Chapitre 3 ; Shopping
Après avoir expliqué le plus explicitement possible, je décide de les amener à leur première sortit dans mon monde. Une petite séance de shopping, car, après moult débat, ces bonhommes dormiront chez moi, devront être nourris et avoir de quoi se changer.
C'est avant de partir que je me rends compte, que la voiture de mon père, qui est la seule voiture à ma disposition, n'est pas assez grande pour accueillir quinze personnes.
J'appelle alors un ami qui conduit des minibus et lui demande de venir à l'arrêt XXXX le plus vite possible, car j'ai quatorze personnes, plus moi, à faire transporter.
Mon ami accepte, à mon grand soulagement, je vais donc prendre mon sac et les conduit à l'arrêt de bus.
Mon ami arrive, surpris par le monde que je traîne derrière moi.
Je lui explique que j'ai eu un imprévu amicale et que je n'avais pas assez de place dans ma voiture pour transporter autant de monde, mais que j'avais besoins de les amener en urgence faire des courses, car leurs bagages ont été perdus pendant leur voyage en avion.
Je sais que je ne devrais pas mentir, mais vous imaginez si je lui disais que des mecs morts, qui viennent d'un animé en plus, se sont retrouvé dans ma chambre par une belle mâtinée estivale... Il me prendrait pour une folle, c'est sûr.
Je me mets devant, comment j'en ai toujours eux l'habitude à cause de mon mal des transports, en plus après ce qui s'est passé ce matin plus mon petit-déj... je veux pas prendre de risque.
Les chevaliers d'or explorent le bus avant de chacun se choisir une place.
Je regarde comment chacun se place, et certaine combinaison me font penser à un détail que j'ai oublié d'évoquer auprès des quatorze hommes.
Je leur en parlerai plus tard, pour l'heure, leur placement m'arrache un petit rire, laissant la pression de la mâtiner derrière moi.
Pendant le trajet, je mets mes écouteurs et les plus belles musiques Saint Seiya dans mes oreilles.
La musique m'arracherait presque des larmes tellement que je suis tendu.
Je ne me laisse cependant pas aller. Je ne vais pas pleurer à chaque fois, mais, quand vient la musique des Soul Of Gold et des Hadès, je ne peux pas m'en empêcher cette fois.
J'essuie mes larmes du revers de la manche. Pourquoi tout devient plus compliqué d'un coup ? Je n'ai même pas avancé dans mon CV ou mon histoire et maintenant cette imprévue... mes vacances ne vont pas se passer comme prévu.
Quand on arrive à destination, je laisse les chevaliers descendre avant moi. Quand je sors à mon tour, je tends un billet à mon ami qui ne l'accepte pas.
« Tu vas probablement en avoir besoins... tu peux te laisser aller, tu sais, c'est pas une honte, je vous attends pour le retour. »
Je le remercie avant de me tourner vers mes nouveaux compagnons.
Je soupire. Je me sens tellement petite à côté d'eux. Je les contourne habilement avant d'entrer dans le magasin XXXX, premier magasin pour trouver de quoi satisfaire ces messieurs.
Je les laisse vagabonder dans le magasin, je vois beaucoup de personne sortit quand Aldébaran fait son entrée, ça ne m'étonne pas tant que ça.
Les vendeurs me fusillent du regard, furieux que j'ai amené quelqu'un qui fait fuir leurs clients.
Ce n'est pas ma faute si le chevalier du Taureau fait 2m10 quand même ? Je me faufile dans les rayons pour échapper à leur regard persistant et lourd de sens. Je vois les quatorze chevaliers regarder les vêtements sans grande conviction, c'est vrai que d'habitude, ils portent plutôt leurs armures et rarement leurs habits civils, qu'il porte d'ailleurs actuellement.
Je regarde vaguement les vêtements, je préfère sentir le tissu sous mes doigts.
Perdu dans mes pensé, je ne vois pas le chevalier du Scorpion arrivé. Il me touche l'épaule et je sursaute, parcourus par un frisson.
Je me tourne, rassuré de voir son visage.
