39- It's not over
— Karen! Karen ouvre !
Non mais je crois que là le destin est définitivement contre moi !!! Dylan???
Je me fige et je ne sais pas quoi répondre. Ce n'est pas Karen !! Pourquoi pense t-il que c'est Karen??
Je me tais. Je me dis qu'il va comprendre que ce n'est pas Karen et qu'il va finir par s'en aller.
Mais alors là. J'étais loin du compte.
Dylan est bien plus fou que je l'imaginais.
— Mais pourquoi tu m'ouvre p...?
Et là il ouvre la porte.
J'hurle tellement je ne m'y attendais pas.
— Mais t'es complètement ouf ? Casse toi !
Il ne se fait pas désirer parce qu'il referme immédiatement ma porte.
Putain mais quel malade. Est-ce que Dylan vient tout juste de me voir complètement nue?
— Désolé ! Désolé! Putain jure t-il. Je ne savais pas que...
Je l'entends jurer et s'éloigner.
Et pourtant je l'entends revenir rapidement en courant.
Il ouvre de nouveau ma porte et la referme dans son dos.
Il m'attrape la bouche pour que je n'hurle pas. Je n'ai pas le temps de réagir, je ne saisis pas ce qui se passe pour le moment.
Alors ça, je n'étais pas au courant que Dylan avait des tendances sur le viol.
Je vois dans ses yeux qu'il me demande de ne pas hurler. Il a ce regard, comme quand on a peur pour sa vie. Je ne comprends pas trop pourquoi.
Je suis un peu perdue face à ce petit quiproquo. Je suis complètement à poil. Il est torse nu avec sa serviette complètement collé à moi.
— S'il te plaît, crie pas, me supplie t-il. Je t'expliquerai.
Avant que je n'ai le temps de comprendre quoi que ce soit, une surveillante pénètre dans l'espace douche et s'écrit:
— Il y a quelqu'un ? Tout va bien?
Il m'observe d'une façon si sincère, que je comprends qu'il n'est pas là pour se violer mais juste pour se cacher.
— Please, just shut up, Love.
Avant que je n'ai le temps de comprendre quoi que ce soit, une surveillante pénètre dans l'espace douche et s'écrit:
— Il y a quelqu'un ? Tout va bien?
C'est là que Dylan me laisse me dégager de sa prise. Il me laisse m'exprimer.
Si je suis perdue au départ, je comprends qu'en fait, il essaye de semer la surveillante. Mais pourquoi la semer dans ma douche? Il y en a une dizaine de disponibles !!!
— Euh, oui oui! Ca va. L'eau était juste un peu trop chaude pour moi.
— Vous êtes sûre? On vous a entendu crier dans tout le couloir, fait la surveillante.
— Désolée, de vous avoir inquiétée.
Elle souffle juste avant de s'en aller.
L'adrénaline m'avait fait oublier ce petit détail. Je suis à poil devant Dylan.
J'attrape immédiatement ma serviette et je l'entoure autour de moi, paniquée.
Quand je remonte les yeux, je vois que Dylan est clairement en train de m'observer. Il me fixe comme s'il ne s'en remettait pas. J'aimerais bien lui donner un coup de serviette mais là j'en ai besoin.
— Non mais vraiment dégage. En plus il y a plein d'autres douches disponibles pour te cacher?
— Eh, hurle pas s'il te plaît. Sinon cette connasse va de nouveau revenir. Et là je serai dans la merde.
— Mais Dylan, je me douche ! Qu'est-ce que je m'en fous qu'elle te retrouve. On s'en fou non? On a vingt ans qu'est-ce qu'elle peut nous faire? Dégage.
Il secoue la tête.
— Attends cinq minutes et je pars.
Je l'observe deux secondes et je comprends. Son air me dit explicitement " je me suis déjà fait choppé dans les douches des filles, si je me refais chopper ça va chauffer."
Je ne peux m'empêcher de soupirer.
Mais je remarque que son air descend de nouveau vers mon corps.
— Arrête ça. Arrête ça. Détourne ton regard.
— Je...
Il tente de contester le fait qu'il est en train de fixer mon corps, sauf que je le surprends de nouveau à m'observer. Il est pris en flagrant délit et il se retourne directement.
