-CHAPITRE 14-
Bonsoir les filles (et les mecs, je vous vois :) );
Déjà, désolée pour la semaine dernière, le fait que j'ai pas publier mais petits problèmes familiaux...
Pour ce chapitre, j'ai longuement hésiter avant de le poster car "il ne sert a rien", en tout cas il ne fait pas avancer l'histoire mais j'étais très nostalgique de l'histoire de Crapule donc ça ce ressent. (je réfléchis a un tome 2 depuis un moment déjà, je vous en reparle sur mon book (commentez si vous voulez) ). et surtout, je voulais que vous compreniez le comportement de Prince envers Crap's&Jennah dans leur histoire. Les dessous quoi. Sa vision des choses.
Aussi, pour le bien de l'histoire, je vais devoir faire un point de vue de Zeynep, est-ce que l'idée vous plait (quoi qu'il arrive il sera la mais je veux connaitre vos avis).
Je pense que c'est tout.
Bonne lecture:
*.*.*
*-L'avenir des miens, au péril du tien.-*
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- Je peux te poser une question ? demande Zeynep en brisant le silence qui s'était installé entre nous. Rien à voir avec le jeu.
- Essaie toujours, je lâche entre deux lattes tirées sur mon joint.
- La première chose que tu feras en sortant ? le son de sa voix est quasiment inaudible malgré le silence de la nuit.
- Retrouver Maya.
*.*.*
Une semaine passe, deux semaines. Le temps s'écoule et j'ai toujours autant de mal à m'adapter à ma nouvelle situation. Deux ans passés en prison ça s'oublie pas aussi rapidement que je le voudrait. Je me retrouve très souvent à squatter des heures dans ma chambre jusqu'à ce que quelqu'un vienne me chercher. Des putains d'automatismes.
Aidé par Naïm, les recherches pour retrouver Maya s'intensifient. Notre duo, hors normes, puisque nous tolérons à peine la présence de l'autre, est une force a laquelle je n'aurai jamais pensé. Mes contacts aidant fortement, nous repérons la trace d'une fille, correspondant à sa description. La piste s'arrête près de l'Allemagne. Naïm doute de cette voie. Il ne pense pas que Maya serait parti aussi loin. Mais il ne connait pas son désir de partir, ni la haine qu'elle éprouvait pour ce quartier.
Durant les semaines écoulées depuis ma sortie, je rends visite à la mère de Maya, je renoue avec mon frère, Crapule, je passe le plus de temps de temps possible avec ma famille et je suis particulièrement présent sur le terrain. Au 4 Tours, on gère le business du quartier et de plus de la moitié de la ville, le reste appartient à Beram, Chef de gang du sud de la France. Il parait même qu'il est La Relève. Un titre honorifique dans le secteur de l'illégal. Je l'ai rencontré à plusieurs occasions, et en particulier alors qu'on était en « guerre ». On revendiquait tous les deux le territoire. C'est arrivé alors que j'avais décidé de reprendre le terrain pour nourrir nos familles. Avec quelques potes, on a délogé les hommes de B, s'en ai suivi de longues semaines de bastons et de menace. Nous avons fini par trouver un arrangement et délimité le rayon d'action de mes hommes. Une situation qui nous convient très bien finalement. Nous ne voulons rien de plus que de quoi payer les factures et quelques extras. Pas une vraie entreprise frauduleuse. Beram, Chef du sud de la France, est une option que j'envisage fortement d'utilisé. Nos rapports sont assez bon depuis que nous en sommes venus à notre accords mais je sais qu'il ne me fera pas de cadeaux. Ses services sont cher, plus que ce qu'un homme de classe moyenne puisse s'offrir. Mais à 95%, le résultat est concluant. Une carte que je garde en poche en cas de nécessité absolu.
Durant ses semaines, je passe un temps fou avec Zeynep. Elle l'a dit, et elle tient sa parole. Elle ne me lâche pas. A cette heure-ci, je ne sais toujours pas si j'en suis heureux ou pas. Si sa compagnie est un plus ou pas. Évidemment j'apprécie sa présence. J'apprécie nos discussions. Sa réflexion, son enthousiasme poussé, sa putain de beauté et tout le reste. Mais où est-ce que ça nous mène ?
Ce matin, je me rends chez Jennah. C'est la sœur de mon pote Youssri, que j'ai rencontré en prison pour mineur. Il m'a demandé de prendre soin d'elle. Jennah a vécu un truc bizarre dans sa ville et à déménager près de chez moi pour s'éloigner de son domicile et pour que je garde un œil sur elle. Je la connais depuis des années puisque j'ai passé plusieurs cour séjour chez Youssri. Sa famille m'a accueilli a de nombreuse reprise sans jamais rien demander.
- Bonjour, me salut-elle en me laissant pénétré son appartement. Je t'attendais pas aussi tôt, désolée je me dépêche de préparer le petit dej'.
- Juste un café pour moi, je grogne, car c'est la seule chose dont je suis capable au réveil.
- C'est prêt dans deux minutes, installe-toi vas-y.
Je m'affale sur le canapé du salon et presse les doigts sur mes yeux dans l'espoir vain d'endiguer la douleur du a une gueule de bois du turfu. Incapable de manger quoi que ce soit de peur de tout rendre, j'ai l'espoir qu'on bon café atténuera au moins mon mal de crâne.
- Tiens, me cri Jennah dans l'oreille en me tendant un verre et en prenant place près de moi.
- Arrête de crier putain, je grogne une fois de plus.
- Je crie pas, glousse-t-elle en sirotant son café au lait.
Je prends le temps de boire mon café et me réhydrater avant d'engager une vraie discussion avec elle.
- Tu t'sent bien au 4 Tours ? je demande en me tournant pour guetter ses réactions.