« Faut pas me faire ça ! Je soupire, il y a un problème ? Si c'est les vêtements, nous allons faire d'autre magasin, ne vous en faites pas.
- Primo, tu ne me vouvoies pas, on doit avoir le même âge. Secundo, j'ai trouvé un truc, je peux te le montrer ? »
Je clos notre conversation en hochant la tête et en lui demandant de me montrer sa trouvaille. Il me mène alors à un t-shirt de couleur rouge, similaire à celui qu'il porte et vers un pull noir.
Je les prends tandis qu'il me les montre.
« Euh... il me regarde bizarrement, t'es sûr que ça te dérange pas d'acheter tout ça pour nous ?
- Disons que, quitte à être dans la bizarrerie d'avoir des hommes ressuscitée de bon matin, autant acheter à faire brûler le porte-monnaie... même si ça va faire mal, mais bon, je peux pas vous laisser vous balader nu et je ne pense pas que les affaire de mon père vous convienne. »
Je vais à la caisse accompagnée du Scorpion. Je lui demande d'attendre là, moi, je vais chercher les autres.
Je trouve Camus, Shaka et Mû dans le rayon des pantalons. Ils me montre chacun leur choix.
Shaka opte pour un pantalon beige et une veste assortie ainsi qu'un pull blanc.
Le jeune Bélier opte pour un simple pull jauni, de la même couleur que la tenue qu'il porte actuellement et une écharpe rouge pareil à la sienne, mais neuve.
Camus, lui, choisi un pull vert, plus foncé que le t-shirt qu'il porte et un jean simple et moulant.
Je leur pointe les caisses où Milo attend patiemment les autres.
Moi, je retourne chercher ceux qui déambulent dans la boutique à leur guise.
Je trouve Masque de Mort et Aphrodite dans le rayon des sous-vêtements. Je vois les deux chevaliers venir vers moi, je suis soulagé de ne pas aller les chercher dans ce rayon.
Quand il arrive à mon niveau, je constate que Masque de Mort a trouvé un pull noir simple tandis que le Poisson s'est trouvé une chemise noir violacé, comme ses roses piranha et un pantalon blanc identique à celui qu'il porte déjà.
Je les amène vers les autres et retourne chercher les autres.
Je trouve Aiolia, Aiolos, Saga, Kanon et Aldébaran dans un rayon en train de parler à une vendeuse qui semble apeuré face au Taureau.
Je m'approche et règle le malentendu qui était évidemment sur la taille des vêtements qu'avait choisis le grand chevalier.
Il trouva finalement un pull noir très simple et un jean accompagné d'une ceinture.
Les deux frères jumeaux, Saga et Kanon, trouvèrent des vêtements assortit, bien que de couleur différente.
L'aîné opta pour un pull violet tirant sur le bleu, tandis que le cadet prit un pull de couleur bleu clair. Pour compléter le tout deux jeans, exactement pareil.
Le jeune Lion trouva un pull noir avec une magnifique tête de lion dessus et un jean de couleur clair.
Son frère, Aiolos, trouva un pull et un t-shirt de couleur blanc avec des motifs or.
Je leur pointa la direction de la caisse tandis que je part chercher Shura que j'ai vue plus tôt dans un autre rayon (je sais même pas pourquoi je l'ai pas abordé plus tôt).
Je m'approche du Capricorne qui regarde un pull vert émeraude. Il l'attrape juste avant de me voir arrivé. Je lui demande s'il n'a rien d'autre et je le vois partir puis revenir avec un jean foncé.
Je l'accompagne en caisse, et au passage, nous tombons sur le vieux maître et le vieux bélier.
Il ont respectivement choisi un pull clair pour le vieux maître ainsi qu'un jean simple et Shion lui a choisi un
jean grisâtre ainsi qu'un pull beige avec un bélier dessus.
Une fois à la caisse, celui qui en est en charge regarde le nombre d'articles, dépité. Je lui demande alors timidement de mettre un sac séparé pour chaques hommes. Il ne prend pas compte de ma remarque et commence à fourré tous les vêtements dans le même sac. Je ne m'interpose pas, de peur de sa réaction.
Je vois alors le Poisson s'approcher du caissier et l'arrête dans son mouvement de scannage.
