A pas de loup, furetant das tous les coins, il ouvrit un à un les tiroirs de ce grand bureau. Armé de sa lampe torche. Soudain, le plancher craqua sous le poids de son corps, et il se stoppa. Il vit une lumière s'allumer, et d'autres pas que les siens se firent entendre. Alors, il se dirigea vers la bibliothèque, et à l'aide de l'ampoule de sa lampe, il éclaira les nombreux livres qui étaient disposés sur les étagères et fit semblant de chercher un bouquin à lire pendant la nuit. Sylvain essaya d'apercevoir à qui appartenait ces jambes qui auparavant l'avaient surpris. 

Il s'agissait en réalité de l'une des pensionnaires, insomniaque depuis le décès de ses parents. Elle se nommait Lise, et avait les cheveux lisses et courts au niveau de la nuque. La robe qu'elle portait était ornée de lignes dorées, soulignant ses hanches, et lui arrivait au dessus du genou. Léger, ce vêtement avait les manches en dentelle et faisait office de chemise de nuit à Lise. Tout son corps était frêle, mais joli et ses jambes avaient la qualité d'être longues et fines. Enfin, son visage était rieur et doux, un sourire timide et des yeux malicieux. C'était comme cela qu'on  connaissait la petite habitante de l'internat. 

Sylvain poursuivit son expédition, afin de trouver le document par lequel il était administré dans cet établissement. Il réouvrit le tiroir si sacré, par chance il n'était pas fermé. La clé, étonnamment, était restée sur le rebord du bureau. Aussi, il dinstingua un mot, une note où était inscrit : "Amener doc Thernieu". Or, ce nom, c'était le sien. Il se dépêcha de chercher son dossier. Il n'y était plus. Sylvain retourna encore et encore chaque porte document que le tiroir contenait, encore et encore, inutilement. Il arrêta toute action et courut jusque dans la salle de bain de sa chambre. 

La porte de son dortoir était entre ouverte, et son voisin de lit était lui aussi absent. Son coeur battait fort contre sa poitrine, et il respirait de façon saccadée. Des questions se noyèrent dans son esprit encombré. Comment allait-il faire pour se faire adopter maintenant qu'il n'avait même plus les papier pour rester là ? Cette question allait rester ancrée dans son esprit, comme la blessure que son cœur avait subit.