m e n S o n g e s -prt2
pdv Yúna
Je stressais, je culpabilisais. J'avais fait de la merde là. Toutes mes potes m'avaient dit que c'était pas ouf que je trompe mon copain avec le premier mec que je croisais à chaques soirées. Mais c'est plus fort que moi, je me lasse vite. Et puis je connais pas le sentiment de tomber amoureuse... Pour Kirishima, j'avais juste une attirance pour son corps, ce qu'était ultra compréhensible, son torse, son dos, ses jambes. Une machine de guerre. Mais j'ai jamais trop aimé son côté possessif et père protecteur, comme s'il me contrôlait. Alors j'avais dérapé, plusieurs fois, d'abord avec un vieux pote à moi, puis une meuf qui m'avait fait doucement réfléchir à ma sexualité, puis ce mec à cette soirée. Ce blond cendré aux yeux si attirant. Je l'avais vu de loin, et sous les lumières ses cheveux paraissaient presque translucides, comme une auréole. Il avait une gueule d'ange ce con. Et sa boucle d'oreille qui scintillait à son oreille m'attirait irrésistiblement. Je pense que c'était la première fois que je ressentais autant d'envie envers une personne. Eijiro, à côté c'était pas terrible, mais contrairement au blond, lui il m'aimait. Alors je reste avec lui. Tandis que ce blond m'avait rejeté dès qu'il avait vu mon collier, quelle conne j'étais. Et pourquoi il m'avait fait une marque ce connard ? Bon je lui en avais fait aussi mais c'est différent. Putain c'est la merde. Pourquoi j'ai dit ça ? Eijiro était en rage contre ce mecs maintenant, il allait le fracasser, alors qu'en plus y'avait une énorme différence de gabarit. Le blond avait aucunes chances, en plus, faute de savoir son nom je savais qu'il était qu'en secondes, il a un ans de moins. Il allait se faire défoncer.
Je pourrais toujours courir après Eijiro pour tout lui avouer. Ça serait pas trop tard pour lui dire que je lui ai menti, et avec ça c'était presque sûr qu'il me quittera. En quelque sorte ça serait un soulagement. Mais j'ais pas envie que des rumeurs se diffusent sur moi, j'aime bien l'image de la meuf calme et gentille d'Eijiro que tout le monde me donne, et puis tout le monde aime Eijiro.
En plus il cache mal ses émotions, surtout quand il est triste. Je sais déjà comment ça allait se finir s'il apprenait que je l'avais trompé et mentis :
Au début, il le dira à personne par respect, puis cette pute de Mina s'en mêlera comme toujours, alors il lui avouera tout. Et Mina et sa grosse gueule le dira à tout le monde, et tout le monde boira ses putain de paroles.
C'est ça le désavantage de tromper un mec populaire aimé.
Moral : tromper son mec que si c'est un looser ou avoir un honneur. (On peut en acheter pour pas cher à Aldi).
Alors je m'étais faite une raison, j'allais rien dire à Eijiro, de toute façon c'était sûrement déjà trop tard, énervé comme il était, il avait déjà du casser la gueule de mon beau blonds depuis longtemps. Pauvre gars, il méritait pas ça. De toute façon même s'il démentait, personne le croira, j'étais une fille sympa et calme alors que lui, le peut de fois que je l'ai vus, tout le monde chuchotait des insultes sur son passage, sûrement à cause de son comportement de petite brute. Bref, arrêtons de parler de lui, ça me faisait trop réfléchir, j'aimais pas le malaise que ça me procurait. Sans m'en rendre compte j'étais descendue en bas, j'avais fait le tour de toutes les pièces et aucunes traces ni de mon beau blond, ni de mon mec. J'avais demandé à deux trois personnes et finalement c'est Midoriya qui m'assura les avoir vus sortir seulement tous les deux dehors y'a pas longtemps.
Je stresse un peu de son retour, et si le blond arrivait à le persuader qu'il était innocent, qu'Eijiro comprenait le bullshit ?
Non, impossible il est trop con pour ça... En fait je stressais de malade, je sentais mon coeur s'arrêter à chaque personnes qui passaient par une des entrée de la soirée. Fallait me calmer, que je profite putain.
Monoma au loin me regardé avec insistance, je souris. J'aime bien diriger les gens, c'est partis pour m'amuser un peu en attendant le rouge.
Mais avant il me faut un petit remontant. Pour me donner du courage. Petit ?