— Ok ok, désolé, souffle t-il.
— Depuis quand tu ouvres les portes d'inconnues sans qu'on te dise que tu puisses entrer? m'agacé-je en m'essuyant.
— Je croyais que c'était Karen moi. Elle m'avait dit de...
Il s'arrête dans sa phrase, se rendant compte que ce sujet est délicat devant moi. De toutes les façons j'ai compris ce qu'il insinuait et ça me dégoute. Je préfère qu'il ne dise rien.
— T'avais qu'à fermer ta porte avec le verrou de toutes les façons, se plaint-il.
— Ah parce que c'est ma faute ? Désolée d'oublier qu'il y a des psychopathes partout. Il n'y avait personne.
— Bon, me coupe t-il, je peux me retourner là?
— Mais pourquoi tu veux te retourner m'agacé-je de nouveau.
— Bah là je te parle de dos, c'est un peu relou.
— Je suis à poil Dylan.
— Non t'as une serviette, conteste t-il.
— Ca fait cinq minutes tu peux y aller non ?
Il souffle.
— Tu peux arrêter de me dire quoi faire ? S'il-te-plaît.
— Est-ce que tu veux que je hurle de nouveau?
— T'es morte si tu fais ça.
Mais il me prend pour qui? Je m'apprête à hurler quand il se retourne et me plaque contre le mur, sa main sur ma bouche.
— T'es vraiment une chieuse Love c'est pas possible.
Love.
Il le dit comme si tout était normal. Il m'appelle par mon prénom comme si tout était normal.
Il a cet air intense quand il me regarde, comme s'il jouait sa vie à l'instant. Sauf qu'il ne joue pas sa vie. Il en est loin.
Sa peau est collée à la mienne. Je suis toute chaude après ma douche et je ne suis pas insensible à ce contact. Malgré tout. Je ne suis pas insensible.
Dylan le ressent parce qu'il se recule immédiatement et cligne des yeux.
— Désolé... Je...
Il cherche ses mots mais il s'embrouille. Il finit par sortir sans rien dire.
Je souffle une fois qu'il est totalement à l'extérieur. J'ai le souffle coupé.
What did just happen?
****
Le lendemain matin.
— Bah alors ? t'en pense quoi?
Je cligne des yeux. Je crois que le temps d'un moment, j'ai oublié où j'étais. J'étais perdue dans mes pensées à repenser à ce moment gênant avec Dylan.
Beck m'expose son téléphone devant mes yeux et je suis surprise d'y découvrir l'image d'un garçon.
— Quoi? fais-je pas trop sûre de comprendre.
— Bah tu le trouves mignon ou pas?
Je regarde à peine la photo, mais je comprends qu'il s'agit d'un garçon que j'ai croisé cet après-midi. Du moins, sa tête me dit quelque chose.
J'hausse les épaules.
— J'en sais rien pourquoi?
Les deux filles m'observent avec un air excité, alors que je tente de me préparer pour la randonnée du matin.
— On voulait t'en parler hier soir, mais tu t'es écroulée avant nous. C'est notre pote, et il a grave flashé sur toi.
Je fronce les sourcils.
Flashé sur moi? A quel moment? Entre mon habit de ski de pingouin et mes milliers de pulls, je ne vois pas comment on peut flasher sur moi au ski.
Je relève les yeux au ciel.
— Mais non, vous racontez n'importe quoi. On s'est à peine parlé en plus, impossible qu'il flashe sur moi, réponds-je en brossant mes cheveux.
— Tu te sous estime, fais Cherry en soufflant.
Je soupire longuement.
— De toutes les façons, je ne suis pas intéressée, je suis bien seule. J'ai juste besoin de super copines, pas de garçon.
Elles râlent toutes les deux, mais nous n'avons pas plus de temps pour en parler. Nous devons y aller, on nous appelle dans le couloir.
****
Je ne sais pas pourquoi j'ai toujours pensé détester les classes de neige. Je pensais que ça ne me correspondait pas, mais je découvre à vingt ans que c'est une expérience exceptionnelle.
