Point de vue extérieure :

Mito cherchait juste des gens. Hashirama a gardé un œil sur la populace dans la taverne, essayant de ne pas trop s'emballer avec les bavardages des autres - ce n'est pas pour cela qu'il a été payé, mais l'annonce du recrutement a fait sensation, et il a commencé à écouter aussi : les marins rarement fait preuve d'une telle unanimité.

Ils ont dit : un gros score, bien sûr, le suicide. Ils ont dit : le capitaine est un salaud complet. Ils ont dit : il n'épargne ni les ennemis ni les siens. Hashirama attendit que le recruteur perde son sang-froid et lui gratte les poings, mais la fille hocha la tête avec un sourire.

Mito : Eh bien, c'est bon, dit-elle quand le grondement s'est calmé, si l'un de vous, bâtards, trouve ses couilles au fond de votre pantalon, vous savez où aller.

Hashirama était silencieux. Les mâts du "Scorching" pouvaient être vus à l'extérieur de la fenêtre, les voiles étaient ramassées, mais la frégate s'en fichait, semblait-il, elle était sur le point d'exploser au premier coup de vent et, ayant caressé le ciel avec un drapeau noir - se précipiter dans la mer depuis un port tranquille plus loin, plus loin, en avant. Hashirama voulait courir après lui.

Non, avec lui.

***

La fille était une personne âgée. Il l'a appris plus tard en s'inscrivant dans l'équipe. Le gars - joyeux, aux cheveux noirs, célèbre pour sa capacité à faire face à un filet de corde - lui a souri et a dit : Mito t'a amené, n'est-ce pas ?
Il s'est avéré que Mito a amené presque tout le monde. Le capitaine était respecté, il était admiré, mais c'était le travail du second de maintenir le moral de l'équipe.

Hashirama regarda sa peau brûlée par le soleil, ses cils courts et ses lèvres "sèches". Il l'a dit à Madara qu'elle manqué un peu d'hygiène.

Madara : Tu ne l'as juste pas vue en action, mon garçon. Hashirama ne discuta pas. Il avait encore tout devant lui.

***

Hashirama étudia son visage - frais, traces de peinture au charbon sur ses paupières - pendant que Mito changeait son pansement. Ses lèvres ne semblaient plus sèches. Elle sentait la fumée - si piquante, piquante, que Hashirama avait déjà réussi à se sevrer, bien qu'il en ait avalé beaucoup au combat.

Mito : Il y aura une cicatrice. Heureusement, l'œil a
survécu.

Hashirama gloussa. L'un des artilleurs a eu le bras arraché, le marin, qui a attrapé le sabre d'embarquement entre les côtes, a saigné sous les yeux, l'autre n'a pas compté ses doigts, mais il avait déjà inventé un trio de blagues à ce sujet (dont la blague sur l'impossibilité de démontrer le nombre de blagues sur les doigts) ... Mais ils ne bavarderont pas à ce sujet.

Ils diront : il a couvert le capitaine de lui-même. Ils diront : ce type est un silex. Ils diront qu'il... Hashirama attendit que Mito parle. Il voulait savoir, il avait besoin de savoir, car le capitaine Shisui, bien sûr, force le respect, mais l'équipe est l'affaire du second. Faisait-il partie de l'équipe ?

Mito resta silencieuse pendant un long moment, écrasant entre ses doigts un vieux pansement taché de sang.

Mito : Bien joué, dit-elle enfin, sa voix étrangement calme et calme, un vrai héros.

Hashirama a ferma les yeux, ce serait idiot de pleurer maintenant.

Fin.