Coucou, je vous poste enfin le dernier chapitre avant l'épilogue de cette fiction qui m'a pris énormément de temps à écrire, plus que je pensais. Toutefois, j'espère que vous avez apprécier votre lecture et l'histoire en elle-même. Dites-moi en commentaire vos moments préférés et votre chapitre favori. Je serais curieuse de savoir ;) 

Ces derniers jours, je suis en pleine réflexion sur l'écriture de ma nouvelle fanfic et j'ai tardée à sortir ce dernier chapitre qui est hyper long pour bien tout clôturer l'histoire globale. En prime, je vous sortirais l'épilogue dans quelques secondes. 

J'espère que ça vous a plus et merci beaucoup à tout ceux et celles qui ont lu jusqu'ici ! Ça me touche énormément de voir tout ça dans mes notifications quand je me connecte. Ça me fait chaud au coeur ! 

On se retrouve à l'épilogue, dans les commentaires et sur ma nouvelle fanfic en cours.

À bientôt ! 

Bonne lecture ~📖✨

oOoOoOoOoOo

Percy accourra vers elle, la prit dans ses bras et lui fit un câlin tout en soupirant de soulagement. En entrant, ils brisèrent le cercle, mais Odile ne disparaissait pas puisqu'elle en était pas liée. Alycia émit un gémissement de douleur et de fatigue. Percy l'éloigna de son buste et leur regards se croisèrent. Alycia lui sourit en fermant un œil.

— Je suis contente de te retrouver, avoua-t-elle.

— Moi aussi, Aly'...Moi aussi, avoua Percy en rougissant.

Alycia lui sourit et Percy l'aida à se relever. Clifford grogna en voyant ce spectacle. Annabeth pointa une flèche vers Yseult, Grover brandit sa dague vers Arthur qui avait déployé lui aussi son arme blanche et Percy, mit légèrement derrière lui, sa dulcinée en brandissant sa nouvelle épée sur Clifford. Ce dernier se mit à rire ce qui fit sursauter tout le monde.

— Qu'est-ce que vous pensez faire, jeunes gens ? tonna-til.

— Vous arrêtez ! lui répondit Grover fermement.

Le rire de Clifford résonna, à nouveau, autour d'eux les laissant ébahis en voyant ce comportant étrange de la part de leur ennemi.

— Avec une flèche, une épée et une vulgaire dague ? Vous croyez être plus drôle ? Vous tournez un film ? se moqua Clifford.

— On est plus fort ce que vous pensez, lui répondit Alycia.

— Tais-toi, sale sorcière.

Alycia recula surprise et baissa la tête, l'insulte l'ayant touchée en plein cœur. Immédiatement, Clifford mit Odile derrière lui pour la protéger, celle-ci ne disant rien, elle ne fit qu'observer tristement. Clifford leva ses deux mains et des halos bleutés se montrèrent autour de celles-ci montrant sa puissance. Il projeta un filet bleu translucide qui se sépara en deux grosses mains et qui enveloppèrent Grover ainsi qu'Annabeth tout entier avant de les propulser plus loin. Annabeth essaya de se relever, mais sous le choc, elle retomba au sol, évanouie ainsi que Grover qui resta assis contre un muret qui s'était fissuré contre son choc. Grover émit un gémissement de douleur et il grogna de mécontentement avant de masser son omoplate droite due à la douleur qui le traversât.

Percy les regarda, tour à tour, et son sourire disparu laissant place à une rage folle qui l'envahit lorsqu'il croisa les yeux noirs de Clifford dans les siens.

— À votre tour, garnement, dit Clifford.

Percy brandit son épée et se mit à courir droit sur l'alchimiste. Celui-ci croisa le regard d'Arthur qui lui hocha la tête et ce dernier sourit méchamment. Clifford tapa dans ses mains et des disques bleutés vinrent trancher l'air afin de propulser Percy contre le torse d'Arthur qui l'empoigna, mettant sa dague sous la gorge de ce dernier qui releva la tête pour échapper à la pointe de la dague. Alycia lâcha un hoquet de surprise.

Elle était à nouveau seule.

— Je pensais qu'on allait pouvoir être amie...mais apparemment, je me trompais ! dit une voix féminine.

