Chapitre 28 : Un baiser ?
Adelaïde Sya
'Sortez avant que je ne fasses quelque chose de regrettable'.
J'ouvre ma bouche mais aucun mot ne sort.
Je me contente de me lever en trombe pour rejoindre ma chambre sans prendre le risque de regarder derrière..de le regarder.
Le roi il est vraiment mystérieux avec son regard sombre là..difficile de savoir à quoi il pense réellement.
Je lui suis reconnaissante d'avoir deviné ce qui me tracassait.
Je ne crois pas que j'allais avoir la force de lui faire part de mes pensées..devant lui mes mots tarissent dans ma bouche.
J'ai du mal à comprendre.
Il lit tellement facilement en moi à croire que je suis un livre ouvert.
... : Adélaïde tu devrais dormir maintenant. Demain on a du travail ma chérie.
Je tournes ma tête en direction de la porte et fais un sourire à ma mère.
Moi : Je vais dormir Yemma t'inquiète pas. Vas te reposer toi aussi.
Elle me rend mon sourire avant de partir et fermer la porte derrière elle.
Je vous passes 4 jours.
Aujourd'hui je commences à travailler dans l'entreprise de Sym Adam's.
Je prends mon déjeuner avec mes parents qui m'ont donné beaucoup de conseils pour cette première journée.
Quand je sortais de notre logement, Adéline est venue me souhaiter une bonne journée aussi.
Me voilà donc prête pour cette première journée de travail.
Plus tôt le matin, Sym m'a proposé de venir me chercher pour aller ensemble mais j'ai refusé car ce n'était pas nécessaire.
Je pourrai y aller seule j'ai toutes les coordonnées.
Je salues les gardes -ils sont devenus mes potes mdr- qui m'ouvrent gentiment le portail.
Le soleil brûlait légèrement ce matin.
J'avançais un peu en attendant un taxi quand une voiture de sport qui ne m'est pas si inconnue se gara devant moi.
Je feins ne pas l'avoir vu et continue d'avancer en ignorant les soudains battements de mon cœur.
... : Adélaïde ?!
Je sursaute intérieurement avant de me retourner lentement.
Quand je le vis, je perdis instantanément l'usage de la voix.
Je reculais doucement quand il s'était dangereusement approché de moi..
Omniscient
Une onde de chaleur se dispersa en elle lorsque son odeur musquée vint lui chatouiller le nez.
Dans la lumière vive, son visage hâlé était toujours marqué par ces traits sévères et cette ligne nette de sa mâchoire ombrée d'une barbe noire de 3 jours.
Comme un choc, elle s'avoua encore une fois qu'il était d'une beauté ténébreuse bien trop parfaite pour être réelle.
Maintenant qu'il était en face d'elle, la dominant de son un mètre quatre-vingt-dix, Adélaïde se mit involontairement à envier ces femmes qui ont un la chance de lui appartenir ne serait-ce qu'un instant.
Itiel : Bonjour..
Adélaïde : Bonjour votremajesté.
Elle fit la révérence d'un mouvement incontrôlé.
Itiel : Laissez moi vous accompagner, ça sera plus rapide pour vous.
Adélaïde : Non merci.. je vais me débrouiller.
Lui : Vous n'allez pas trouver de taxi ici miss Sya. L'entreprise est à 1 kilomètre d'ici vous le savez ça ?
Elle se frotta nerveusement le bras.
Elle savait bien que l'entreprise n'était pas à deux pas d'ici mais le simple fait de se retrouver seule avec le roi lui procurait un sentiment étrange.
Celui de rester sur ses gardes.
Itiel avait franchi le seuil de la gentillesse.
Hier quand elle était sortie précipitamment de son bureau, il pensait qu'une douche froide allait lui procurer repos.
Au contraire la température fiévreuse de son corps était toujours au maximum et encore plus maintenant qu'elle était devant lui.
Cette jeune femme était la tentation incarnée..pensait il.
L'innocence et la beauté qu'elle émanait lui apportait simplement un violent désir qu'il réprima difficilement.