J'étais pas une grande buveuse, mais là c'était dangereux, à cause du stress et de mon mal-être j'avais tout rejeté sur l'alcool. Putain, ma tête tournée, j'étais heureuse. Des rires lointain (qui venaient sûrement de moi) faisait vibrer mes entrailles, ma gorge était sèche. Je sentais des mains sur moi. Une voix au loin. Monoma ? Je savais pas trop c'était qui mais il savait bien comment faire ressentir du plaisir rien qu'avec ses mains. C'était drôle. J'étais libre, c'était kiffant putain. La musique qui passait était un espèce de slow latino, fait exprès pour que les mecs mattent des culs légalement. On était jeunes, libres. Je le sentais au fond de moi, que plus tard ça sera pas pareil, je sentais la chance sous mes talons, celle d'être jeune, avoir rien à faire à part des conneries, style la tromperie mdr. Mais je m'en foutais, les jeunes sont comme ça de toute façon.
Tellement libre. J'en avais marre de me cacher dans mes mensonges envers tous le monde, ce que j'allais faire. C'est que dès le retour d'Eiji, je lui dirais tout. De moi même, comme ça c'est moi qui le quitte, c'est mieux dans ce sens là. Mieux pour mon image de femme forte.
Un second fou rire me pris subitement, et deux trois shot plus tard, j'avais pris la main de Monoma pour l'amener avec moi dans sa chambre. Elle était bien cette soirée finalement.
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pdv Kirishima
Je le regardais au loin, lui et sûrement ses potes, ils se faisaient passer des joints tout en rigolant fort. Seulement le blond ne rigolait pas, de loin on pouvais déjà voir qu'il avait ses éternels sourcils froncés. Et puis au moment où j'allais m'approcher d'eux. Le blond s'était levé de lui même de son canapé. Deux mètres plus loin, je pouvais déjà remarqué qu'il faisait facile dix centimètres de moins que moi. Je le regardais partir sous les provocations de ses "potes", lui demandant de rester, provocations auxquelles il a simplement répondu par sa silhouette nonchalante s'écartant avec deux doigts levés au ciel. Fuck
Directement je l'avais suivi, toujours autant mort énervé, et c'est en même temps qu'on étaient sortis du bâtiment.
Dehors il faisait beaucoup plus frais, ça m'aidait à réfléchir plus calmement et soulagé un peu un mal de tête qui commençait déjà à se faire sentir sur ma tempe gauche. Je regardais à gauche à droite, afin de visualiser un endroit plus calme pour lui niquer la gueule, heureusement à part deux trois types qui vomissaient leurs tripes dehors, y'avait personne. Fallait que je reprenne mes esprits avant que ce bouffon parte complètement, il était maintenant proche de la fin de l'allée et de son portail ouvert. J'avais beau regarder autour, y'avait pas de scooter qui trainait ou même un vélo. Il allait pas rentrer à pied quand même ? Remarque il habitait peut être pas loin, et c'est pas de le fracasser devant sa daronne qu'allait m'empêcher de quoi que ce soit. Je comprenais pas qu'on puisse faire ça à une meuf un jour. Ça m'échappe.
Devant moi le gars avait atteint la fin de l'allée, alors j'avais agis vite.
J'avais gueulé je sais même pas quel onomatopée qui ressemblait à peut près à un "Hey". Et j'avais couru.
Le blond s'était même pas retourné alors que j'étais sûre qu'il m'avait entendu, je continuais donc de courir vers lui, mais avant d'être arrivé à son niveau, le mec s'était déjà hissé, grâce à une acrobatie chelou , sur un des poteaux soutenant le haut grillage qui entourait la demeure des Monoma. C'était pas mal haut comme perchoir. J'étais arrivé jusqu'à lui, et ça me cassait les couilles parce que je devais lever la tête pour le regarder. Et puis pour se battre ça allait être un peu plus compliqué bizarrement. Je le regardais, un peu perdu pour la première fois, perdu dans ce que je devais faire, avant mon plan était un peu plus simple : l'isoler et frapper.
Putain j'ai jamais été un grand stratège.
Le blond, avait sortis une clope de sa poche, et la flamme de son briquet m'avait permis de voir quelques secondes les immenses cernes bleutées qui s'étirent sous ses yeux rubis. Cette merde a vraiment une tête de cadavre. On étaient placé presque sous le lampadaire de la rue. Il faisait frais mais j'avais pas froid avec seulement un t-shirt. Dernières nuits d'été...
J'avais toujours pas parlé, et il n'avait pas vraiment l'air perturbé de ma présence, fumant silencieusement sa clope de sa hauteurs, songeur. Il avait un pull vert large avec deux bandes rayées jaune et rouge au niveau du torse. Très friperie vibes tous ça. En bas, il portais un short, convenable, cette fois, mais il portait bien sûre des chaussettes longues de foot blanches, avec des baskets déglinguées de la même couleur. Out-fit de pauvre donc. Putain il avait vraiment rien pour lui, il devait avoir chaud en plus.