Alycia la reconnue et vit Yseult s'approcher d'elle rapidement pour lui asséner un coup de poing qu'elle esquiva. Alycia canalisa sa magie dans ses mains et un halo rosé se transforma en une sphère qu'elle propulsa contre Yseult. Celle-ci la reçu en plein ventre et la fit se propulser contre la table des ingrédients. Yseult s'évanouie à cause du choc.

Alycia se mit en face de Clifford, ne montrant pas qu'elle tremblotait de peur, elle fronça les sourcils et pinça ses lèvres, essayant de montrer une détermination sans faille. Elle s'abaissa et positionna ses pieds pour combattre à main nue. Des halos rosés se formèrent autour de ses mains moites. Elle sentait son cœur battre à tout rompre par l'angoisse de faire une erreur stupide. Alycia croisa le regard de Percy qui lui hocha la tête d'encouragement, ne pouvant pas l'aider au risque de voir sa tête tomber sur le sol. Il attendait le bon moment pour agir.

Alycia agit aussi vite que possible. Elle amena l'une contre l'autre ses deux mains, alignant pouce contre pouce et les deux halos rosés s'unifiaient. Elle fronça les sourcils, ferma légèrement les yeux et en criant pour extérioriser sa colère, elle propulsa la sphère rosé qu'elle venait de formée pour qu'elle envahi de plein fouet Clifford. Pour autant, il trancha la sphère d'une main comme si celle-ci était une épée à double-tranchante. Clifford agit immédiatement à revers et lui envoyant un coup de fouet qui la fit flancher et tomber à genoux sur le sol. Alycia releva la tête en déglutissant, et sentie un picotement lui parcourir les genoux. En se redressant, elle vit qu'elle se l'était égratigné. Un fin filet de sang dégoulina de sa blessure, mais elle ne s'en préoccupa guère. Elle commença alors à survoler tout le monde par ses marches translucides qui s'allumèrent comme un escalier magique et qui la fit monter plus haut.

En pleine hauteur, Alycia voyait tout en grand. Elle déplaça les bougies au sol pour les projeter contre Clifford qui se protégea avec un bouclier.

— C'est tout ce que tu peux faire, Alycia ? Je m'attendais à mieux de ta part ! Tes parents seraient mécontents de toi en te voyant aussi vulnérable, lui cria Clifford.

Derrière Alycia, Yseult se remettait de ses émotions et fit valdinguer un bout de la table sur la jeune sorcière qui tomba de ses marches qui se cassaient dans un tintement de verre.

— Aly' ! l'appela Percy horrifiée.

Alycia cria et créa avec sa magie une nouvelle plate-forme pour l'aider à attérir sur le sol. De retour sur la terre ferme, elle fusilla Yseult qui lui sourit. Alycia mit une de ses mèches derrière son oreille et essaya de reprendre le contrôle sur la situation qui dégénérait. D'une main, elle fit plusieurs minuscules sphères rosées et les fit propulser contre Clifford. Elle avança et se mit à courir pour lui asséner un coup de pied ainsi qu'un coup de poing. Elle fit ce que lui avait appris Percy. Clifford esquiva tout ses coups et son regard sombre fit frissonner Alycia qui finit par se faire reculer.

De son côté, Percy asséna un coup de coude à Arthur qui perdit son regard sur le fils de Poséidon. Percy désarma Arthur et prit sa dague qu'il lança contre Clifford. Celui-ci l'esquiva, mais la lame perfora son tissu de son haut noir et entailla son bras droit. Clifford émit un son de douleur. Quant à Grover, il aida à relever Annabeth qui s'était réveillée entre temps.

— Comment ça se passe ? demanda-t-elle, fébrile.

— Plus ou moins bien. Alycia se débrouille mieux avec ses pouvoirs. Elle ne perd pas le contrôle sur eux et Percy vint de se sortir de son pétrin. Je pense qu'on s'en sors pas si mal, lui répondit Grover.

— Il faut trouver un autre moyen de s'en sortir et de l'empêcher, à nouveau, qu'il fasse du mal, déclara Annabeth.

— Je veux bien, Annabeth, mais s'il y avait déjà un moyen, cette femme ne serait pas encore-là, réfuta Grover.

— Cette femme ?

