Arme au poinG ✓ᵀᵃᵉᴳⁱ

☞ TaeGi
☞ BottomYoongi
☞ ⚠️Gunplay
☞ Totalement inspiré par (comme une dizaine d'autres futurs textes) le shooting de Tae pour Elle, dont je ne suis toujours pas remise.
☞ Le pontet est, sur une arme à feu, la boucle de métal protégeant la queue de détente d'une pression accidentelle.
☞ 2000<nombre de mots<2500









Il y a encore un mois, Min Yoongi, bientôt trente ans, n'était qu'un simple fleuriste, qui écrivait des histoires pour enfants en ligne, espérant un jour les voir publiées.

Un célibataire qui tombait toujours sur des hommes détestables, allant de l'infidèle, au mec violent en passant par le parasite.

Un homme potelé qui portait des jupes, de la lingerie, des chaussures à talons et maîtrisait parfaitement l'art du maquillage. Bien dans sa peau, malgré les années horribles que sa mère adoptive, obsédée par la minceur et les apparences, avec qui il avait coupé tout contact, lui avait fait vivre.

Aujourd'hui, il était le, soi-disant, seul héritier d'un criminel, à la tête d'un empire, retenu en otage depuis deux semaines, par un mercenaire aussi sexy que létal.

Un assassin qu'on avait chargé de le surveiller, voire torturer peut-être et éventuellement tuer, Vante.

De son vrai nom, Taehyung.

Le fait qu'il lui ait révélé ça, n'était-ce pas la preuve qu'il comptait bien le tuer ?

Qu'importe, après tout ça, il doutait pouvoir revenir à son ancienne vie.

Une vie où il ne léchait pas de 9MM, à genoux dans un motel désaffecté, perdu en forêt.

Le métal était encore froid, sa langue s'enroulant autour, la saveur de la poudre à canon et de l'huile, forte, prenante et nouvelle.

C'était la première fois de sa vie qu'il était aussi dur.

Le bout de l'arme fut pressé contre ses lèvres serrées, butant un peu contre ses dents, la voix dure et menaçante de Taehyung, résonnant dans la pièce. Le brun ordonnait, sûr de lui, le "non" ne semblant pas être une option. Mais Yoongi l'ignora, dans le seul but d'être contraint, bien que l'idée de frustrer un assassin armé ne semblait pas être une bonne idée.

- Ouvre, intima ce dernier, en lui saisissant le menton.

L'otage gémit, embarrassé d'apprécier autant, sa peau pâle rapidement parsemée de rougeurs, éclosant au fur et à mesure, telles des fleurs.

Le printemps était bien là, même dans cette chambre délabrée.

Il écarta les lèvres, accueillant l'acier entre elles, le sentant glisser contre sa langue pressée sur sa lèvre inférieure, suçant le canon en regardant son ravisseur à travers les mèches roses échappant à son chignon. Les yeux de Taehyung scintillaient dans la faible lumière. Il n'avait même pas pris la peine d'allumer quand il était entré, laissant simplement la porte ouverte pour que la lumière du couloir puisse se répandre. Ça accentuait son allure de prédateur, tout droit sorti d'une œuvre de fantasy. Il avait l'air sauvage, indomptable, irréel.

Terriblement tentant.

Sucer un flingue était plus compliqué que sucer une queue, la forme n'aidant pas vraiment, mais Yoongi comptait bien faire honneur à la réputation qu'il s'était taillée à la fac. Les tétons durcis par l'excitation, il ne ménageait pas ses efforts, les bruits obscènes qu'il produisait, accentuant ses rougeurs.

Taehyung, pourtant, apprécia clairement de l'entendre, tressaillant brutalement, incapable de cacher l'effet que ça avait sur lui. Voir son otage cajoler ainsi son arme, le tuait, sans aucun doute, de la plus délicieuse des façons. Il se montra alors plus brusque, plus direct, poussant le pistolet plus loin, le corps du fleuriste réagissant par réflexe, la panique d'avoir quelque chose si près de sa gorge, automatique.