Les randonnées au petit matin, c'est tellement appréciable ! Nos chalets sont plutôt loin des pistes, donc on fait à peu près quarante minutes de marche en groupe pour s'y rendre et c'est très appréciable. C'est une bouffée d'air frais dans un paysage ressourçant.
On rigole toujours en chemin avec les filles, donc ce sont de bons moments. Ca fait longtemps que je n'avais pas été si heureuse d'avoir des amis.
Cependant, je remarque que les filles se lancent des regards parfois, que je ne suis pas sûre de comprendre. Mais je comprends rapidement. Elles interpellent un garçon qui marche à quelques mètres devant nous.
Il paraît surpris et se retourne. C'est le garçon de la photo de ce matin. Oh merde.
Il nous sourit et s'arrête pour rejoindre notre niveau. Je suis un peu gênée. Je ne sais pas s'il sait que je sais que je lui plais. C'est assez bizarre pour moi. On se connaît à peine. Je n'ai jamais eu ce genre de configuration où je sais que je plais à quelqu'un et que je n'ai aucun effort à faire.
Heureusement, je n'ai pas à faire la conversation. Il n'est pas à mes côtés, il est entre les deux filles. Je marche à côté de Beck.
Ils discutent mais je me fais toute petite, pas à l'aise du tout.
Et puis.
Les filles me font le plus gros des coups que je n'ai jamais vu:
— Bon, eh bien on vous laisse discuter tous les deux !
Au départ je ne comprends pas. Je me dis que c'est impossible que deux de mes amies, me laissent seule aux côtés d'un garçon à qui je plaît mais qui ne m'intéresse pas du tout.
Je crois qu'il hallucine aussi en entendant ça, parce qu'il a un mouvement de recul.
Je fais les gros yeux aux filles pour connaître leurs intensions mais elles me sourient et nous laissent pour rejoindre le peloton de tête.
Mais qu'est-ce qu'elles me font là???
Je jette un coup d'oeil derrière au cas où je trouverais quelqu'un pour me sauver de cette situation gênante, mais il n'y a personne avec qui je suis proche.
Je remarque juste Dylan pas très loin derrière, mais je ne suis pas sûre que pour fuir la peste, il me faille rejoindre le collera.
Fait chier. Je suis super tendue, car mal à l'aise, et pas prête du tout.
Heureusement, IL, débute la conversation.
— Ok, je suppose qu'elles t'ont tout balancé? fait-il ultra gêné aussi.
— Euh.... Je...
Je n'ose pas finir ma phrase. Ca dépend. Est-ce qu'il a donné plus de détails que ce que j'ai entendu?? Il rigole, voyant que j'ose à peine répondre.
— Ce sont vraiment des petits serpents ces filles, j'oubliais qu'elles savent à peine tenir leur langue.
Je rigole doucement, mais je reste gênée. Je ne sais toujours pas où me mettre !!
Finalement, IL, prend une petite respiration, pour se détendre. Il le fait cinq secondes avant de me tendre la main.
— Gabriel, en spécialisation médecine, et pote depuis bien trop longtemps avec Beck et Cherry. Je les aies connues en couche culotte si ça peut t'aider à dater nos rencontres.
Il se présente, et je lui souris. Ca me détend un peu de connaître enfin son prénom et de voir qu'il prend les choses en main. Il ne m'a pas trop l'air timide. Je fais enfin attention à ce personnage en face de moi.
Il est assez grand, blond, assez mince. J'aime bien les hommes un peu plus costauds donc ce n'est pas forcément mon style, mais il a de jolies pommettes et des traits très fins.
Je comprends que c'est à mon tour de me présenter.
— Love, en spécialisation économique, pote depuis un jour avec Beck et Cherry et ça sera surement le seul jour étant donné le coup qu'elles me font, rigolé-je un peu nerveusement.
— T'inquiète, si ça peut te rassurer, je ne suis clairement pas plus à l'aise que toi, plaisante t-il.
Le fait qu'on en rit, rend la situation moins gênante et moins pesante. On discute tranquillement pendant la balade et je le découvre un petit peu. Je comprends qu'il connaît les filles depuis leur naissance, qu'il est passionné par ses études en médecine, qu'il adore le ski depuis son jeune âge et aussi le basket: d'où sa grande taille.