Annabeth releva la tête pendant qu'elle se massait le haut de son crâne qui ressentait, toujours le choc et son regard se planta sur la jeune femme qui se trouvait derrière Clifford. D'ailleurs, celle-ci ne sembla pas s'apercevoir de leur présence. Annabeth analysa la situation et sut que Clifford protégeait plus que tout la jeune femme derrière lui qu'attaquer Alycia.

— Cette femme...semble importante pour lui. C'est égoïste, mais on doit en jouer pour nous avantager, dit Annabeth.

Annabeth reprit son arc et ses flèches, elle encocha une flèche et se mit en position pour tirer. Elle resta concentrée et tendit son arc. Elle décocha la flèche qui fendit l'air en un bruit assourdissant qui bourdonna son oreille gauche. Ayant plisser un œil pour tirer, Annabeth observa sa flèche se faire esquiver par Clifford et se faire planter contre un tronc d'arbre.

— Si tu voulais le toucher, c'est raté, dit Grover.

— Non. Je voulais voir ce qu'il allait protéger. Il a reculé cette femme aux cheveux d'or pour la protéger et il s'est prit une égratignure au bras gauche. Il se l'est prit au dernier moment.

— Ce qui veut dire...qu'on doit bel et bien s'en prendre à cette femme ?

— Ça ne m'enchante pas, mais on le doit. Pour nous s'en sortir.

— Ou bien...on doit casser un objet qui relie cette femme à Clifford ? Il doit bien avoir un point d'ancrage lui aussi, non ? Sinon, comment il aurait fait ressusciter cette femme ?

— Grover, t'es un géni !

Grover lui sourit grandement en entendant ce compliment qui lui touchait énormément et Annabeth se mordilla la lèvre inférieure tout en observant ce qui l'entourait, essayant d'analyser et d'identifier l'objet en question. Au même moment, elle prit une nouvelle flèche et la glissa contre son arc, prête à tirer. Elle voulait aider ses amis, plus que tout au monde. Alors qu'elle vit Alycia administrer une nouvelle sphère qu'elle lança sur Clifford et que celui-ci l'esquiva, Annabeth vit que ce dernier fit relever le pan de sa cape noire en un coup de main avant que la sphère rosée d'Alycia n'explose sur le sol près de ses pieds. Celui-ci grimaça et regarda intensément sa poche.

— J'ai trouvée ! s'écria Annabeth.

Clifford releva la tête vers la fille d'Athéna et lui lança un regard noir. Rapidement, elle tendit son arc et lâcha la corde, une quatrième fois. La flèche fendit l'air et s'écrasa sur la poche de ce dernier, la transperçant tandis que Clifford avait retiré sa main pour ne pas qu'elle se fasse transpercer à la place. Il cria de mécontentement lorsqu'il vit son médaillon pendouiller de sa poche et tomber, dans un tintement sonore métallique, sur le sol.

— Alycia ! Brise le médaillon ! Ça arrêtera tout ! s'exclama Annabeth d'une voix forte.

Alycia hocha la tête et se concentra. Elle canalisa un flux d'énergie dans sa main droite et créa une nouvelle sphère qu'elle propulsa contre le médaillon en un geste abrupte. En voyant cela, Clifford s'y jeta, torse contre le sol pour récupérer son médaillon.

Pour autant, la sphère d'Alycia se fit propulser au loin par un vent turbulent qui écarta, par la même occasion, le médaillon.

— Vous croyez peut-être gagné sur ce jeu ? Je ne crois pas, non, qu'on ne vous y a autorisé ! Et surtout, vous deux là-bas ! Dans quoi je me mêle ? s'exclama Yseult en frappant son pied sur le sol, montrant son mécontentement.

Elle transforma l'air en une tornade qu'elle fit propulser vers Annabeth et Grover qui se figèrent de stupeur. Alycia transforma une immense sphère autour de ses amis pour les protéger de la tornade de vent. Yseult se retourna vers la sorcière et la menaça.

— Que crois-tu faire, toi ? Tu m'énerves beaucoup !

Yseult frappa dans ses mains et plusieurs disque en forme de demi-lune se transperça l'air pour toucher Alycia qui s'effondra au sol. Furieux, Percy brandit sa dague et accoura vers Yseult pour lui asséner des coups de couteau. Pour autant, Yseult sachant se battre, esquiva tout ses mouvements futiles. Percy se recula pour reprendre son souffle et vit, du coin de l'œil, une petite flasque d'eau qui découlait d'une fiole encore presque pleine d'eau. Il sourit et déposa sa dague au sol d'un geste las.