Yoongi songea que le cran de sûreté était forcément en place, ou que l'arme n'était peut-être même pas chargée, mais dans le fond, il n'en avait aucune idée et c'était incroyablement bandant.

Bordel, même s'il s'en sortait vivant, il ne pourrait définitivement pas revenir à son ancienne vie.

Il fit de son mieux pour avaler la salive qui s'accumulait dans sa bouche, échouant la plupart du temps, pour finir par la laisser couler jusqu'à son menton, le pouce de Taehyung glissant contre sa peau. Yoongi sentait ce qu'il voulait, le comprenant avant même que ses longs doigts, lui procurant des frissons, remontent à l'arrière de sa tête. Il acquiesça délicatement, l'encourageant et le brun laissa échapper un gémissement qui recelait quelque chose de désespéré, avant de guider ses mouvements, prenant entièrement le contrôle.

Sa jupe plissée blanche remontée légèrement et ses cuisses débordant de ses chaussettes hautes roses, Yoongi cala bien ses mains sous ses genoux pour être sûr de ne pas céder à l'envie grandissante de toucher sa queue.

- C'est ça, suce bien, Princesse, gronda Taehyung. Je n'ai pas de lubrifiant sur moi.

Le fleuriste dut faire des efforts pour ne pas gicler dans sa culotte blanche en satin, assortie à la brassière sous son crop top rose. Taehyung resserra sa prise sur ses cheveux, le nourrissant centimètre par centimètre de métal brut, changeant régulièrement de rythme, haletant comme si c'était sa queue qu'il enfonçait dans sa bouche.

Merde, Yoongi était si proche de jouir ainsi, sans même se toucher, juste, car son ravisseur, avec qui il avait dû échanger dix mots en deux semaines, utilisait sa bouche.

C'est pour ça que lorsque le brun retira l'arme, il avança la tête pour la saisir à nouveau, un petit couinement pathétique échappant à ses lèvres luisantes de salive, mais une douleur vive au niveau du cuir chevelu l'arrêta net, Taehyung l'ayant retenu sans douceur par le chignon. Un filet de salive le reliait au bout du canon et le mercenaire l'étala sur sa lèvre, regardant sa petite bouche enflée et rouge, une lueur sombre dans les yeux. La lumière du couloir soulignait les traces du combat qui l'avait retardé sur le chemin du retour, il y a quelques jours, mais c'est la vieille cicatrice sur sa joue qui fascina, comme la première fois, l'otage.

S'il n'avait pas été, apparemment, le meilleur mercenaire du pays, Vante aurait facilement pu devenir le pseudonyme d'une super star. Il n'avait rien à envier aux mannequins à la une des magazines ou défilant sur les podiums du monde entier. Bien au contraire.

- Enlève ta jupe.

L'ordre sortit immédiatement le fleuriste de sa contemplation et de ses pensées inutiles.

Taehyung le souleva pratiquement du sol, en utilisant la prise sur ses cheveux, dans un baiser qui meurtrit davantage ses lèvres malmenées. La bouche du brun était chaude et douce, contrastant avec l'acier de son flingue, mais le baiser était affamé et urgent.

La fermeture éclair de sa jupe cassa, sous la violence des doigts de son ravisseur et Yoongi se retrouva rapidement sans le tissu froissé, sa culotte pendante à l'une de ses chevilles. Son sexe humide et dressé exposé, il n'eut pas le temps d'être embarrassé, Taehyung, qui les avait amenés sur le lit, le manipulant aussi facilement qu'une poupée, pour l'installer à genoux, cuisses écartées sur les siennes. Le mercenaire gronda, le son glissant de sa poitrine, que son blouson grand ouvert, ne cachait pas, à la colonne vertébrale de son otage, qui frissonna, la peau en feu.