« Il me semble que cette jeune femme vous a demandé de séparer nos affaires, veuillez donc accéder à sa demande.
- Aphrodite, c'est pas grave ! J'essaye d'intervenir, mais il me glisse un clin d'œil.
- Je ne fais que mon travail, le caissier grogne, et je ne veux pas m'embêter avec des clients capricieux. »
Il se tourne vers moi avec un sourire mauvais. Je me sens alors aussi petite qu'une souris face à un chat.
« À moins que la petite dame accepte de payer double le prix de chaque sac ? Mais bon puisque vous...
- C'est d'accord ! »
Je sort mon porte-monnaie et sort le prix demandé. Aphrodite tente de m'arrêter, mais je lui fais signe que ce n'est pas nécessaire.
Le caissier me regarde surpris, mais heureux d'entendre les pièces tinter sur le comptoir.
J'attends qu'il ait fini de trier chaque article et donne les sacs à chaque chevalier correspondant.
Nous sortons du magasin et moi, je soupire d'être enfin sortis de cet enfer.
Aphrodite me rattrape alors que je me dirige vers le minibus qui va nous emmener ailleurs.
« Tu n'aurais pas dû céder à son chantage.
- Ce n'est pas grave, j'ai eu ce que je voulais. Et puis nous avons encore des courses à faire, il ne faut pas déprimer pour ça... je m'arrête et regarde l'homme, dis le plus beau des chevaliers d'or, dans les yeux, Merci d'être intervenue à la caisse. Si tu n'avais pas pris la parole, je ne me serais pas fait entendre... faut dire que j'ai souvent été discrète dans ce genre de situation.
- Ne me remercie pas. C'est normal vue ce que tu fais pour nous et puis... c'est aussi un peu ma faute cette situation. »
Je reprend le chemin jusqu'au minibus et puis je m'arrête encore une fois.
« Dis Aphrodite...
- Hum ?
- Non... Non rien. Je demanderai plus tard. Nous sommes arrivés allons-y. »
Tout sourire, je me dirige vers notre moyen de locomotion. Les chevaliers d'or se remettent exactement comme plus tôt et nous partons pour cette journée shopping qui risque d'être plus longue que prévu.
Au bout de quelques heures, nous sortons du dernier magasin de vêtement visité.
Je suis fatigué. J'ai grillé ma carte et mon porte-monnaie, et en plus, j'ai eu le cran de m'acheter des choses.
J'ai ensuite fait quelques courses pour pouvoirs nourrir tous mes invités.
Le minibus, qui nous a conduit toute la journée, nous attend patiemment sur le parking. Il s'arrête pour faire le plein d'essence, puis il remonte jusqu'à mon village.
Quand nous descendons, j'essaye encore de tendre un billet à mon ami, mais il refuse et part sans demander son reste.
Je me tourne et je vois les garçons avec tous leurs sacs de vêtement entre les mains. Cette vue me fait sourire. Je me tourne et mets une musique rythmée dans mes oreilles, une musique qui ne m'a jamais quitté en grandissant.
Je l'active et commence à avancer en rythme jusqu'à chez moi.
Je vois les autres me regarder et je leur fais signe de me suivre.
J'avance avec mon son. Les autres sont derrière moi à la traîne. Je rentre enfin dans mon jardin et cour en haut des escaliers.
Je chante les paroles à voix basse et alors que les autres me rejoigne, j'ouvre la porte et remet la musique et cette fois, je chante vraiment tout en enlevant mes écouteurs.
La musique résonne avec moi qui chante par-dessus. Les chevaliers rentrent et me regardent bizarre.
Cette fois, je m'en fiche. Je veux juste m'amuser et lâcher prise, alors comme s'il n'y avait personne, je danse dans le salon en vidant les courses.
Je range en rythme et je prend mon chien que je fais virevolter sous les yeux ahuris des autres.
« J'veux aller de l'avant, j'attends ça d'puis longtemps... »
Je clos la musique et continue de déballer mes courses.
Les chevaliers posent leur sac et déballent leurs nouvelles affaires. Je les rejoint et les envoie tout essayer.
