Point de vue extérieure :

Hashirama : Ils vont le découvrir.

Tajima : Je les ai abandonnés il y a longtemps.

Hashirama était allongé sur le dos dans la clairière, regardant le ciel clair et sans nuages ​​et souffrant des sons émis par les oiseaux chanteurs. Mais l'anxiété sur son visage était balayée par un désir ouvert et sa main était à côté de sa tête sur l'herbe. Il était enserré par une autre.

La main dans sa secousse, et ce petit mouvement était aussi sonore que les coups rapides que cette personne portait si fréquemment dans le feu de l'action. Il pouvait sentir le pouvoir silencieux de ces longs doigts, faussement petits là où ils reposaient dans sa grande main.

Uchiha Tajima. Il était brut mais élégant mais brutal. Il était inflexiblement traditionnel mais allongé là à côté de lui de toute façon. La lumière du soleil filtrait pour mettre en valeur leurs visages et l'atmosphère était tellement, tellement disproportionnée. Une question s'attarda sur la langue d'Hashirama. Pas parce qu'il voulait une réponse - Tajima ne répondrait pas - mais simplement parce qu'il voulait entendre sa voix.

Hashirama : Pourquoi faisons-nous encore cela ?

Tajima : Arrête de poser des questions aussi ridicules.

Il n'y avait pas de réponse. Il n'y avait que la cruauté de la lumière du soleil et le châtiment de la main de Tajima tenue dans la sienne. Il y avait les brillantes forêts du Pays du Feu, étalées de vie comme pour imiter le désordre. Il y avait des heures de Konoha au loin et un plaisir fracassant dans la clairière.

Tajima n'aimait pas les arbres ; il préférait les vallées profondes. Mais même lui a cédé qu'ils étaient trop ouverts, trop visibles. Trop parfait pour un type de bataille, mais imparfait pour l'autre. On faisait confiance à la forêt pour cacher leurs secrets tandis que la vallée les mettrait à nu. La lumière du soleil s'estompa pendant à peine une seconde tandis qu'un gros oiseau croisait son chemin.

Hashirama : Je serai marié demain.

Tajima : Ne l'approche pas de moi.

Hashirama rit et le son résonna dans la clairière, se mêlant au chant des oiseaux toujours présent. Il inclina la tête pour observer le côté du visage de Madara, pour voir le regard mécontent dans ses yeux puissants et la légère ride de son front. Ses traits pâles contrastaient avec ses cheveux noirs et foncés. Parfois, Tobirama disait d'un geste insouciant de la main que les Uchiha se ressemblaient tous.

Mais il ne pouvait pas confondre Uchiha Madara avec quelqu'un d'autre s'il essayait. Sa présence silencieuse serait toujours là, le regardant avec des yeux contemplatifs et l'entraînant pour l'emmener dans la forêt, loin du village qu'ils avaient construit ensemble.

« Est-ce qu'Izuna ne verra pas quand tu reviendras ?

"Mon frère le sait. Je me fiche de le cacher."

Hashirama se redressa sur ses coudes, laissant l'homme allongé sur l'herbe à côté de lui voir la pointe d'appréhension dans ses yeux. Au lieu de livrer l'une de ses remarques coupantes habituelles, Tajima emmêla une main pâle dans le devant de sa chemise et l'attira plus près, pressant leurs bouches l'une contre l'autre avec une intensité stupéfiante. Un souffle chaud passa près de sa joue quand il se recula finalement.

Tajima : Il y a un avantage à ma façon de gouverner. Je commande leur loyauté.

Sa voix était dure et crue, mais la forme moulée contre lui était ferme, souple.

Hashirama : Tout comme je fais le vôtre.

Sur ce, la tension de la forêt éclata en une seule grande ruée. Il s'enfuit entre eux et secoua les oiseaux chanteurs des arbres, et les sensations des mains sous ses vêtements étaient bien plus puissantes que celles de l'herbe rugueuse contre ses jambes nues.

Et Hashirama s'est laissé arrêter parce que l'homme à côté de lui incarnait ce pouvoir et n'était pas facilement satisfait. Il a permis à Tajima de le diriger dans la danse qui était devenue si familière au fil des ans, une danse sur la musique des chuchotements silencieux et de la tradition brisée.

Fin.