Hésitant à s'asseoir sur l'entrejambe du mercenaire, en équilibre sur ses cuisses, aidé par la prise de ce dernier autour de sa taille, Yoongi hoqueta quand le pistolet glissa sur le drap, devant lui, se rapprochant du V formé par leurs jambes, avant de finir pressé contre son trou. La fraîcheur piqua vivement sa colonne vertébrale, remontant jusqu'à sa nuque, pour finir par faire tressauter sa queue. Inconsciemment, il tourna la tête, pressant son visage contre le cou de Taehyung. Le jeune homme sentait la poudre, le sang, la sueur et un parfum qu'il ne connaissait pas, mais apprécia immédiatement.

Ça allait faire mal, c'était évident.

- Tu en meurs d'envie, n'est-ce pas ?

Son ravisseur demandait et pourtant, ça ne sonnait pas du tout comme une question.

Tout ce qu'il reçut comme réponse fut un gémissement, la pression contre le petit trou de son otage, changeant, le canon légèrement incliné pour laisser un bord, à peine glisser à l'intérieur.

- Tu veux te faire baiser par l'arme de l'homme qui t'a enlevé, gronda le brun. Quelle salope !

Il haleta.

- Te faire baiser par mon flingue, putain ...

Sa phrase mourut dans un son étrange, entre le gémissement et le grognement, mais tous ces propos crus et vulgaires sonnaient comme les meilleurs des compliments et le fleuriste sentait son bas-ventre se serrer toujours plus délicieusement.

Putain. Oh putain de merde.

Taehyung poussait, sans relâche, n'essayant même pas de s'arrêter et le corps de Yoongi ne pouvait rien faire d'autre que s'écarter ; s'ouvrir sous l'intrusion. Ses poumons se remplir d'air, son ravisseur lui susurrant des choses qu'il n'était pas en état de comprendre. De petits mots qui semblaient étrangement doux, entre deux baisers tout aussi tendres.

Des "Princesse", des "salope", des "te faire pleurer" et "prendre soin de toi". Des mots qui n'avaient pas trop de sens ensemble, certains n'ayant même pas de sens du tout, au vu de leur situation et de leur relation otage, ravisseur, mais Yoongi ne s'en souciait pas, son corps entier tremblant, sensible jusqu'à la racine des cheveux, le moindre de ses nerfs voulant se rappeler à lui.

La pression à l'intérieur de lui était changeante, subtile, et il baissa les yeux pour voir la paume de Taehyung rouler contre la crosse de l'arme, ses propres hanches suivant d'elles-mêmes le rythme. Le pontet était pressé fermement contre l'espace vide entre ses couilles et l'étendue rose de son trou autour de l'ombre noire et mate de l'arme.

C'était vraiment, vraiment sexy.

Il ne put retenir un gémissement, son corps se resserrant autour de cette intrusion bizarre, essayant de comprendre pourquoi ça lui faisait tant d'effet. Sa queue coulait partout, sa longueur brillante dans les bribes de lumière aléatoires tandis qu'il bougeait, peignant son ventre humide avec la pointe dégoulinante.

Il sursauta lorsque Taehyung tira, juste un peu, le métal noir lisse, son bord s'y accrochant désespérément, avant qu'il ne le repousse à nouveau.

Ce n'était rien et pourtant, c'était mieux que tout ce qu'il avait connu jusque-là.

Lorsque Taehyung toucha ses mamelons, Yoongi réalisa, qu'à un moment donné, son haut avait fini par terre, permettant à son ravisseur de taquiner et de pincer ses tétons, lui arrachant des frissons électriques, qui faisait tressauter son corps, avant de rejoindre sa queue.

Le brun pressait sa bouche contre son cou, derrière son oreille, son souffle aussi fort et instable que son pouls, mais il fixait toujours le mouvement entre leurs jambes ; Yoongi pouvait sentir le poids de son regard sombre, aussi sûrement que la chaleur de son sexe contre sa colonne vertébrale. Il ne l'en blâmait pas ; il refusait également de détourner les yeux.

S'il avait attendu les secours les premiers jours, à cet instant, il ne voulait surtout pas qu'on vienne briser l'instant.