Alors voyons, 14 divisé par une salle de bain, une pièce en plus, la chambre de mes parents et celle de ma sœur, ça fait quatre pièces, sachant que moi, je vais me changer et essayer mes affaires dans ma chambre... hum... ça fait quatre dans la chambre de ma sœur, j'y envoie les deux béliers (ironiquement, c'est son signe), la Balance et la vierge.
Je met le Scorpion, le Verseau et les deux Gémeaux dans la chambre de mes parents.
Le Taureau, et les deux frères, le Lion et le Sagittaire, vont dans la petite pièce.
Et enfin, je met le Cancer, le Capricorne et le Poisson dans ma... dans ma chambre.
La salle de bain étant de petite taille, je décide d'y aller moi, comme je suis seule.
J'enlève mon haut pour essayer le nouveau que j'ai acheté aujourd'hui : un petit haut noir moulant. Alors que j'allais l'enfiler, j'entends la porte s'ouvrir, je me tourne et voix le chevalier du Capricorne qui semble gêner d'arriver dans un tel moment.
Loin d'être gênée (surtout que je porte mon soutif) je lui demande ce qu'il veut.
« Je suis désolé de te déranger, mais j'aimerais savoir pourquoi on doit essayer nos affaires neuves ?
- Parce que, si ces mêmes affaires ne vous vont pas, nous pourrons aller les échanger et prendre la taille au-dessous ou au-dessus.
- C'est dommage que vos vêtements ne soient pas adaptables comme les armures... »
Il paraît nostalgique soudain. Je me tourne vers lui, après avoir enfilé mon pull (qui me va bien, soit dit en passant).
- Ne t'en fait pas Shura. Je suis sûr que si vous êtes revenue dans ce monde, vos armures vous ont suivis.
- Comment peux-tu en être sûr ?
- Je n'en suis pas sûr mais... quand vous êtes revenue à Asgard, vos armures étaient avec vous. Certes là elle ne sont pas auprès de vous... et à vrai dire, mon monde ne contenant ni magie, ni cosmos, je ne suis sûr de rien mais... je suis persuadée qu'elle ne sont pas loin et qu'on les retrouvera.
- Pourquoi ?
- Hein ? Je ne comprenais pas sa question soudaine.
- Pourquoi s'est-on encore réincarné ? Est-ce qu'on est destiné à vivre comme ça pour toujours ? Il semblais en proie à un doute immense.
- Je sais que vous auriez peut-être préféré le repos mais... c'est peut-être une occasion de vivre simplement.
- ... J'espère qu'on aura des explications cette fois-ci.
- Mais oui ne t'en fait pas, on trouvera. »
Le Capricorne quitta la salle de bain. Je continua mes essayages et tout m'allait.
Il en était de même pour les quatorze chevaliers. J'en était soulagé, ça m'éviterais un autre aller jusqu'au magasin.
Je me met alors à enlever soigneusement chaque étiquette. Les chevaliers sont occupés à gonfler les matelas achetés aujourd'hui. Il n'allait certainement pas dormir par terre.
Je m'occupe ensuite de coudre une petite étiquette avec le prénom de chaque chevalier sur leurs vêtements.
Je trie ensuite par couleur, les jeans et les sous-vêtements choisis par ces messieurs. Je met dans différent bac à linges acheté aujourd'hui, par lots et en plus, en promotion.
J'amène le tout en bas et fait tourner la première machine, ayant acheté deux autre machine, il y a un moment (merci maman), je m'attelle à laver les couleurs, les jeans, le blanc et je prépare le bac du noir.
Je met les produits, que j'ai également racheté en masse aujourd'hui.
Une fois l'étape machine faite, je monte, je démarre la Gègère ou Gertrude, mon aspirateur robot. Il commence alors à tourner dans l'entrée.
Je me dirige ensuite dans le salon où les chevaliers sont tous posés, ne sachant probablement pas quoi faire. Je leur propose alors de regarder un film.
Il choisissent Jurassic Park III qui est le seul de la saga à être dans le salon, je leur amène alors le premier volet et l'insère dans la console, lance la télé et la barre de son.
