Prologue

Jonathan se rongeait les ongles jusqu'à sang, ses doigts lui faisaient mal et tout son corps ainsi que son Soul vibrait d'impatience et d'inquiétude. Il regarda un court instant ses mains blessé, ne parvenant pas à empêcher ses yeux de tressauté entre brun et verrons bleu. Sa forme profonde apparaissait de force, et dans de telles circonstances il était bien incapable de la contenir. La porte à double battant en face de lui affichait toujours cet horrible néon rouge "On air"signifiant que le bloc était occupé. Malgré son ouï fine de canidé, il ne parvenait pas à entendre ce qui se passait de l'autre côté et cela augmentait encore son stresse. La première heure il avait crier, hurler, protesté. Il avait exiger d'être avec son compagnon et celui-ci avait exigé sa présence en retours mais les médecins avaient été impossible à convaincre. Il avait abandonner la colère pour une pure inquiétude : pas de nouvelles depuis ce qui semblait être des siècles. Il chercha désespérément un morceau de kératine à se mettre sous les dents, il n'y avait presque plus rien à ronger. Soudain son téléphone portable sonna. Il sursauta vivement et sous la surprise et la nervosité une ligne de fourrure bleu merle apparut sur sa nuque. Il décrocha prestement mais le regards noir d'une infirmière le poussa à mettre l'appel en attente.  

" - Vous avez des nouvelles de mon époux ? Mike Taylor-White, dans ce bloc.

L'androgynus ? Demanda-t-elle."

Il hocha vivement la tête,inquiet.

" - Non aucune.

Mais vous savez combien de temps ça va encore prendre ?

Surement un moment. Passez votre appel dehors je vous pris.

Merci, grommela-t-il furieux."

Un moment ? Cela faisait des heure qu'on lui disait que la fin approchait à grand pas et toujours aucune nouvelles, aucun progrès. Il sorti du service à contre cœur pour répondre à son appel. Sa mère ... Encore.

" - Allô maman ? Je t'ai déjà dit de ne plus m'appeler !

Mais je m'inquiète pour Mike ?

ET MOI DONC !?

Jonathan. Fit la vois sévère de son alpha de mère.

Désolé mais ... ça fait au moins trois heures maintenant que je ne l'ai pas vu et ... j'ai peur, avoua-t-il.

Je suis désolé.

Ca ne devrait plus tarder, c'est pour ça que je ne voulais pas que tu m'appelle. Je ne veut pas manquer le moment où je pourrais enfin les voir.

Excuse moi. Je raccroche, je raccroche.

Non, c'est bon. Comment va la petite ?

Elle est bien rentré de l'école tout à l'heure et elle à pris son goûter. Elle se demandais pourquoi nous étions passer la prendre et pourquoi vous n'étiez pas là. Alors on lui a expliquer un peu.

Merci maman. Tu peut me la passé ? Demanda-t-il d'une voix déjà douce et paternelle.

Bien sûr. Lucile ! Lulu ! C'est papa Jo pour toi ! Il veut te parler."


Il y eut un moment de silence et la voix d'une petite fille de cinq ans et demi répondit au combiné.Oh comme il aurait aimé câliner sa petiote, passer sa main dans ses cheveux si blond, et voir son sourire d'ange. Sa gamine lui manquait plus que tout.


" - Allô ? Papa ?

Oui princesse, c'est moi.

Pourquoi tu m'as laisser au centre.

Tu sais bien pourquoi mon petit ange.

Papa Mi il va bien ? Et le bébé aussi ?

Je ne sais pas princesse, mais elle devrait être bientôt là. Ensuite je rentrerais d'accord ?

Papa Mi va rester à la maternité, hein ?

Oui princesse, tu sais c'est compliquer pour papa.

Je sais. Papa c'est un androgynus, alors c'est plus dur pour lui de faire sortir le bébé, parce que c'est un garçon et pas une fille. Et il va y arriver quand même ?