Je suis assez doué pour analyser les gens et je veux être sûr qu'elle répondra sincèrement à mes questions. J'ai besoin de vraies réponses. Surtout concernant sa nouvelle vie, son adaptions, et bien sur le rôle qu'à jouer mon petit frère dans cette histoire.
- Oui, très bien en fait. Je me sens vraiment en sécurité ici. Loin de... elle marque une pause et se reprend quelques secondes plus tard, loin de tous ces problèmes.
- C'est bien, je commente. T'sais que Youssri s'inquiète comme un ouf et même si tu l'rassure comme tu peux, il peut pas s'en empêcher. J'pense que si je lui parles ça l'calmera un peu.
- Un vrai papa poule, elle tente de blaguer mais la tristesse teinte sa voix.
- C'est un grand frère, c'est le pack complet. L'inquiétude, tout ça. La culpabilité aussi. T'sais qu'il se reproche ce qui t'es arrivé et dans cette situation j'aurai les mêmes réactions. C'est à toi d'le rassurer.
- C'est de ma faute Prince, il y est pour rien, s'exclame-elle dans un sanglot.
Et ce que je redoutais arriva. Des larmes. L'horreur. Comment réagir ? Que faire ? C'est pour ça que je déteste ce genre d'affaire. Comment faire cesser ce truc ? Des muqueuses qui lâche du liquide a n'en plus finir. Une fille dévastée. Des problèmes à la pelle. Une peine palpable. Tout ça, c'est vraiment pas mon truc.
- C'est la faute de ce batard de Brahim.
A côté de moi, je sens Jennah tressaillir en l'entente de ce prénom. Même s'il n'est pas là, et hors d'état de nuire, elle continu d'avoir peur de lui. Ce batard la traumatisée.
- Il a de la chance que j'étais en prison à ce moment-là. J'aurai pas réagi aussi pacifiquement que You. On aurait retrouvé son corps dans une forêt quelques jours plus tard, j'te l'dis.
- Il a réagi de la meilleure des façons, assure Jennah en levant le menton.
- Je sais, j'dis pas que ma solution est bonne mais j'aurai pas pu m'en empêcher. T'sais que You et toi vous êtes la famille. J'tue et j'meurs pour la mif, je balance en caressant distraitement mon tatouage au poignet en déplaçant ma montre.
- Je sais et je t'en remercie du fond du cœur, elle répond en clignant des yeux pour chasser les larmes qui s'y sont logées.
Je balaye ses remerciements d'un geste de la main et tente de relancer le sujet. Je ne veux pas la heurter mais on doit parler de Brahim. De ce qu'il pourrait faire s'il la trouve.
- Il a tenté de t'contacter ? Brahim ? j'insiste même si je sens que ce n'étais pas forcement nécessaire.
- Non, elle secoue la tête et ses cheveux dansent autour d'elle. Mais j'ai l'impression que le mec qui m'a frappé à un rapport avec lui.
Je laisse mes pensées vagabonder et assimile ce qu'elle vient de me dire. Si c'est le cas, si Brahim a un rapport avec son agression, je vais devoir porter une attention particulière à sa sécurité.
- J'pense que le mieux qu'on puisse faire pour l'instant c'est de te laisser seule le moins possible. J'ai d'ja parler avec ma daronne et elle t'aime grave, ça la dérange pas qu'tu passes du temps chez moi. Au contraire. Donc vas-y à fond, en plus j'sais que tu t'entends bien avec les filles.
- Oui Allah Y Berek, tu as une bonne famille et ta mère est au top.
Je souris vaguement devant ses compliments et remercie Dieu intérieurement. C'est vrai que j'ai une famille de ouf. Je suis content qu'elle s'intègre aussi facilement chez moi. Mais c'est surtout un gros rappel. Je dois connaitre les rapports qui la lient a Crapule.
- Et Crap's ? je largue la bombe en l'analysant du regard.
C'est subtil mais je remarque la surprise sur son visage. L'embarras aussi, due à la rougeur qui s'étend sur ses joues. Il y a un truc, je le sens.
- On est dans la même fac. Et on a des cours magistraux en commun.
- C'est tout ? je crache avec véhémence.
- Oui, on fait aussi la route ensemble. Il me dépose, elle ajoute faiblement, surement apeuré par ma réaction.
- Jennah, j'te préviens tout de suite. J'veux pas te voir avec lui en dehors des cours et de la maison. C'est rien d'plus que mon frère pour toi. Crapule, le frère de Prince. Compris ? j'abois presque et ça la fais sursauter.
- Oui, chuchote-t-elle en croisant les mains sur ses genoux pour les empêcher de trembler.
Elle est sous ma responsabilité. Crap's partage mes gênes. Les mêmes que notre putain de géniteur. On est condamnés à faire souffrir nos proches et je ne veux pas que Jennah en fasse partie. J'ai le devoir de la protéger, et si je dois le faire contre mon frère, je le ferais. J'ai déjà prévenu ce dernier un nombre incalculable de fois mais il a la tête dure ce petit con.
Je rode au quartier en début de soirée lorsque je reçois un appel de Zey. Celle-ci me propose une rencontre. Que j'accepte presque immédiatement. Presque. Il ne faut pas qu'elle comprenne à quel point j'aime nos petits tête-à-tête. Je fais semblant de réfléchir et fini par lui dire de me rejoindre à l'entrée du quartier.
***VOTES ET COMMENTAIRES...***
AUSSI LES FILLES, JE VOUS LAISSE MON SNAP. D'ICI QUELQUES SEMAINES INSHA'ALLAH (QUAND IL Y AURA PLUS DE MONDE) JE FERAI UN CONCOURS LA BAS. AVEC DES TRUCS A GAGNER.
inayaamani
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