Adélaïde : Ne vous dérangez pas pour moi votre Altesse. Je peux me débrouiller sans vous.
Un sentiment de frustration envahissait ses nerfs.
Aucune femme ne lui résistait et pourtant Adelaïde mettait tout en œuvre pour le mettre hors de lui.
Lui : J'insiste.
Elle souffla ce qui souleva une mèche qui pendait sur son visage. Cela le fit sourire légèrement.
Son caractère enfantin était une chose qu'il appréciait sans même savoir pourquoi.
Vaincue, Adelaïde s'assit sur le siège passager le visage tourné contre la vitre.
Itiel démarra la voiture fier d'avoir gagné cette petite bataille.
Adelaïde : Vous n'avez pas peur qu'on nous reprenne en photo ?
Itiel : C'est pour ça que vous ne vouliez pas venir avec moi.
Elle : Non ce..n'est pas ça.
Lui : Je n'ais pas peur mademoiselle. C'est plutôt ces journalistes qui sont apeurés après ce que je leur ais fais subir la première fois.
Adelaïde déglutit.
Elle se sentit coupable.
Elle : Quoi ?!
Lui : Ne faîtes pas cette tête ils ne sont pas morts.
Elle souffla de soulagement.
Itiel esquissa un sourire moqueur.
Lui : Enfin..pas tous.
Elle : Votre majesté enfin !
Un rire grave se fit entendre dans l'habitacle.
Il se jouait d'elle et cela l'amusait.
Son rire étant communicatif, Adelaïde commençait à sourire sans forcer.
Lui : Vous êtes tellement innocente Adelaïde. C'est bien la première fois que je rencontre une femme aussi..différente.
Elle baissa la tête sans pouvoir réprimer le rouge qui lui montait aux joues.
Itiel lui se délectait de l'effet que ses dires avaient sur elle.
Vingt-cinq minutes plus tard, ils étaient arrivés devant un gratte-ciel.
Sur la route, Itiel avait acheté incognito de la nourriture pour elle.
Ce geste l'avait touché fortement.
Et même si elle avait déjà mangé ce matin, le regard insistant de l'homme lui ordonnant de manger eu raison d'elle.
C'était bien la première fois qu'elle l'avait vu rire en sa compagnie et ce, plusieurs fois.
Elle n'oubliera pas ce tableau digne d'un peintre réputé de sitôt.
Elle : Merci..c'était gentil de votre part.
Lui : Tout le plaisir était pour moi demoiselle.
Elle se rendait compte de la chance qu'elle avait de se trouver dans la voiture de cet homme adulé qui lui manifestait de l'intérêt.
Son regard cherchait le sien.
Quand elle leva enfin la tête, elle le vit lever sa main puis la poser sur sa joue.
Elle eu un hoquet de surprise et son cœur commençait à tambouriner dans sa poitrine.
Le visage du roi se rapprochait lentement..très lentement, comme s'il cherchait vainement à se contrôler de peur de laisser son désir prendre le dessus sur sa raison.
Ses lèvres finirent leur route sur les siennes.
Elle ferma les yeux instantanément à ce doux contact avant d'y répondre timidement.
Il bougeait lentement sur ses lèvres et elle se surprit à apprécier ses caresses sur sa pommette.
" lorsqu'il sera lassé de toi, tu ne seras plus qu'un vieux livre posé sur l'étagère. "
Elle prit soudainement conscience de ce qu'elle faisait quand les paroles de Dorsaf lui vinrent à l'esprit.
Elle se retira brusquement de son emprise.
Elle : Excusez moi.
Furent ses derniers mots avant qu'elle ne détache sa ceinture à la hâte.
Elle sortit en trombe de la voiture et claqua la portière avant de passer les portes en verre sans darder un regard derrière elle.
Le laissant sur le trottoir dans l'incompréhension totale.
●●
Hey!
C'est vrai que comparée à mes autres histoires, celle-ci est lente en parlant du rapprochement des personnages mais ne vous inquiétez pas c'est voulu.
L'attente en vaut la peine!
Bisous.
JELLY_JESSY
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