Bien sûr mon ange. Bien sûr qu'il va y arriver. C'est papa Mi, il l'a déjà fait pour toi.

Mais moi j'étais un tout petit serpent quand je suis né. Et le bébé il est très très grand ! Il est humain, pas sous sa forme profonde ...

Je sais trésor, je sais. C'est pour ça que c'est dur pour papa. J'attends encore des nouvelles du médecin mais tout va bien se passé. Okay ?

J'ai un peu peur papa.

Ne t'inquiète pas. On te rappel dès que tout est terminé d'accord ?

Oui ... A tout à l'heure papa.

A tout de suite mon ange. Tu me repasse mamie ?

Oui !"


Il y eu à nouveau un silence puis la voix stricte de sa mère :


" - Bravo mon garçon, tu panique et fait paniqué ta fille.

Mamaaan ...

Ressaisit toi bon sang ! Mon grand, tu es alpha de famille et chef de meute oui ou non ? Alors du nerf, un chien de berger de la meute White ne se dégonfle pas.

T'es rude aujourd'hui.

Tu me fait faire deux heures de route pour garder ma petite-fille et c'est moi qui suis dur ?

Pardon pardon mais ...

Ne t'inquiète pas va, l'entendit-il sourire derrière le combiné. Je comprends tout à fait. Allez, file, raccroche ou tu vas tout louper.

Oui !"


Il raccrocha aussi sec, oubliant les règles de politesse et se présenta de nouveau au service de maternité, section réservé aux thérianthropes. Il croisa un membre du personnel de l'équipe de télévision et se retint de se jeter sur lui pour lui arracher la tête à coup de croc. A la place il gronda quand il l'entendit parler de tout ça comme-ci ce n'était qu'un business :


" - Apparemment l'image est plutôt correcte mais on va devoir couper toutes les séquences où il insulte l'objectif.

Et qu'est ce que vous croyez !? Rugit le chien en lui en le saisissant par le col. Qu'il a choisi que vous pointiez vos caméra de vicelard sur lui ?! Que NOUS avons choisit ça pour notre bébé ?! On ne nous à pas laisser le choix que d'accepter qu'un connard anonyme de votre espèce film la naissance de MA fille !

Bah oui mais une naissance par voix basse pour un androgynus avec un enfant sous forme humaine c'est rarissime que voulez vous ? Nous on bosse pour la communauté médicale et scientifique : il faut bien une trace d'un tel événement.

Ta gueule ! Vous vous rendez compte que pendant que moi je poirote dehors comme un con il y a un putain de salop qui film mon mari entrain d'accoucher ?! Ca devrait être moi à ses côtés ! Pas vous bande de connards !"


Alors qu'il était sur le point de lui dévisser la tête une infirmière toute de vert vêtu appela dans le couloir :

" - Monsieur Taylor-White?!

Ici !! répondit-il au garde-à-vous, immédiatement inquiet et pressé.

Venez vite !"


Il lâcha le salop, ce dernier complètement oublier pour se précipité devant la porte. La sage-femme y avait déjà pénétré à nouveau. A peine quelques minutes plus tard l'une d'elle sorti avec un grand sourire au lèvres:


" - Félicitation monsieur! C'est une belle petite fille en bonne santé !"


Jonathan se laissa tombé sur un des sièges euphorique. Il avait le sourire jusqu'au oreilles et débordait de fierté. Sur son crâne pointait deux oreilles triangulaires typique des bergers Australiens que seuls pouvaient voir les membres de la communauté thérianthrope comme lui : en l'occurrence toute la salle car le service leur était réservé.L'équipe de tournage était un savant mélange de félidé et de canidé, quand à la sage-femme elle était il fallait le reconnaître un très beau spécimen de Colley. Mais monsieur Taylor-White,nouvellement papa, n'en avait que faire ! Il avait une fille en bonne santé ! Et tout son être, tout son Soul, la moindre fibre de son corps et de son âme brillait de fierté d'où l'apparition des fameuses oreilles qu'il n'avait put contenir face à cette déferlante de sentiments.

