Voilà enfin la suite de mes deux autres OS.

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MARCUS RASHFORD

Mes larmes continuent de couler et Virgil me regarde.

-Quesque tu as vécu Marcus ? Il faut que tu me parles. Je veux pouvoir t'aider, tout comme on m'as aider.

Je le regarde et continue de ma gratter la peau.

-Non stop Marcus !!

Je le regardes et me blottit.

-J'ai tellement peur mon dieu. C'est horrible de vivre avec ça si tu savais.

Il caresse délicatement mon dos et tente doucement de me détendre.

-Tu acceptes de me dire ce que tu as vécu ?

-Je.....on peux aller sur le lit s'il te plaît ?

-Oui bien sûr.

Il se lève et me tend la main, je la saisis et nous allons nous installer sur son lit.

-Bon ducoup parle moi. Prend tout ton temps surtout, je ne veux surtout pas te brusquer.

Je souffles un bon coup.

-Toute cette merde à démarrer lorsque j'avais 6 ans. Ma mère a un frère qui est donc mon oncle. Les attouchements de la part de cet homme ont commencer asser rapidement, l'histoire classique de l'oncle pervers, sauf que le miens est aller plus loin. Il m'as emmener voir ses "amis". Ils ont organiser une tournante lorsque j'avais 12 ans. Avant ça, pendant 6 ans ils se sont "contenter" de me faire passer de main en main.

Je me mets à follement trembler et Virgil essaye tant bien que mal de m'aider à me détendre.

-Me.....me scarifier était un moyen de me réapropier mon corps, un corps qui ne m'as finalement jamais vraiment appartenu.

-Je comprends Marcus, enfin non mais ça fais sens. Mais il faut que tu portes plaintes, tu ne peux pas rester comme ça, c'est impossible Marcus. Si tu sais que ton bourreau est en liberté, tu n'iras jamais mieux. Puis ta maman ? Elle ne s'est rendue compte de rien ?

Je secoue la tête en tremblant.

-Elle.....elle a toujours était très absente, je....je crois même que je n'étais pas un enfant désiré tu sais. Elle aurait su, je penses qu'elle n'aurait même pas réagit.

-Marcus, il faut qu'on aille voir les médecins. Tu pourras parler librement et la police sera appeller et tu seras entendu, il pourra même être arrêter. Ta maman pourra enfin sûrement comprendre.

Je commences à me renfermer sur moi-même.

-Laisse tomber Virgil, je ne veux pas en parler, ça ne sert à rien. On me laisserais jamais tranquille. Je serais toujour le gosse inutile, violer par son oncle et une dizaine d'autres gars.

-Tu n'est pas le seul enfant victime de viol ici. Il y a un groupe de parole si tu veux. On pourras y aller ensemble, j'y ai accès également comme j'ai étais victime d'attouchements.

Je me lève et tourne en rond dans la chambre et commence à tout jeter par terre.

Mes vêtements, mon lit, mon bureau, tout y passe.

Virgil se lève, me laisse faire ma crise et viens ensuite me prendre dans ses bras pour me calmer.

-Putain j'en peux plus, comment je vais faire si je ne peux pas me faire du mal.

-Ici ils vont t'apprendre à t'en sortir, à force de travail et de temps, tu vas t'en sortir.

-T'as mit combien de temps toi ?

-Oh je.....moi ça fais 2 ans et demi que je suis ici....

-Ah.....

Je joue avec mes doigts et fond en larme, tout en m'écroulant sur le lit. C'est tellement pour moi en si peu de temps.

J'ai peur de rester longtemps et de devoir livrer trop de chose sur ce que j'ai vécu.

Enfaite j'ai même pas peur, je suis terroriser.

-Marcus, regarde-moi. Je te promets de toujours t'aider et d'être prêt de toi.

-Non tu le feras pas ! Parce que tu vas m'abandonner comme ont l'as toujours fait avec moi.

Je pars en crise de panique et Virgil me met contre lui, le temps que je daignes me calmer.

-Marcus vien, on doit aller manger.

-Je veux pas.....

-Si, il faut que tu viennes, sinon ils vont penser que tu refuses de te nourrir et se sera pire pour toi.

-C'est un truc bon ?

Je lui fais une petite moue de bébé.

-Oui c'est courgette et nuggets. C'est l'un des meilleurs repas possible ici tu sais.

Un léger sourire prend place sur mes lèvres.

-J'adore les nuggets.

-Alors allons-y vite avant de ne plus en avoir.

Nous nous levons et il me rattrape par le poignet.

-Rhabille toi, on ne peux pas être dans les locaux torse nu.

Je rougis.

-Oh oui merde, pardon.

-C'est rien, ça arrive.

Je me rhabille donc rapidement et lw suis, dans le dédale de couloir que représente cet établissement à mes yeux.

-C'est dingue comme tout me semble impersonnel ici. Il n'y a rien pour nous rappeller que nous sommes des êtres humains.

Il soupire.

-C'est vrai que parfois ça peut-être déshumanisant, mais le personnel est vraiment gentil. Puis certains sont drôle aussi.

-Pour l'instant c'est vrai que le seul que j'ai rencontré, en a l'air.

-Sincèrement oui. J'espère que tout ce passeras bien pour toi ici.

-Toi, ça c'est passer comment ici ?

-Hmmm au début j'étais tétanisé, j'avais peur de sortir de la chambre sans mon sweat, de peur qu'on puisse lire sur moi et mon corps qui je suis. Puis après j'ai parler, eu beaucoup de rendez-vous chez le psychologue puis au final, j'en suis là.....

-À ne plus cacher tes tampons.

Il rigole et je le suis dans son fou rire puis nous arrivons au réfectoire.

Heureusement il reste le fabuleux repas et nous sommes servis.

Nous allons nous installer et deux autres jeunes hommes viennent compléter la tablée.

Je fronces mes sourcils, mais Virgil m'indique que c'est bon.

-Marcus, je te présente Arturo et Gareth.

Les deux hommes me saluent et je leurs répond poliemment.

-Alors Marcus tu es nouveau ?

Celui qui semble s'appeller Gareth met un coup de coude à Arturo qui se frotte les côtes.

-Aïe, t'es obliger de me faire mal comme ça.

-Oui parce que tu poses des questions débiles triple andouille chilienne.

-Eh !

Poue visiblement embêter le plus grand, il lui retire son élastique à cheveux, puis il se barre avec, à l'autre bout de la salle.

Je rigoles et pique un nuggets à Arturo. Virgil me regarde soudain avec de grand yeux.

-Euh, je serais toi, je le remettrais à sa place.

Je me met à paniquer et remet les nuggets à sa place.

Arturo reviens et je mords ma lèvre.

-Arturo, tu peux me dire pourquoi tu es ici ?

Il me fait un sourire carnassier......