Lui dire
- Quoi... ? C'est une blague, pas vrai ?!
Elle garde le silence.
- Shinobu ?! C'est une blague pas vrai ?!
Dis moi que tu plaisantes...
Shinobu : Désolée...
Je fixe un point dans le vide, comment ça se fait...
Mitsuri : Kirai... tu n'es pas obligée...
- Obligée de quoi ?
Mitsuri : De le garder...
- Mais bien évidemment que je vais le garder, c'est mon gosse sérieux. Et même, tuer un petit être vivant seulement en début de vie, je trouve ça tellement inhumain...
Mitsuri : Shinobu est inhumaine ?
Shinobu : Ha Mitsuri !
- Shinobu... me dit pas que...
Shinobu : Si...
- Je n'ai rien à redire dessus..
Nezuko : Il se passe quoi ;-;
Kanao : T'es trop jeune pour comprendre.
Nezuko : Ah ok.
Shinobu : Tu le dis quand à Obanai ?
- Pas maintenant le temps que on soit sûres.
Shinobu : Je te comprends.
Mitsuri : Vous êtes tellement adultes !!
- ... Logique ?
Un gros blanc a lieu.
Ellipse
- OBANAI DESCENDS.
Obanai : Quoi ?!
- J'ai un truc à te dire.
Obanai : Oui ?
- Je suis enceinte.
Un gros blanc s'installe.
Obanai : Ah.
- Ouais.
Obanai : C'est quoi ?
- Roh nan mais-
Je lui explique, il commence à rougir de plus en plus après mes explications.
Obanai : Donc... on va avoir un enfant ?
- Oui ?
Il commence à pleurer. C'est une chialeuse en faite ?!
- Pourquoi tu pleures ? T'es pas heureux ?
Obanai : Si.
- T'es sur ?
Obanai : C'était mon rêve.
Je mis du temps à comprendre.
- Heeeiiiinnnggg ?? Tu t'imaginais déjà en train de t'occuper de MON enfant ?! Mais ça va pas ?! Je m'occuperai de lui la première.
Il me regarde, sceptique.
Je m'assied sur le canapé, mais quand je veux me lever il me dis non.
On se regarde, quand il cède.
- C'est moi l'homme ici.
Obanai : On est gay alors ?
- T'es con. Tu le sais ?
Obanai : Oui ?
- Ah.
Je me prend à manger, des ramens. Wesh bien évidemment.
- T'en veux ?
Première fois que je lui propose.
Obanai : Ouais.
- Ok tiens.
Je lui donne, on s'asseoit. Il reste collé à moi toute la soirée.
Même dans le lit.
Partout.
Ellipse de 5 mois wsh
Je peux plus bouger. J'ai besoin d'aide pour aller aux toilettes maintenant.
Je commence à me lever et appeler Obanai, quand je sens une douleur.
- OBA-
Je tombe au sol tellement la douleur me foudroie, mon mari arrive paniqué. Son corbeau s'envole pour appeler Shinobu, qui arrive quelques minutes plus tard.
Shinobu : Ok Kirai, tu vas souffler d'accord ? Suis ma voix.
Je commence à souffler, Obanai me prend la main. Mauvaise idée pour lui, je vais lui broyer la main...
Elle me dit de pousser, ce que je fais. Ma vision se trouble, mais j'essaye de tenir bon.
Shinobu : Tu y es presque !!
Je continue de pousser, jusqu'à ce qu'elle me dise que c'est bon.
Shinobu : Ce sont des jumeaux !
Elle me donne mes enfants. Obanai me regarde, je le regarde. Son regard se pose sur notre fille, le mien se pose sur notre autre fille.
On avait choisi les prénoms à l'avance.
- Yuki et Kaya.
Shinobu : Ok !! Repose toi Kirai, tu en as besoin !!
Elle sort.
- T'as bien fait leur chambre, n'est-ce pas ?
Obanai : Heu...
- Vas faire la chambre.
Il prend ses jambes a son cou.
Je caresse la tête des enfants, Kaya ouvre les yeux.
