Chapitre 35 - Trop c'est trop...
Hey lecteurs et lectrices, Today it's my birthday,(26/11) alors j'espère recevoir de nombreux commentaires pour ce chapitre. Je vous remercie infiniment de me lire, vous êtes tous extra.
Vendredi je publierais le premier chapitre du tome 3 d'alex et aprés ça sera environ tous les deux jours. Si je boucle pas les cinq comme j'avais prévu avant de commencer a poster, je posterais quand même, c'est mon cadeau :) Sur ce je vous souhaite une bonne lecture et pardonnez-moi pour les fautes.
!!!Bizzarement ce chapitre rencontre des problèmes, au lieu de mettre 5 pages, seul 4 s'affichent je ne sais pas pourquoi, j'espère que ça va revenir"!!!!
Mardi 12 Mars 2013
Je sens quelque chose de doux, caresser la peau nue de mon dos et une belle voix grave vient me susurrer à l'oreille:
- Bébé, faut que tu te réveilles...
- Mhhh mais je suis bien dans ton lit...
- Je t'ai apporté un bon petit déjeuner ajoute-t-il alors que ce qui me frôlait le dos, vient à présent chatouiller mes narines.
Intrigué, j'ouvre les yeux et je découvre une rose rouge. Je me tourne face à lui, découvrant à ses côtés un plateau plein de bonne chose.
- C'est trop mignon tout ça, merci pour la fleur.
- Tu le dis à personne mais je l'ai volé chez les voisins.
- Oh le vilain garçon...c'est pas bien dis-je en plaisantant.
Il m'embrasse tendrement et me présente le petit déjeuner. Viennoiseries, confitures, Nutella, beurre, fruits, jus de fruits, et évidemment ma boisson chocolatée.
- T'es le petit-ami le plus attentionné de la terre.
- On fait attention à son chéri quand on l'aime, c'est normal.
- Non toi tu es unique...je sais très bien que peu de mec aurait pu être patient comme tu l'as été avec moi, je te remercie. Tu peux pas savoir comment je me sens libéré depuis qu'on a fait l'amour.
- Tant mieux, si tu te sens bien, c'est que je me suis pas trop planté, j'étais un peu stressé, ça faisait déjà quelques temps que j'étais en pause à ce niveau-là.
- Tu as été génialissime.
- Merci, toi aussi. Allez reprend des forces, va falloir que tu sois en forme au lycée.
- J'ai pas envie d'y aller dis-je me jetant en arrière posant ma tête entre les deux oreillers.
- J'aimerais te garder avec moi mais ça m'étonnerais que ta maman apprécie que tu sèches les cours, alors tu manges, tu te laves, je te prêterais des vêtements et après je te dépose chez ta mère. On aura d'autres occasions de faire la grasse mat' tous les deux, mais pas aujourd'hui.
.- Bon ok...mais ça me fait trop chier d'aller au bahut, en plus tu n'y seras plus...
- C'est mieux comme ça mon cœur
- Je sais mais c'est de ma faute.
- Bébé, ce n'est pas de ta faute d'accord? Je suis tombé amoureux de toi, je savais très bien que je ne devais pas mais j'ai enfreint les règles et je suis sorti avec toi mais si c'était à refaire je le referais sans hésiter. Je t'aime Tristan.
- Je t'aime aussi. Dis-je me blottissant dans ses bras quelques minutes.
Je m'attaque à mon petit déjeuner, j'ai vraiment trop faim. Je passe ensuite à la salle de bain, pendant que mon homme me trouve de quoi m'habiller, je crois que je vais oublier des fringues de rechange, à chaque fois que je vais dormir chez lui. J'adore porter ses vêtements. Une fois prêt, il me conduit chez ma mère. On se sépare la, avec mon chéri mais je vais le retrouver à la fin des cours.
Je discute quelque temps avec ma mère de ce qui s'est passé au lycée tout en préparant mon sac et elle me dit que Julian a pris la bonne décision en quittant l'établissement. Elle me dit qu'elle trouve ça horrible, l'insulte qu'il a reçue et me dit qu'elle sera derrière nous quoi qu'il arrive, je la serre dans mes bras la remerciant d'être la mère la plus compréhensive du monde et on monte ensemble en voiture. Je conduis quasi tous les jours pour me rendre en cour maintenant et je me débrouille pas trop mal.
J'arrive devant le lycée après un petit quart d'heure de trajet et cède la place à ma mère. Andrew m'attend seul devant le portail, j'arrive à sa hauteur et demande:
- Ils sont ou Baptiste, Medhi et ta princesse?
