Chapitre 28

Bonjour bonjour, j'ai décidé de me remettre à l'écriture pendant une de ces longues et chaudes journées d'été, alors au lieu de Chifuyu, c'est moi qui prend mon stylo ! Ouais bon des fois faut vraiment que je me taise... Bonne lecture !

On s'assoit à table et je sors de quoi faire des brouillons ainsi que mon papier à lettre. Il prend un stylo et la porte s'ouvre d'un coup.

Bon, déjà je n'ai pas entendu la sonnette pour une fois... Du coup je sais qui c'est. 

T:- Tu n'es pas obligé de casser la porte tu sais...

Il la referme et se met juste devant Chifuyu.

M:- T'as fait quoi à mon meilleur pote toi ? 

C:- Heeeeu... ? 

M:- Quand je suis rentré chez moi tout à l'heure, Baji est venu me voir, il était dévasté et il pleurait. BAJI, il PLEURAIT ! Dit moi ce que tu lui as fait !

T:- Calme toi, on est en train d'arranger les choses !

Manjiro regarde Chifuyu avec un regard suspicieux, mais je vois bien que Chifuyu ne le vois même pas, des larmes coulent sur ses joues. Il s'en veut d'avoir fait du mal à Baji. Je prend la main de Chifuyu qui me regarde et souris. Evidemment, mon petit jaloux préféré enlève ma main de celle de Chifuyu et entrelace nos doigts avant de venir s'installer à califourchon sur moi, son torse contre le mien, il m'embrasse et cale sa tête au creu de mon cou.

Chifuyu lève les yeux au ciel et je rigole discrètement. 

T:- Bon, du coup, il faut déjà commencé par dire...

C:- Pardon !

T:- Mais non ! Bonjour !

C:- Ah ouais, pas con...

Ce gosse m'épuise....

T:- Donc tu peux écrire...

C:- J'ignore comment on sait rencontré et je ne sais plus comment nous sommes devenu amis mais permettez moi de vous dire... Salut ! Comment ça va ? Moi c'est Chifuyu Matsuno.

Non vraiment là c'est trop j'abandonne... Si un petit être tout mignon (il me tuerait rien que pour avoir pensé ça) n'était pas sur mes genoux et ne bloquais donc pas mes mouvements, je lui aurai fait bouffer sa feuille. 

T:- Ferme ta bouche... Tu me fatigue Chifu...

Je retiens de justesse un gémissement.  Manjiro... vient... IL VIENT DE ME MORDRE LE COU, évidement, un point sensible. Je  lui fait des papouilles dans le dos et il se calme tout de suite, il était juste en manque d'affection.

C:- Tout va bien Takemichou ? T'es tout rouge...

T:- Je... Heu oui oui, tout vas bien !

Non mais franchement...

T:- Bon du coup... Faut peut être qu'on se dépêche.

C:- Oui ! Alors...

Je le laisse écrire sa lettre en l'aidant pour certaines choses en même temps que faire tout plein de geste d'affection pour mon amour toujours assis sur mes genoux.

Lorsqu'il a terminé, je relis sa lettre.

Salut,
      Pour commencer, j'aimerais m'excuser pour tout à l'heure Keisuke, quand je t'ai vu avec ta cousine, j'ai paniqué, et quand je suis allé chez Takemichi, Mikey m'a dit que tu pleurais et mon coeur c'est brisé.
      J'aimerais aussi vous dire que... Eh bien je vous aime. Je vous aime tout les deux. Je suis amoureux de vous et jamais je n'aurais eu le courage de vous le dire en face.
      Mon amour pour vous deux risque de briser notre amitié et... Et peut-être même la vôtre. Je veux tout sauf ça. Donc même si vous ne voulez plus de moi, surtout, restez amis. Ou même plus si vous voulez.
      Tous ce que je voulais dire c'est que je vous aime.

Chifuyu

T:- Magnifique, il faut donc trouver le moyen qu'ils la lisent en même temps.

Son téléphone sonne et il met le haut parleur.

{K:- Allo Chifuyu ?

C:- Oui ?

K:- J'ai invité Baji à venir à la maison et je voulais que tu viennes aussi. T'es dispo ?

C:- Ah heu... Non j'suis désolé je suis occupé...

K:- Ah... Pas grave, une prochaine fois. A plus.

C:- A plus...}

Ça se voyait qu'ils étaient dégoûté, tout les deux.

T:- Ne vois pas ça comme une chance raté mais plutôt comme une occasion à prendre.

C:- Comment ça ?

T:- Eh bien regarde, ils seront tout les deux au même endroit et seul, sans toi. Tu ne veux pas être présent mais tu veux qu'ils lisent ta lettre en même temps. Toutes les contraintes sont réunies !

C:- Non, je veux plus leur donner... Je veux pas briser notre amitié !

Je sens Mikey se retenir de rire. C'est vrai que comme ça, Chifuyu peut paraître un vrai trouillard, et pourtant j'étais comme lui quand j'ai rencontré Manjiro.

T:- D'accord, si tu veux tu ne leur donne pas, tu peux rentrer chez toi même si tu veux. Reste dans la souffrance, seul et triste.

Chifuyu resta sans voix et Mikey éclata de rire. 

C:- Je heu... 

T:- Si c'est comme ça, je vais l'emmener moi même !

Je prend la lettre sur la table et me lève. Manjiro reste agrippé à moi et Chifuyu ne sait pas quoi faire, alors je glisse mes mains sous ses cuisses pendant qu'il enroule ses jambes autour de mes hanches pour qu'il ne tombe pas.

M:- Va à gauche.

T:- Merci !

Mikey me guide comme ça jusque chez Kazutora et je vois un Baji aux yeux rouges et gonflés lui faire un câlin, en pleurant dans ses bras. Je sens Manjiro me serrer un peu plus contre lui, je vois que cette vision lui fait mal, en même temps je comprend, l'un de ses meilleurs amis est en pleure, c'est normal qu'il soit triste. 

Les deux chefs de brigades entrent dans la maison et je me dirige vers l'entrée, je repère un buisson où me cacher juste à côté de la porte, je dépose la lettre sur le paillasson et je sonne avant de me cacher. Heureusement, c'est Kazutora qui ouvre.

Il récupère la lettre, regarde à qui elle est adressée et s'en retourne chez lui. N'ayant plus rien à faire ici, je me relève tant bien que mal avec Manjiro dans mes bras, et rentre chez moi. 

C:- Alors ? Takemichi qu'est ce qu'il s'est passé ? Comment ils ont réagi ? 

T:- Mais je n'en sais rien ! J'ai juste posé la lettre et je suis rentré.

C:- Mais pourquoi t'es pas resté ?

T:- Mais je n'allais pas resté, je n'allais pas les espionner.

Il est sur le point de répliquer mais son téléphone se met à sonner.

J'espère que mon chapitre vous aura plus, moi je ne l'aime pas trop mais j'ai fait ce que j'ai pu. Est-ce que vous avez reconnu la ref quand Chifuyu écrit la lettre ? Bref j'espère vous revoir au prochain chapitre.

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