Elle baîlle, réveillant sa sœur.
Obanai revient, les larmes aux yeux.
- Qu'est-ce qu'il y a ?
Obanai : J'ai cassé un truc...
Une veine apparaît sur mon front.
- C'est quoi ?
Il part et revient, avant de me donner une boule à neige.
- C'était pour quoi faire ??
Obanai : Pour mettre dans la chambre mais elle est tombée...
Je lui dis de s'allonger avec nous, ils prend les petites dans ses bras.
Obanai : C'est petit à cet âge là.
- Bah oui, c'est des enfants.
On avait mis un berceau dans notre chambre, il les met dedans et s'allonge avec moi. Ses lèvres s'aventurent sur mon cou.
- T'as pas intérêt.
Il m'embrasse a la place.
- Là c'est bien...
Submergée par la fatigue, je m'endors.
Le lendemain
Je me réveille, il est dix heures.
J'entends des pleurs près de moi, j'essaie de me lever mais je n'y parviens pas. J'arrive finalement à me lever pour retrouver Obanai en galère avec les jumelles.
Cette vision me fait rire, il me voit et me donne les jumelles.
Je les calme rapidement, il me regarde, ébahi.
Il me dis de regarder autour de moi, je remarque que la chambre est finie.
- Bravo, je suis fière de toi.
Yuki commence à pleurer. Je la prends et la nourrit, Obanai prend Kaya.
5 mois plus tard
Je m'apprête a rentrer, j'ai du aller en urgence chez Shinobu pour qu'elle m'examine. La nouvelle qu'elle m'a annoncé ma choquée au plus profond de moi. Comment il va le prendre ?
J'ouvre la porte en trombe, avant de voir ma famille sur le sofa.
- Obanai...
Il se lève et m'embrasse, je réponds puis mets fin au baiser.
- Assied-toi...
Je lui annonce. Aucune émotion ne traverse son visage. Après avoir fini de parler, il se lève, je me lève aussi. Il s'asseoit sur une chaise, me fait signe de m'asseoir sur lui. Je le rejoins et tressaille quand il pose sa tête dans mon cou et qu'il met sa main sur mon ventre.
J'essaie de parler mais il me fait signe de me taire.
Obanai : Tu avais peur ?
- Non... enfin oui...
Obanai : Pourquoi ?
- J'avais peur que tu le prennes mal...
Il ricane.
Obanai : Et que je m'énerve ou que je parte ? J'en serai jamais capable.
- Tu es content...??
Obanai : Plus que jamais.
Il m'enlace, je passe mes bras autour de son cou. On va voir les jumelles, elles mettent leurs mains sur mon ventre comme si elles avaient compris.
Les jours passent, puis les mois. On fête l'anniversaire des jumelles.
Ellipse jusqu'au soir.
Obanai et moi rejoignons notre lit, il caresse doucement mon ventre.
Je ferme les yeux quand une douleur me fait me crisper, ma respiration s'accélère. Obanai se lève, je lui prend la main.
- T'as pas le temps d'appeler quelqu'un, là...
Il comprend que je lui demande de faire sortir le bébé tout seul.
Je commence à pousser, il frôle plusieurs fois le malaise. Ma respiration se saccade, je vois flou, j'ai l'impression que ma vie défile devant mes yeux. Des mains se posent sur mes joues, me faisant ouvrir les yeux. J'ai cru voir Ai. Réveillée, je me concentre et essaie d'en finir.
Des cris de nouveau-né résonnent dans la maison, on entend des pas dans le couloir. Kaya court vers nous tandis que Yuki la suit à quatre pattes.
Elles écarquillent les yeux devant leur frère.
Kaya articule une phrase.
Kaya : F'est not... petit frè ?
- Oui votre petit frère...
Mes yeux commencent à se fermer, Obanai le remarque et met les petites dans leur chambre.
Il met Ayuki dans son lit, puis s'allonge avec moi. En n'oubliant pas de regarder les filles depuis la porte en verre.
Je me blottis contre lui, puis on s'endort.
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