Lorsque le temps passe sans bruit
Et que les pleurs montent doucement
Je lève les yeux vers la nuit.

Lorsque la mort avance sans bruit
Je la regarde en frissonnant
Les yeux voilés je lui souris.

Mon âme se perd, sur des chemins tortueux. La lumière des étoiles guide mes pas. Mes yeux brillant se posent sur l'une d'elle. Et c'est alors que je la vois, belle et altière...

Le reflet de mon âme, ma lumière
Celle qui m'a le plus aidé
Ma soeur même sans le même père
Celle que j'ai toujours mais différemment aimée.

Même sans parler d'amour. Je recherchais ses yeux lorsqu'elle les détournaient. Je cherchais un peu de chaleur, du soutien dans ses bras. Une épaule amicale, la promesse d'une confiance...

Je souhaitais un lieu, le rêve d'une vie
L'espoir d'un espoir, avoir quelque chose
La douceur d'un regard plein d'envie

Je sens alors un souffle froid derrière moi
Il est tard, cela doit être l'heure
C'est pour cela que je lui tends les bras.

La mort l'emporte

C'était les mots de quelqu'un, un cri de cœur, un cri de peur.