- Ils avaient des trucs à récupérer au casier. Du coup je t'attendais, alors ça s'est arrangé avec mon frère? J'ai vu ce matin quand je me suis réveillé que sa voiture était devant chez lui.
- Oui j'ai eu le temps de le rattraper, merci de m'avoir remonté les bretelles.
- De rien.
- En parlant de ça, j'aimerais lui faire un cadeau, pour le remercier de tout ce qu'il a fait pour moi et aussi pour m'excuser, comme tu le connais bien mieux que moi, je me suis dit que tu pourrais m'aider.
- Comme tu le dis si bien je le connais, et je sais qu'il t'a aidé parce qu'il est gentil et en plus parce qu'il t'aime et le connaissant il te dira que t'as pas à le remercier. Mais si tu tiens vraiment à lui offrir quelque chose, déjà la règle d'or, c'est de ne pas te ruiner. Il a pas envie du cadeau le plus cher possible genre vêtement de marques, bijoux tout ça quoi, il aime les trucs simple. Il est du genre peu importe le cadeau, c'est le geste qui compte. Musicalement, je sais qu'il a tous les albums qu'il aime, alors je pencherais pour un truc de déco, t'as du voir sa baraque, c'est de très bon gout.
- Oui c'est clair.
- Je pense a un truc, tu sais la fameuse photo que l'autre connard de Rémy a mis dans ta boite aux lettres enfin c'était Joey mais il s'est fait berné, bref, tu peux la faire encadrer. Comme ça ce cliché qui avait pour but de détruire votre relation montrera qu'au final, ce n'est pas le cas et ça deviendra pour vous un bon souvenir et puis je suis sûr que ton chéri trouvera ça mignon. Ça me fait bizarre de dire ça en me disant que je parle de mon frère.
- Oui je sais, que c'est assez spécial comme situation pour toi.
- Un peu mais en fait, ça me fait plaisir, parce que je me dit que si t'es en couple avec lui on pourra jamais se perdre de vue et si tu passes ta vie avec lui, nous on restera meilleur pote pour toujours, en fait même plus c'est comme si tu devenais mon beau-frère.
- Même sans ton frère j'aurais gardé le lien avec toi, je pourrais pas me passer d'un super pote comme toi.
- Pareil, mais j'avais jamais vu bouclette aussi heureux que depuis qu'il est avec toi alors garde le.
- J'en ai bien l'intention. Bon on rentre?
- Ça va on a encore cinq minutes.
- Ouais mais j'ai un livre de cours à récupérer au casier dis-je en entrant dans la cour.
Il me rattrape par le bras et me dit:
- C'est pas grave, je me mettrais à côté de toi et on suivra à deux.
- Tu sais très bien que la prof d'anglais veut qu'on ait nos affaires perso et la ça ferait trois oublis alors j'ai pas envie de me faire coller.
- Faut pas que t'y aille Tristan.
- Pourquoi? Qu'est-ce qui se passe?
- Rien faut pas que t'aille là-bas c'est tout. Ça va te faire du mal.
Je me dégage de son étreinte et part en courant alors qu'il me poursuit. J'entre en trombe dans le lycée, atterrissant directement dans le couloir ou se trouve, casiers, vie scolaire, salle des profs, bureau du proviseur et j'en passe. Je découvre avec horreur les atrocités écrit un peu partout, sur les murs, sur les portes...même sur l'extincteur alors que Baptiste, Medhi, Mégane, Ashley et d'autres élèves s'affairent à nettoyer.
- Je suis désolé Tristan, je voulais te faire passer par derrière pour que tu ne vois pas ça...c'est les deux ordures qu'on a amoché qui ont écrit ça, apparemment ils se sont introduit dans le lycée, hier soir, le concierge étant encore là, les a surpris...
Les larmes me piquent les yeux alors que je m'attarde sur les messages inscrits. Autre que pédophile, il y a aussi des " Une pipe ou une branlette, demandez au pion c'est gratuit" ou " Faites attention les pédo, ça peut vous prendre dans tous les coins" ou encore " Alors Tristan, il te l'a mise, t'a kiffé?"
Je me faufile à travers les élèves et entre dans la vie scolaire, il n'y a ni la pionne, ni la CPE, ils doivent être avec ses deux enculés. Je prends le micro qui sert à appeler les lycéens en qu'a de besoin et prend la parole laissant entendre mon monologue dans tout le bahut.