— Tu abandonnes ? Au moins, y'en a un qui voit ma juste valeur, jubila Yseult.

— Non, je n'abandonne pas. D'ailleurs, j'abandonne jamais !

Percy, discrètement, bougea ses doigts et fit sortir l'eau des fioles renversés qui étaient, auparavant sur la table en bois et fit un immense filet d'eau qu'il épaissit. Il écarta ses deux bras et le filet devint une grosse sphère où un bruit assourdissant parvenait aux oreilles des adolescents et de leur ennemis. Il enferma Yseult et la sphère se transforma en tornade qu'il fit emporter Arthur. Percy fit tournoyer sa tornade dans les airs et la maintient.

— Maintenant, Aly'! Casse le médaillon ! l'encouragea Percy.

Alycia hocha la tête et se mit à courir vers le médaillon qui trainait au loin. Clifford allait pour rattraper Alycia, mais une nouvelle flèche l'en dissuada. En effet, un cercle de flèche l'emprisonna et Alycia émit une barrière autour des flèches et la fit surélever ce qui bloqua tout mouvement envers Clifford et Odile. Clifford cogna ses mains contre les parois et Odile soupira de lassitude.

Elle s'approcha de Clifford et lui fit un câlin. Clifford lâcha un hoquet de surprise et arrêta tout geste. Il regarda, tout de même, Alycia prendre le médaillon en forme de cœur et l'ouvrir par inadvertance. Alycia écarquilla les yeux et regarda Clifford ainsi qu'Odile.

Elle était à deux-doigts de casser le médaillon. Un halo rosé dans sa main en forme de pieux se construisait.

— Clifford...Arrête-tout...S'il-te-plaît...

— Mais...

— Pas de mais...J'ai été heureuse de revoir...J'ai été comblée de pouvoir, à nouveau, te resserrer dans mes bras. Écoute, c'est terminé. Arrête-tout. Oublie-moi et avance.

— Comment t'oublier ? Tu hantes mon esprit jour et nuit. Toute ma vie, j'ai cherché à te revoir. Je ne pourrais pas avancer sans être en ta compagnie.

— Clifford...murmura Odile.

Clifford se retourna et Odile resserra son câlin. Elle écouta les battements de cœur de son premier amour et ferma les yeux pour écouter cette merveilleuse berceuse qui lui avait tant manquer. Clifford resserra son emprise et contre tout attente, il écarta Odile pour pouvoir l'embrasser.

À cet instant, Alycia brisa le médaillon, au bout d'un moment. Odile commença à partir en poussière et laissa une larme couler sur sa joue ainsi que celle de Clifford lorsqu'il ne sentie plus ses lèvres sur les siennes.

Presqu'aussitôt, Clifford se redressa, prit deux boules en crystal bleuté qu'il déposa sur le sol et pencha la tête en avant, tout en mettant sa main gauche sur son cœur. Clifford disparu en poussière lui aussi. Alycia s'approcha des deux boules en crystal et écarquilla les yeux en reconnaissant la silhouette de ses parents à l'intérieur. Elle sentie le soulagement l'envahir de tout son être.

Un silence régna entre les adolescents avant qu'un applaudissement ne se fisse entendre. Ils se retournèrent et virent malencontreusement, Hadès se diriger droit vers eux.

— Eh bien, je dois dire que c'était grandiose, s'exclama Hadès.

Alycia écarquillait les yeux devant le dieux des enfers. Elle recula de surprise et glissa immédiatement les billes qui contenaient ses parents à l'intérieur de sa poche.

— Oh, ne t'inquite pas pour tes parents, ma chérie. Ce n'est pas eux que je veux dans mes rangs. Excuse-moi de mes futurs propos, mais eux...je les trouves tellement mais tellement futiles. Alors que toi...Oui...Toi !

Hadès marqua un temps de pause et joua avec ses mains. Il alluma quelques flammèches bleutées par-ci, par-là et son regard s'attarda sur la sorcière qui se tenait devant lui et qui avait rejoint, entre temps, Percy pour enlacer leur mains, cherchant à nouveau, du réconfort chez l'autre.

