Tu disais ?
— C'est la première fois, je crois, que je te trouve à ce point angoissé, aussi ailleurs !
— Parce qu'en général, tu m'apaises assez pour que la pression retombe, mais je t'assure que le jour où le stress quittera mon corps n'est pas encore arrivé.
— Tu ne m'as même pas proposé de baiser...
Jina pivote son corps pour se retrouver face à moi et tel un chat, qui vient d'avaler un oiseau, Jina passe sa langue sur ses lèvres. Je ne la quitte pas du regard alors que ma girlfire baisse mon caleçon, pour s'emparer de ma queue, qu'elle lape sur toute sa longueur, avant de l'aspirer entièrement. Ce traître de manche, lui, il s'en fout royalement du stress que je peux ressentir et se laisse engloutir avec délectation. Il durcit, se gonfle de plaisir, s'agrandit sous les va-et-vient de Jina. Sa langue tourne autour de mon méat et m'arrache un gémissement quand elle plonge la pointe dans mon sillon.
— Putain Jina ! C'est divin...
Son regard ne me lâche pas et un sourire naît sur ses lèvres gonflées de me sucer. Cette nana est un fantasme à elle toute seule. Je n'ai même pas besoin de formuler mes envies qu'elles les exaucent. Elle tète mon gland gorgé de plaisir et je sens que je vais juter rapidement. Mais comme Jina l'a compris, elle balade sa langue le long de ma veine gonflée par l'afflux de sang, avant de s'emparer d'un de mes testicules. Elle la gobe et la malaxe dans sa bouche, puis elle fait de même avec l'autre. Je suis tellement tendu que je crispe mes doigts dans ses cheveux. Et, quand elle reprend ma queue entre ses lèvres pulpeuses, je prolonge son rythme de mes mains, jusqu'à ce que ce cri de gorge m'arrache des tremblements de jouissance.
Trente minutes plus tard, nous sommes arrivés et bien sûr, Jina avait raison. Il ne fallait pas autant de temps que mon esprit stressé le pensait.
— Quarante-cinq minutes d'avance ! Putain, nous sommes plus que larges, là, se marre Jina. Tu imagines, j'aurais eu le temps de te baiser, me provoque-t-elle. Et nous n'aurions même pas été en retard !
— Oui ben, j'ai eu peur des embouteillages à l'heure de pointe !
J'éprouve le besoin de me justifier au lieu de reconnaître que Jina a raison. Je me défends comme je peux face à mon stress, qui me pousse à agir avec une mauvaise foi caractérisée.
— Un dimanche ! Des embouteillages ?
Jina se fout de ma gueule ouvertement et elle a raison, j'en aurais ri moi aussi dans d'autres circonstances.
— Oui, hein, bon ça va ! J'ai zappé que nous étions dimanche. Ça va nous laisser le temps...
— De continuer là où je me suis arrêtée ?
— Ne me tente pas Jina !
— Sinon quoi ? Qu'est-ce que je risque ? Une fessée ?
Elle me nargue avec un sourire espiègle.
— Je sais, ce que tu essayes de faire, ma girlfire ! Mais tu vas ranger tes mains baladeuses et remballer tes idées tentatrices.
— Bon ok, je ne peux pas rivaliser avec Éden visiblement.
Elle fait semblant de bouder tout en se tournant vers la vitre, les bras croisés sur sa poitrine.
— Tu te rends compte des conséquences si nous nous faisons surprendre ?
— J'imagine très bien les retombées, vu que l'assistante sociale vient de se garer.
— Comment sais-tu que c'est elle ?
— Tu connais beaucoup de gens qui à 10 h 00 du matin, un dimanche, débarquent chez toi avec un attaché-case ?
Je suis du regard le déplacement de cette femme d'une cinquantaine d'années, qui tape trois coups francs à la porte d'entrée des Radford. Une dame, sensiblement du même âge, lui ouvre.
— Je ne pensais pas que l'assistante sociale serait là...
— Ce n'est qu'une coïncidence et puis ça ne change rien. On rend juste visite à un enfant que tu as sauvé.
— Tu as sans doute raison.
Je laisse mes yeux vagabonder sur ces maisons pavillonnaires possédant un carré de pelouse à l'avant et une allée en béton menant au garage. Leur jardin est très bien entretenu et les bordures sont largement fleuries. Le quartier est calme et c'est déjà une bonne chose si en cas Éden doit vivre ici quelque temps.
— On y va ?
Je regarde ma montre et il n'est que 09 h 47.
— Ça ne se fait pas, d'arriver en avance.
— Si tu préfères rester là... Nous pouvons discuter de la caserne, du chef qui a accepté notre démission, de notre visite chez mes parents afin de leur parler du garage, de...
— C'est bon Jina, lui souris-je doucement, allons-y. Je suppose que nous avons déjà dû nous faire remarquer !
— Un couple, dans un pick-up rouge, qui lorgne une maison depuis trente minutes. En effet, je pense que nous sommes grillés. Et à mon avis, nous sommes surveillés par la petite mamie d'en face qui n'a pas pour habitude de sortir ses poubelles, aussi tôt, un dimanche matin.
— Non, c'est sûr, mais on dirait bien qu'elle est prête pour aller à la messe, regarde comme il est chic le papy.
L'homme âgé emboîte le pas de sa femme et tous les deux, bible en main, marchent dans notre direction en se tenant par le bras... Je croise le regard de Jina qu'elle pose tendrement sur ce couple, qui passe devant nous en nous jetant un coup d'œil curieux, voire suspicieux. Jina ouvre la fenêtre et les saluts en exposant son plus beau sourire. Pris de court, ils en font de même avant de continuer leur chemin.
— Ils t'ont touché ou je me trompe ?
Jina tente de me cacher cette douce mélancolie, qu'exprime son regard légèrement voilé.
— Tu crois, Léo, que nous serons comme eux ?
— Faudrait que l'on vive aussi vieux pour ça !
— J'espère bien vieillir et voir grandir notre descendance.
— Laisse-nous déjà créer notre famille avant de nous penser grands-parents. Mais une chose est sûre, mon amour, c'est que ce qu'il me reste d'années à vivre, le seront à tes côtés.
Sur ces paroles venant directement de mon cœur attendri, qui a touché Jina. Nous sortons de la voiture et je l'embrasse précieusement pour souder mes mots, mon envie d'avenir et l'amour que je ressens pour cette femme, qui a bouleversé mon existence, avant de nous diriger vers la maison.
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Indice sur le prochain chapitre
📍😲 Entre incertitude...
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😲 Il ne reste plus que 3 chapitres avant la fin du Tome !
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😍 Bonne journée mes CrazyLove 😂
😘 Kiss, je vous burn 🔥
🌈 Kty.Edcall.Auteure 🌞
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