- C'est moi Tristan Montbrun...Vous le savez tous maintenant, je suis en couple avec l'ancien pion Julian. Contrairement aux saloperies qui ternissent les murs, je tiens à vous dire qui il est vraiment. C'est un mec bien, l'être le plus gentil que j'ai jamais connu de ma vie sans compter mes amis et ma mère qui sont géniaux aussi. Personne ne le sait ici mais quand mon père nous a laissé ma mère et moi, on a eu de gros soucis d'argent. Pour l'aider, j'ai dû faire un boulot, qui me plaisait pas du tout mais qui rapportait beaucoup. Je dormais 3 heures par nuit. Je vais pas vous donner plus de détails parce que c'est personnel mais grâce à Julian, j'ai arrêté ce travail et j'en ai trouvé un autre, et maintenant nos problèmes avec ma mère sont terminés.
Durant toute ces étapes il a été là pour moi, il m'a épaulé, m'a soutenu, m'a rassuré et au fur et à mesure je suis tombé amoureux de lui et lui aussi. On ne le voulait pas, ça s'est fait comme ça, l'amour ça se contrôle pas, vous le savez tous...Est-ce qu'on aurait dû prendre de la distance, attendre que je quitte le lycée? Ça aurait été plus raisonnable...mais on nous appris à tous les deux qu'il faillait qu'on écoute notre cœur, c'est ce qu'on a fait. Ni lui, ni moi ne sommes fautifs dans cette histoire, nous sommes juste deux êtres humains qui sont tombé amoureux l'un de l'autre et qui a le droit d'interdire ça?...
Si il y a une loi qui interdit ces relations, c'est surement qu'il y' a eu de vraies histoire d'abus par un prof ou un surveillant...et cette loi fait bien d'exister mais souvent il s'agit juste d'amour...et pour moi et mon chéri, c'est ça, on s'aime et peu importe si ça déplait a des gens, je l'aime de tout mon cœur et je ne le quitterais pas à cause d'eux. Sur ce, je vous remercie tous pour moi et pour Julian d'effacer les mots immondes qui recouvrent le lycée car ça ne devrait pas être à vous de le faire et je vous dis aussi, si vous aimez quelqu'un et que cette personne vous aiment en retour, ne laissez personne se mettre en travers de votre chemin.
Je ressors de la salle et je suis accueillis par des sourires chaleureux et des câlins de mes amis mais je sais que ça va prendre des jours avant que toutes ces phrases déguelasse s'estompent et même si j'ai dit ce que je pensais et que je pense avoir été entendu, j'ai pas la force de faire face à ça aujourd'hui et même dans les jours à venir. Je sors donc du bahut et calme Drew en lui disant que je vais juste voir ma mère.
Je fais un saut avant dans une boutique est achète un cadre vert pomme, comme les murs de la chambre de mon homme. Je prends ensuite le chemin vers ma maison, j'ai vraiment besoin d'air, besoin d'oublier ces histoires d'injures, de lettres anonyme, de chantage...j'ai besoin de partir loin de cette ville. Au fond Julian avait raison il faut qu'on s'éloigne, mais tous les deux, pour se requinquer et revenir fort et prêt à supporter les conséquences de notre relation. A peine ais-je passé la porte d'entrée que ma mère me sert aussitôt dans ses bras.
- Ton ami Andrew vient de m'appeler, il m'a expliqué ce qui est arrivé, je suis désolé mon poussin.
- Maman, je peux pas retourner au lycée...pas tout de suite.
- Tu peux manquer la fin de semaine, tu as de bons résultat, même meilleurs qu'avant, ce n'est pas si grave.
- J'ai besoin de m'éloigner d'ici...j'aimerais partir avec Julian, on en a besoin tous les deux après ce qui s'est passé. Pas très longtemps mais un peu plus que la fin de semaine, genre une semaine encore. Et pour le boulot je suis sur que Drew voudras bien me remplacer.
- T'as le bac, cette année mon chéri, je sais pas si c'est raisonnable...
- Deux semaines c'est rien dans une année et puis tu l'as dit toi-même je travaille bien, je t'en prie...je te promets qu'en rentrant, je me consacrerais à fond dans mes études et j'aurais le bac avec mention.
- En rentrant d'où? demande Julian en toquant à la porte que j'ai laissée ouverte.
- Je sais pas, ou tu veux, je veux qu'on s'en aille un peu tous les deux, j'en peux plus de tout ça... dis-je en allant me blottir dans ses bras.
Mes larmes roulent sur mes joues, je suis épuisé, fatigué de toutes ces histoires. Mon chéri me serre fort contre lui, dépose un bisou dans mes cheveux tout en me glissant a l'oreille " Drew m'a appelé, m'a expliqué ce qui est arrivé et m'a fait écouter en direct, le message que tu as dit sur les haut-parleurs, ça m'a profondément ému et moi aussi je t'aime de tout cœur". Je souris et me colle encore plus contre son torse alors que ma mère reprend la parole.