Fallait que je parle, je détestais le silence et j'avais comme la nette impression que ce bâtard se foutait de moi là haut, à pas me calculer.
• "Descend, faut qu'on parle."
Très sérieux pour moi mais ça passait, en disant ça, j'avais pas pu empêcher mes poings de se contracter, ressassant l'image de Yúna en larmes dans ma tête.
Le gars avait simplement claqué sa langue sur son palet, me portant un regard agressif. Il tira une dernière boufée sur sa clope, balançant sa tête en arrière, pour basculer brusquement tout son buste en avant, vers moi. Il avait un sourire mauvais posé sur son visage, un sourire moqueur et sûre de soit. Exactement une gueule de harceleur, en pensant à ça ma rage a dédoublé, ce blond à l'allure de diable posé dans la pénombre est haïssable, il représente tous ce que j'aime pas. Je vais lui niquer sa race putain. Toujours avec un regard rieur, qui rajoutait un peu de lueur dans ses yeux aux vaisseaux sanguins complètement explosés et à la rétine beaucoup trop dilatée, trouble, il me fixait.
Ce mec était le genre de crevard au regard condescendant. Il avait jeté son mégot à mes pieds, il était mal éteint.
Puis il avait pris la parole, de sa voix étrange, à la fois douce et cassante, c'était grinçant.
• "Pourquoi j'descendrais alors qu'tu veux juste me casser la gueule ? Connard, sérieusement t'a jamais frappé quelqu'un ? Hein dit ? Si tu veux défoncer un mec sans raison va pas l'appeler comme un fils de pute en lui courant après, fin j'sais pas ça parait logique. Tu connais l'effet de surprise ou même ça c'est trop te demander ? Sale merde putain."
Mon sang pulsait si fort dans mon crâne que je croyais exploser à tous moments. J'allais le frapper. Vraiment. Voir sa gueule en sang. J'ai jamais trop cautionné la violence mais ce garçon avait le pouvoir de me rendre fou.
Malheureusement avant que je réplique quoi que ce soit, le blond avait déjà repris son monologue d'enculé.
• " Je suppose que t'es venu pour ta meuf, vu ton collier de connard autour de ton cou... C'est le même que celui de ta meuf."
Il était intelligent bravo. Ce bâtard pris le temps de répondre à un message sur son téléphone avant de reprendre. Eijiro avait les muscles de ses bras en feu.
• " Je sais pas ce qu'elle t'a dit, mais ouais, je l'assume, on s'est un peu touché, mais dès que j'ai vu son putain de collier je me suis barré le plus vite que j'ai pu, même si t'a meuf me suppliait de rester. C'te connasse m'a fait un suçon aussi et j'ai du prendre son numéro sinon j'partais pas putain. D'ailleurs j'ai un de ses short si tu veux. Je te rassure, on était à l'épisode des sous vêtements, j'ai rien vus. Maintenant casse toi j'ai rien à voir avec toi. "
Il était complètement fou, putain à ce niveau fallait apprendre à mentir. En plus il osait insulter Yúna.
"Descends."
Mon ordre avait sonné comme le début d'une grosse emmerde, si il continuait j'allais le buter putain.
Bon s'il voulait pas descendre ce lâche, j'irais le chercher. Si je saute, je peux potentiellement atteindre son pied, j'aurais qu'à le tirer d'un coup sec pour le surprendre. Et le fracasser.
Mais bien sûr ça aurait été trop facile.
Le blond replia doucement ses jambes vers lui au moment où j'allais sauté, j'avais la rage. Il replia alors une de ses chaussettes vers l'intérieur, entre sa peau limite transparente (à cause de sa blancheur atypique surtout sous le clair de lune) et ses chaussettes. Un petit sachet été calé. Sachet violet hermétique. Il le pris avec deux doigts, puis sortis des feuilles OCB de sa poche arrière avec la même main. De l'autre, il se passait la main dans les cheveux, avec un air blasé. Bref, cette merde se roulait tranquillement un joint devant moi, et moi, je bouillonnait.
Il repris alors d'un ton agressif, et très provocateur :
• " Tu vas rester ici longtemps enculé ?"
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2175 mots
aouf j'ai écris beaucoup pour de la merde là ಠ_ಠ
-c'est pas clair et bien cliché comme on aime
N'hésitez pas à me dire votre avis et signaler les fautes de syntaxes, d'orthographes etc parce que ça puducul ça
LA SWUITE PREUCHEUNEUMENT 🤗
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