Sur le lac calme, où tout se mire,
Les reflets dansent, doux zéphyre.
La torche vacille, ombre fuyante,
Sa lueur frêle, tremblante amante.

La lune, reine au voile d'argent,
Caresse l'eau de son doux penchant.
Ses rayons peignent, soie liquide,
Des ondes claires, à l’âme timide.

Le soleil, au crépuscule ardent,
Verse ses feux dans un flot brûlant.
L'or s'étend, éclat flamboyant,
Avant la nuit, s'endort doucement.

Les étoiles, perles dans la nuit,
S'égarent en points de soie qui fuit.
Leur lumière frêle, légère trace,
Sur l'eau dansante, s’efface, s’efface...

Chaque reflet, un monde en miroir,
Un secret chuchoté, fugace espoir.
Sur l'onde claire, tout se confond,
Lumières d’un rêve qui s'enfuit, profond.

Dans le silence, les reflets s’éveillent,
Chaque nuance, une histoire sans pareil.
Les ombres jouent, comme des fantômes,
Dansent et s’effacent, murmurant des poèmes.

Le vent léger, en souffles furtifs,
Emporte les éclats, les rires, les motifs.
Sur la surface, un ballet d'étoiles,
Des rêves suspendus, des espoirs qui s'étalent.

Quand la brume vient, douce et légère,
Elle étend son voile, caresse éphémère.
Les lumières se fondent en un seul tableau,
Une fresque vivante, un écho dans l’eau.

Les rives se penchent, curieuses et sages,
Ecoutent les secrets, portent les âges.
Chaque reflet, un souffle de vie,
Un moment de grâce, un instant d’infini.

Ainsi, sur le lac, les lumières s'entrelacent,
Échos d'un monde où le temps s'efface.
Les reflets chuchotent des vérités douces,
Sur l'eau, dans la nuit, le cœur se pousse.

Les étoiles veillent, témoins silencieux,
Des rêves qui voguent sous le ciel lumineux.
Et quand vient l’aube, au doux réveil,
Les reflets s'estompent, mais la mémoire éveille.