J'aimerais me joindre à eux, mais après avoir démarré le film, je me dirige vers la cuisine.
Là, je commence à préparer la fondue bressane pour ce soir. Je commence la préparation, mais soudainement la fatigue me rattrape.
Je me sens lourde et me remémore la journée. Elle fut exténuante, mais je souris, elle en valais la peine. J'ai fait des courses et les saints ont pu s'acheter des affaires.
Je retourne à ma préparation après m'être mis de la musique avec mes écouteurs.
Je remet une musique nostalgique pour moi. Je commence à marmonner les paroles tandis que, au même moment, je met l'huile dans la machine que j'ai posée sur la grande table du salon.
Les chevaliers me regardent faire tandis que je suis concentré sur ma musique.
Je pose les morceaux de poulet préparé sur la table et met les assiettes, les chaises en plus, et en quelques minutes, couverts, verres, entrées sont mis sur la table.
Les quatorze saints s'installent autour de la table et à nouveau, je constate des combinaisons évidentes.
Mû et Shaka sont côte à côte tandis qu'Aldébaran se met en bout de table avec le jeune Lion, Aiolia. Masque de Mort se met à la droite d'Aphrodite tandis que Shura se pose à sa gauche et qu'Aiolos se met à côté du Capricorne. Milo et Camus se mettent en bout de table et Shion et le vieux maître, Dohko, s'installe à côté de Shaka. Saga se met à côté d'Aiolos et Kanon se met à côté de son frère.
Je me met à la place restante, au côté du vieux maître.
J'explique aux chevaliers comment se servir de la machine, qu'il découvre pour la première fois.
Chacun commence à se servir et les discussions vont bon train. Tandis que moi, j'écoute d'une oreille, l'autre est déjà endormi.
Je prend tout de même le temps de savourer cette fondue bressane, mon plat préféré.
Une fois le repas fini, les chevaliers installent les matelas achetés et se dispersent dans les chambres.
Avant d'aller moi-même me coucher, je sort mon chien dans le jardin, je l'accompagne et profite de ce moment de quiétude pour admirer le ciel.
En ce magnifique soir d'été, il est dégagé et les étoile brille intensément. Je me tourne pour rentrer avec mon chien, mais je percute un torse.
Je relève la tête et vois le jeune Gémeaux, aussi connue comme le Dragon des Mers, Kanon.
« Il y a quelque chose qui ne va pas ? »
Il ne répond pas. Je voit qu'il tient quelque chose dans ses mains.
Il m'entoure alors de ce qu'il tenait, je comprend alors que c'est un manteau que j'avais porté plus tôt quand l'air s'était rafraîchi.
« Il fait frais le soir. Tu devrais te couvrir. »
Sans un mot de plus ni même un regard, il rentre dans la maison, me laissant là, béate.
« Merci... »
Il ne m'a pas entendu à mon avis, mais qu'importe. Je reste là, à fixer la porte, comme s'il allait ressortir, mais rien.
Mon chien s'appuie sur ma jambe, me rappelant à la réalité.
Rattraper par l'air frais et lourd des soirées d'été, je rentre à l'intérieur en serrant le manteau contre moi.
Je descend en bas pour éteindre les machines qui sont finies. Je met la machine de noir avec les dernier vêtement qui ne rentrait pas dans les autres machines.
Je commence à étendre le tout et décide d'attendre la fin des dernières lessives, puisque de toute façon, je ne dormirais pas maintenant.
Je serre encore le manteau que je n'ai toujours pas enlevé.
Perdu dans mes pensé, je m'aperçois soudain qu'il fait drôlement chaud. J'aère la pièce, mais rien n'y fait.
Je comprend alors que c'est inutile et la referme donc. Cette chaleur ne vient pas de la pièce, il est donc inutile d'ouvrir la minuscule fenêtre.
Une fois les machines finies et les vêtements étendus, je remonte me coucher.
Je m'affale sur mon lit. J'en oublie totalement d'enlever le manteau, mais je suis trop bien installé, je n'ai pas envie de bouger... j'ai chaud.
Je m'endors très vite et plonge dans le monde des songes.
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