— Oh, comme c'est mignon ! Ne me dite pas que vous êtes ensemble ? AH !

— Qu'est-ce que ça peut vous faire ? Ce ne sont pas vos oignons, répliqua Percy, furieux.

— T'entends ça, Poséidon ? Je me demande de qui il tiendrait cette audace de me parler sur ce ton et d'autant plus, de sortir avec une fille qui n'est absolument pas une demi-dieux ou une déesse également. Tel père tel fils, évidemment, déclara Hadès.

Mais bien sûr, il n'attendait aucune réponse de la part de Poséidon.

Percy et Alycia se lancèrent un regard inquiet. Quant à Annabeth et Grover, ilis n'étaient pas loin d'eux, mais ne semblaient pas être en bonne formes pour agir.

D'un coup brusque, Hadès lança des projections de feu vers le fils de Poséidon et Alycia. Pourtant, celle-ci forma un bouclier, assez grand, pour les protéger tous les deux. Hadès sourit et se téléporta pour se mettre derrière la jeune fille. Il lui tapota l'épaule et celle-ci se retourna, surprise et le dieu de l'enfer lui donna un gros coup de poing au visage qui la fit reculer.

— Ah ! cria-t-elle, désemparée.

Sous le choc, son bouclier faiblisse et disparu complètement n'ayant plus aucun soutien de la part de sa créatrice. Le dieu des enfers en profita pour lui lancer une nouvelle slave de boulles de feu qui crépitaient durant leur trajectoire mortelle.

Alycia tomba sur le sol, sous le choc et eue du mal à se redresser. Percy n'a pu rien faire, par la vitesse des gestes d'Hadès pour aider sa bien-aimée, presqu'évanouie sur le sol. Ses cheveux en bataille, Alycia ne pouvait plus rien voir en quelques secondes tout en émissent quelques gémissement de douleur, elle réussie, toutefois, à se relever, mais retomba aussitôt en écarquillant les yeux en voyant Percy la percuter de plein fouet.

—Aïe, ça fait mal, murmura Alycia sous Percy et en se tenat le haut de son crâne.

— Excuse-moi, s'excusa Percy en se relevant à son tour, laissant Alycia reprendre une position assise.

— Vous m'énervez tous les deux, à être aussi mielleux et agaçant. Je vous rappelle que je suis le seul et unique Dieu à pouvoir gouverner au mieux l'Olympe ! C'est moi qui gouverne ici !

En colère, Hadès s'enflamma et lança d'autres flammes vers Percy et Alycia sous le regard surprit de ceux-ci, de Grover et d'Annabeth. Pour autant, un bouclier lumineux les protégea et les flammes moururent sur la surface translucides qui les séparaient des adolescents.

— Quoi ? Comment est-ce possible ?

— Merci Aly' ! Tu te contrôles de mieux en mieux ! le félicita Percy.

— Mais, je ne comprends pas, ce n'est pas moi qui est fait ça.

— Hein ?

Ils relevèrent la tête pour essayer de voir la provenance de ce blocage et virent, à leur grande surprise, Zeus descendre du ciel. Annabeth et Grover se rapprochèrent de Percy et d'Alycia tout en observant Zeus.

— Zeus ? appela Percy, étonné.

Il est toujours autant surpris lorsqu'il voit Zeus. Ce dernier est très grand et sa carrure impose beaucoup sa prestance. Zeus se tourna vers Hadès, furieux contre son frère.

— Je crois qu'il est temps que tu retournes dans les enfers, Hadès.

— Zeus ? Comment?

— Perséphone. Elle m'a aidée.

Hadès grogna en murmura le nom de Perséphone sans cesse, vexé par la trahison de celle-ci une nouvelle fois.

HADÈS ! tonna Zeus faisant sursauter les demi-dieux et Alycia tandis que son appellation résonna dans tout le mont Olympe, faisant trembler le sol.

— D'accord ! D'accord ! céda Hadès, malgré lui.

Il ne voulait pas avoir la foudre sur son dos. En un claquement de doigt, Hadès disparu ans une fumée de flammes bleutées. Il était de retour aux enfers. Il s'assit sur son canapé en face de sa cheminée qui crépitait.