Il n'avait absolument pas envie d'être sauvé.

Un petit son, à peine audible au milieu de ceux qu'ils émettaient, permit au fleuriste de comprendre que Taehyung avait retiré le cran de sûreté. Il ne savait pas pourquoi il était aussi sûr de lui, alors qu'il n'avait aucune expérience avec les armes, mais il en était certain ; autant que du fait que le pistolet n'était pas chargé.

C'était complètement ridicule, suicidaire même, de faire confiance à un tueur qui vous a enlevé, mais c'est ce que Yoongi fit. Il se pencha plus fort contre la friction à l'intérieur de lui, poussa la garde contre ce qu'il y avait là, qui lui faisait tant de bien, regardant le doigt de Taehyung s'étirer et s'enrouler, comme une promesse, autour de la gâchette.

Il allait jouir si fort, putain.

Yoongi s'agitait, ivre d'adrénaline, une main s'enfonçant dans la hanche de Taehyung, l'autre s'agrippant à son crâne, tentant de s'accrocher, de tenir bon, alors qu'il se sentait prêt à s'effondrer d'une seconde à l'autre. Son ravisseur haleta, enfonçant brutalement le pistolet en appuyant sur la gâchette et Yoongi jouit. Il jouit longtemps, intensément, son corps entier se libérant.

C'était tellement bon. Meilleur que tout. Incomparable.

Quand le brun retira l'arme, il eut envie de protester, mais il était à bout de souffle, et même son sanglot ne put trouver la force de se libérer. C'est les yeux fermés qu'il entendit le pistolet finir au sol et sentit son ravisseur passer une main entre eux pour sortir sa queue de son jean. Il ne put même pas réagir quand il pressa sa langue entre ses lèvres ou ses doigts en lui, alors il se contenta de gémir et de sucer salement la bouche de Taehyung.

L'autre main du brun, toujours plaquée sur la hanche de Yoongi pour le retenir, il utilisa ce dernier pour stimuler sa queue, ne cessant de se frotter et de cogner contre le bas de son dos, de petits mouvements rapides chauffant la peau pâle, parsemée de rougeurs, vite recouvertes par du sperme, giclant comme s'il ne comptait pas s'arrêter. Les gémissements incompréhensibles de Taehyung se muèrent en « putain » réguliers, jusqu'à ce qu'il relâche son otage, tous deux basculant immédiatement sur le matelas.

Yoongi, allongé sur le côté, avait encore deux doigts épais qui écartaient son trou sensible, mais il ne s'en plaignait pas, appréciant la douce brûlure. Dans son dos, Taehyung caressait de sa main libre sa poitrine, pinçant le pli du bourrelet entre son ventre et son estomac, puis ses poignées d'amour. Se penchant, il déposa un baiser sur ses lèvres.

- C'est le truc le plus bandant que j'ai vécu, souffla-t-il contre la bouche gonflée.
- Et pourtant, tu tues des gens pour vivre, rétorqua l'otage, paupières closes, se sentant glisser vers les bras de Morphée. Je me sens vraiment exceptionnel du coup.

Taehyung rit, amusé par cet étrange fleuriste.

- Et sinon, tu es uniquement branché flingues, ou tu accueilles d'autres armes dans ces jolis petits trous ? susurra-t-il, ses doigts pressant en lui, pendant que d'autres glissaient entre ses lèvres.

Là, Yoongi avait les yeux grands ouverts.







Vous n'avez pas fini de voir le Tae de Elle dans mes histoires 🫣

Merci beaucoup pour votre soutien. Je n'ai pas encore dépassé mon problème avec ces textes, mais voir que vous passez un bon moment et lire vos messages, me motivent vraiment. Vous êtes formidables Mes Précieux Rayons de Soleil.

Je n'oublie pas les pairings promis, donc si le votre n'est pas encore là, ne vous inquiétez pas, ça va venir. De plus, dans certains cas, ils viendront plusieurs fois faire un tour du côté de ce recueil.😉

Faites attention à vous

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