- Bon, d'accord mais pas plus que cette semaine et celle d'après. Julian, je te le confie, tu prends bien soin de lui.
- Je vous le promets. Je comptais partir à Londres, ma ville natale mais je vous tiendrais au courant si toutefois on change de destination et il vous appellera chaque jour sans oubli, vous avez ma parole.
- Je te fais entièrement confiance, tu peux me tutoyer, c'est plus agréable.
- Oui, tu as raison
- Merci maman, merci pour tout dis-je encore enlacé contre mon homme.
Avec l'aide de ma mère, je prépare ma valise, à la fin elle est juste énorme, c'est sur j'ai rien oublié. Pendant que Julian est au toilette, j'en profite pour récupérer la photo et la met dans mon cadre avant de le cacher dans ma valise tant pis pour l'emballage. Ni vu, ni connu, je repars avec mon petit-ami en disant à ma maman que je repasserais lui dire au revoir quand on partira. Une fois chez Julian, je l'aide à préparer à son tour ses bagages, il part à la salle de bain récupérer ses affaires de toilettes et je l'attends dans sa chambre. Son téléphone étant resté sur le lit vibre et s'allume affichant " Troy". J'attrape aussitôt le téléphone et lit le message, évidemment c'est de l'anglais mais bon je comprends et ça me gonfle.
Hi , Julian. That's me. I wanted to tell you, if you want, I can host you home, unambiguously course. (Salut Julian, c'est moi, je voulais juste te dire, si tu veux, je peux t'héberger chez moi, sans ambigüité bien sûr.)
Il revient dans la chambre et je me précipite pour lui dire:
- Je peux savoir pourquoi, ton ex Troy, te contacte et te dit qu'il peut t'héberger chez lui?
- Doucement, ne t'excite pas sans que je t'aie expliqué. Il m'a contacté récemment, hier matin après que je sois parti du lycée. D'entrée je lui ai dit que j'avais quelqu'un et que j'étais très heureux et que jamais je reviendrais vers lui. Il m'a dit juste qu'il voulait prendre des nouvelles, qu'il avait un mec et qu'il avait depuis longtemps fait un trait sur nous.
- Avoir un mec, l'a pas empêché d'aller voir ailleurs, il pourrait chercher à te récupérer.
- Non je ne pense pas et puis si c'est le cas, il peut toujours courir c'est toi que j'aime et il le sait, je lui ai un peu parlé de toi et de ce qui s'est passé au lycée et je lui dis que j'avais l'intention de partir surement à Londres, il m'a appris qu'il vivait là-bas et qu'il allait demander à son mec s'il était d'accord pour me loger quelque temps. Je lui aie dit que c'était pas la peine, que je me débrouillerais. Tu as le droit de fouiller partout si tu me crois pas, les messages sont encore en mémoire.
- Non, tu sais bien que je te fais confiance.
- Pourtant t'es jaloux dit-il en venant m'embrasser tout en m'allongeant sur le lit.
- Bah normal, c'est ton ex en plus mannequin, y'a de quoi et puis en plus tu m'as dit que c'était surtout son physique qui t'avais attiré.
- Le tien aussi m'a attiré et bien plus mon cœur, et je suis tombé amoureux de toi comme jamais je n'étais tombé amoureux avant et puis t'es bien plus beau, plus sexy et sacrément doué pour les câlins
- Plus que lui?
- Oui mon chéri, bien plus, mon plus sensationnel orgasme, je l'ai connu hier quand on a fait l'amour.
- Ça c'est du compliment, j'adore. Tu crois qu'il accepterait de me loger aussi?
- Tu veux aller chez lui?
- On fera pas mal d'économie et puis comme ça je serais sûr qu'il a pas l'intention de me piquer mon mec, parce-que perso son copain qui est soi-disant d'accord pour héberger un ex, c'est très louche.
- Peut-être que c'est un mec pas jaloux ou qui a super confiance en lui.
- Dis-lui qu'on vient tous les deux s'il est ok.
Il le fait et Troy accepte sans problème. J'appelle Andrew pour le prévenir pour le taf, et il me dit qu'il comprend que j'ai besoin de m'aérer et me dit qu'il me remplacera sans problème, ça lui permet d'être avec sa chérie. Avant qu'on ne prenne la route, je décide d'offrir mon cadeau à mon chéri.
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