Je passe à mon appartement pour récupérer mon auto cuiseur pour le riz et quelques ustensiles pour la cuisine.

Ce n'est que quand je remonte dans l'ascenseur que je me frappe le front, réalisant que j'ai oublié de passer à la pharmacie.

Quand j'atteind l'étage, il me prend d'un vertige et je suis obligé de m'asseoir sur le canapé un moment pour que ça passe.

Je devrai vraiment aller chez le médecin. Je me demande si Livai en connait un bien dans Tokyo. Il est dans cette ville depuis plus longtemps que moi.

J'ai passé la plus grande partie de l'après midi à faire à manger et à dormir.

Ce fût un appel qui me réveilla, je reconnus le numéro.

- Allô? Hanji?

- Salut Eren! Hem... Avec Erwin et Livai, on est sorti boire un verre, tu sais.... entre potes. Et Livai... a légèrement forcé sur la boisson. C'est pour te dire que je le ramène chez-moi, pas question qu'il rentre en moto.

- D'accord... dis-je un peu déçu d'avoir prépare à manger pour rien.

En arrière son, j'entendais les voitures klaxonner et la voix un peu défaillante de Livai qui se disputaient avec Erwin pour savoir qui allait lancer ses clefs le plus loin.

J'entendis Hanji paniquer, en leur criant de ne pas les laisser tomber dans le caniveau.

Je ne peux pas m'empêcher de rire.

- Bonne chance avec ses deux gamins, pour une fois que ce n'est pas toi...

-  Erwin! Reviens ici! Heu... oui pardon, je te laisse Eren. Dors bien.

Je l'entendis encore pester quelques secondes avant que la communication soit coupé.

Tout devient très calme, je pose le téléphone sur la table basse avant de m'enfoncer dans le grand canapé.

Toutes ces soirées que Livai a du passer seul dans ce bras appartement vide. Je n'ose même pas imaginer vivre plus d'une semaine dans cet endroit sans aucune autre présence humaine.

J'attrape un coussin et la télécommande.

Je choisis une série d'enquête policière, de quoi m'occuper avant que je m'endorme.

Quand je me suis endormi, la grande ville de Tokto battait encore son plein. Illuminée même en pleine nuit, par les grand grattes ciel.

Moi, je suis une toute petite chose dans cette agitation. Roulé en boule dans un canapé, à serrer mon coussin fort contre mon ventre...