En trente minutes finalement on discute bien, on se détend, on rigole et on se découvre. J'avais peur qu'il y ait beaucoup de blancs car l'on ne se connaît pas, mais au final, il a beaucoup de conversation donc mes craintes se sont vites dissipées.
Et finalement, ces trente minutes passent plutôt vite car bientôt on est en bas des pistes. Je comprends qu'on va devoir se séparer car il est plutôt piste noire et rouge, alors que moi je suis encore débutante, et je ne peux pas aller plus loin que les bleues.
— Si tu veux, on peut se prendre un chocolat ou vin chaud en fin d'après-midi? me demande t-il dès lors.
Je hoche la tête avec un petit sourire. Il s'en va avec ses amis en me faisant un petit signe de la main.
Ok.
Il faut que je débrief avec moi même.
Je ne sais pas quoi en penser, j'ai à peine eu le temps d'y réfléchir en fait.
Oui, il est mignon, même si ce n'est pas forcément mon style d'homme au départ. J'ai un peu peur aussi. Savoir que je lui plais m'effraie. C'est comme si, c'était trop...Simple? Je ne suis pas habituée à ça.
Et est-ce que j'ai besoin d'un mec en ce moment? Absolument pas ! Mais... je suis piquée par ma curiosité.
Parce que je suis dans mes pensées, j'ai à peine remarqué que je suis seule pour skier. Les filles ne m'ont pas attendue et je me retrouve comme une débile à poireauter. Une majorité des étudiants se sont déjà empressés de rejoindre les grosses pistes.
Et pour couronner le tout, je remarque que Dylan est aussi là planté comme un poteau.
Je me demande pourquoi il n'est pas allé rejoindre ses potes sur les grosses pistes et je me souviens qu'il est aussi débutant que moi. Il doit sûrement faire les bleues ou vertes.
Il jette des coups d'œil vers moi mais n'agit pas. Il est juste planté là se demandant sûrement ce qu'il peut faire.
Non, je ne skierai pas avec Dylan!!!
— Bon, on peut arrêter de se faire la gueule, s'il te plaît? souffle t-il.
Oh.
Dans toutes l'histoire, il me semble que c'est plutôt lui qui m'a lâché comme une chaussette que le contraire.
Je ne lui réponds pas. Je m'apprête à me diriger vers les téléphériques seule.
— Roh ça va, je t'ai vue toute nue, on peut dire que ça a enterré la hache de guerre ?
Alors là, je me retourne immédiatement le visage fermé.
— Non.
Il hausse donc les épaules.
— Ok, bah je te laisse apprécier tes pistes toute seule. Tu vas t'éclater.
Je l'observe avec un air mauvais.
— Ecoute, soit on passe un bon moment, ou sinon on ski tous les deux de nos côtés, sur la même piste, en s'évitant, et en galérant.
Je croise les bras. C'est vrai que c'est un peu nul de skier seule. Après avoir remonté la piste deux trois fois, ça pourrait devenir ennuyant.
— Ok, mais alors tu fermes ta gueule, réponds-je un peu brutalement.
— Hein pourquoi?
— Parce que ta voix m'agace, réponds-je simplement.
Il rigole doucement et se dirige vers les remontées mécaniques. Je le suis dès lors.
*********
— Mais putain Dylan! T'es vraiment nul!
— Eh épargne moi tes commentaires, je fais mon maximum !
C'est un enfer. Dylan est incapable de tenir plus de trois mètres sur son snowboard. Pourtant il fait du skate board !!
Je suis loin d'être pro, mais je ne tombe pas autant quand même !!
— J'aurais dû surfer seule, je le savais.
Il ignore mon commentaire et se relève pour la énième fois. Il est tout enneigé.
Il finit par glisser un peu et me rejoint enfin à ma hauteur.
Sauf qu'évidement, il n'arrive pas à freiner, donc il me fonce dedans. Et je tombe, avec lui. Là, je m'agace vraiment.
— Putain Dylan, tu fais vraiment chier.