Immédiatement après cela il eut une pensé pour son bien-aimé qui venait de venir à bout d'un travail long et douloureux, humiliant à cause des caméra et loin de toute présence rassurante. Son pauvre et si précieux Mike venait sans doute de passé les pires heures de toutes sa vie et c'était un peu de sa faute puisqu'il était le père de l'enfant qu'il avait fallu mettre au monde. Le malheureux serpent-tigre avait fait l'effort de venir à l'hôpital pour son accouchement et le couples'était fait magistralement trahir par l'équipe médical qui avait convier une caméra dans le bloc. Bien évidemment elle n'avait jamais été désiré là et ont leur avait annoncer la chose quand Mike était entré dans le travail plus poussé, juste avant qu'il ne passe au bloc. On les avaient enchaîner et privé du droit de choisir! Pire, non seulement on avait imposer à Mike de filmer ça mais en plus le bloc plein à craquer avait conduit les médecin à interdire l'accès au père. Voilà comment Jonathan s'était retrouvé dehors! Un scandale ! Il ferait un procès à ces salops ! Mais ce n'était pas la priorité, non :

" - Et Mike ?! Comment va-t-il ?

D'une humeur toujours aussi massacrante que depuis le début ...


"Sans rire ?" pensa le canidé en se retenant de la giflé.


" - Mais sinon il se porte très bien. Nous sommes en train de finir la délivrance puis nous allons le recoudre.

Il va bien ?

Oui, il va bien."


Puis la sage-femme retourna dans le bloc, le laissant seul un instant avec son euphorie et toute son allégresse d'être nouveau père. Il se retint d'envoyer de suite un message à ses parents et à sa fille aîné au sujet de l'arriver de la petite dernière, enfin. Et il n'eut pas le temps de tourner vraiment en rond car la femme-colley qui venait de partir revint bien vite avec un paquet bleu et vagissant dans les bras. Jonathan eu le souffle coupé.

" - Voilà la beauté,dit-elle en s'approchant."

D'un mouvement vif l'heureux papa réduisit la distance qui le séparait de son enfant criant avec force. Ses mains tremblèrent lorsqu'il vit la petite chose rose vif se tortillé dans le drap.

" - Je peut la prendre ?

Evidemment, on vous l'a amener pour ça."

D'un geste précis qu'il avait pris par habitude avec ça première il pris le bébé dans ses bras et garda une main sous sa tête qu'elle ne parvenait pas à tenir tout à fait. Mais presque, remarqua-t-il en ajoutant mentalement qu'elle avait de la force et de l'énergie cette petite. Une vrai furie, comme dans le ventre de son père où elle n'avait cessé de donner des féroces coup de pieds bien placé direction vessie. Une chipie ... Une merveille surtout. Elle avait un petit nez un peu rond, ses mains était toutes serré en des poings bien agrippé qu'elle agitait dans l'air en hurlant. Elle donnait de la voix avec une vivacité qui faisait plaisir, ses petits cheveux brun couvrant son crâne de nouveau-né. Elle avait ses cheveux, la bouche de Mike,mais aussi un mélange de ses yeux et de ceux de l'autre géniteur,elle tenait vraiment beaucoup de lui et il en était très très fier. Il replaça sur son ventre rond et gonflé un pan du tissus afin de la couvrir, cachant le morceau de cordon clampé. Déjà il se montrait aussi protecteur que pouvait l'être un canidé avec sa progéniture. Plein d'amour, doucement il lui murmura avec un grand sourire :

" - Une pure merveille ...Bienvenu dans le monde Abby Gaëlle Taylor-White."

Pour toute réponse elle hurla de plus belle. Il était aux anges.

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