— PERSÉPHONE ! hurla Hadès, empli de colère d'être de retour dans cet endroit lugubre qu'il détestait tant.

Son cri résonna, à son tour, dans le tartare et des pas arriva près de lui. Il se tourna et vit la jeune fille aux longs cheveux noirs, tressé. Il se leva et observa la robe noire qui collait à merveille la silhouette de Perséphone qui l'observait avec ses yeux noirs perçants.

Quant à Zeus, il se tourna vers les jeunes adolescents en leur souriant.

— Je pense que je dois, à nouveau, vous remercier, remercia Zeus.

— On a rien fait pour vous aider entre autres...On l'a fait pour Alycia.

— Ne soi pas si formel, Percy. Oh ! Alycia, j'oubliais, donne-moi les billes dans ta poche, je vais faire revenir tes parents.

Promptement, Alycia sorti les deux billes de sa poche et les tendit à Zeus qui les empoigna. Aussitôt, il compressa sa main sur les billes tout en les caressant avec son pouce et son index avant de souffler dessus. Il les laissa tomber et au même moment, deux silhouettes se formèrent et brisèrent le sortilège d'enfermement. Les parents d'Alycia apparurent et celle-ci sentit l'inquiète s'envoler de tout son être tout en se jetant dans les bras de ses parents.

— Papa ! Maman !

Aussitôt, ils reculèrent sous le choc et resserrent l'emprise de leur fille, prolongeant le câlin réconfortant.

— Oh, ma fille ! Tu nous as tant manquée ! dit la mère, en lui faisant une embrassade, rompant le câlin et s'abaissant à son niveau.

— Vous aussi, vous m'avez tant manquée !

Le père de la jeune fille lui sourit et lui caressa la joue droite.

— Nous sommes fière de toi, jeune fille.

Alycia sentit son sourire s'agrandir et ses yeux lui picoter. Si ça continuait, elle allait pleurer et elle ne voulait pas le faire devant ses nouveaux amis. Au moment où Alycia, resserra son emprise sur ses parents, le soleil apparut laissant derrière eux le solstice d'été.

— Ce n'est pas tout, mais moi j'ai du boulot. Je dois réveiller les autres Dieux et Déesses qui sont plongées dans un sommeil profond depuis bien trop longtemps. Je pense que vous pouvez retournez au camp des sang-mêlé sans problème, jeune gens, avoua Zeus.

Le grand sourire d'Annabeth apparut sur son visage et l'excitation de Grover se fit ressentir. Alycia se retourna, restant avec ses parents, pour croiser le regard écume de Percy qui lui hocha la tête.

— Ce sont tes...

— Mes amis, papa. Je vous présente mes amis.

— On fera les présentations plus tard, Alycia. Rentrons, dit la mère.

Le père hocha positivement la tête.

— Zeus ! Attendez ! Qu'est-ce qu'on fait d'eux ? demanda Percy en pointant Yseult et Arthur, toujours emprisonné dans sa bulle d'eau.

Zeus se retourna et croisa le regard de Percy avant de s'attarder sur la bulle qu'il avait transformé.

— Je demanderais à mon frère Poséidon de s'en occuper vu que c'est son fils qu'il les a arrêtés. Je ne peux briser une barrière comme celle-ci, Percy, mais ne vous inquiétez pas, ils sont en de bonnes mains.

Zeus salua ses visiteurs et se dirigea vers le mont Olympe pour réveillé ses amis de leur pétrification. Du côté des adolescents, suivi des parents d'Alycia, ils se dirigèrent vers l'ascenseur de l'empire state building.

Avant que l'ascenseur ne se referme sur Percy, ce dernier vit les nuages foncés de l'Olympe mit en place à cause de l'arrivée soudaine d'Hadès disparaître et de beaux nuages blancs se formaient autour de l'Olympe. Au loin, il vit la bulle d'eau qu'il avait fait se faire transporter par magie et il croisa le regard de son père. Celui-ci le salua avant de disparaître. Il sentit une douce chaleur apaisante l'envahir et il tourna sa tête vers Alycia en sentant celle-ci prendre sa main droite. Ils se sourirent et les portes de l'ascenseur se refermèrent pendant qu'ils plongeaient leur regard l'un dans l'autre.

C'était fini.          Ils rentraient chez eux...

Au camp des Sang-mêlés.