— C'est pas en me criant dessus que tu vas m'aider !
Je me relève et je lui tends mes mains pour qu'il fasse de même.
— Me lâche pas! Me lâche pas!
Je lui tiens les mains, le temps qu'il trouve son équilibre.
— Putain, mais comment tu fais pour tenir sur ce truc toi, s'énerve t-il.
Non seulement je suis débutante, mais je dois apprendre la matière à un sous débutant.
Je prends une longue inspiration et je tente de mettre de côté ma rancœur.
— Bon, essaye de me suivre, fait comme moi.
Je glisse légèrement, et je le dépasse, il arrive un peu à me suivre sans tomber.
On doit faire une dizaine de mètres comme ça, mais cette fois ,c'est moi qui tombe. Je perds l'équilibre.
Sauf que ce débile ne sait toujours pas freiner ! Et il me rentre encore dedans. Je crie parce qu'il tombe sur moi.
— Bordel Dylan, je vais te niquer ta race ,je te promets !!
Lui, il a plutôt l'air de s'inquiéter pour moi. Je ne me suis pas pris son skate en pleine tête mais je l'ai raté de peu.
— Tu vas bien? Tu t'es pas pris ma planche j'espère?
— Non, mais tu m'épuises.
Il ôte mon masque pour vérifier que je vais bien.
— Tu ne veux pas qu'on aille boire un café plutôt? C'est super chiant le snow en fait.
— Boire un café? demandé-je sérieusement. Nous?
— Ouais?
Je reconnais les mannies de Dylan. S'énerver, me laisser tomber, et revenir en douceur comme si de rien n'était. Je pouvais accepter ça, lorsque nos disputes duraient 3 heures à l'époque. Sauf que là, ça fait 2 mois, et la raison de cette dispute est bien plus profonde qu'un " je te parle plus parce que t'as volé ma place en cours d'économie".
— Je croyais que tu ne voulais plus jamais avoir à faire à moi dans ta vie?
Cette phrase, lui ôte les mots de la bouche. C'est comme s'il se rappelait enfin notre dispute. Dispute peut-être insignifiante pour lui, mais moi, ça m'a blessé.
Il paraît un peu mal à l'aise, comme s'il n'avait pas les mots pour me répondre. Alors il grimace.
— Bon... Ca fait deux mois là... On peut peut-être passer à autre chose?
Donc un jour je le blesse, un jour il me blesse, et puis ensuite ça ne signifie plus rien? On passe à autre chose comme si de rien n'était?
Je n'ai pas envie de rentrer dans un débat. Pas maintenant. Je prends le temps d'y répondre :
— Non, je ne prendrai pas un café avec toi.
— Ok, je comprends, répond t-il simplement.
Il se relève enfin de son snowboard et il m'aide à me relever.
— Du coup maintenant, tu joues dans la cour des medecins? demande t-il très curieusement.
Au départ, je ne vois pas où il veut en venir.
Puis je comprends, petit à petit.
— Tu m'observes maintenant?
— Non, je te pose une simple question, fait-il sur la défensive.
Alors quoi on est redevenus potes et on se parle de nos futurs conquêtes réciproques??
— Je n'aborderai pas ce sujet avec toi, réponds-je fermement.
Il finit par soupirer longuement, un peu embêté, voyant que malgré ses efforts, je reste sur la défensive. Il s'apprête à rebondir, mais il comprend qu'il n'est pas en position d'argumenter avec moi. Pas aujourd'hui. Pas après tout ça. Je lui dois des excuses qu'il n'a jamais voulu écouter. Lui, il me doit des excuses de m'avoir laissée tomber comme la pire des chaussettes.
Alors il souffle longuement.
— Ok, as you want, Love.
****
YO
Bon désolée j'avais dit deux semaines, mais au final j'avais besoin de souffler un peu après les partiels avant d'écrire !
Joyeux noel à vous !!!
Prochain chapitre semaine prochaine !!
Votre avis sur ce chapitre?
Est-ce que vous sentez ce petit Gabriel ou pas du tout ?
Un retour de Dylan possible?
Vous avez eu quoi en cadeau de Noel ? hehe
Bisous !!!
Yona
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