Chapitre 98.



Naëlle hocha la tête en souriant, le serrant contre elle en l'embrassant sur le front alors qu'Iris s'installait sur John, Matthias ayant sombré contre Jo. John se leva ensuite en portant Iris puis monta à l'étage, venant lui fredonner une chanson tout en lui caressant tendrement les cheveux après s'être installé sur son canapé avec elle. Naëlle termina son café avant de monter avec Hakan, prenant le temps de lui ôter quelques vêtements pour qu'il n'ait pas trop chaud avant de le poser dans son lit, rejoignant ensuite John.

— Tu vas finir par faire la sieste avec elle. Sourit tendrement Naëlle en embrassant le crâne d'Iris.

— Les enfants ont ce don de m'apaiser. Sourit John tout en observant Iris. Mais je ne voudrais pas manquer mon après-midi avec toi. Tout est déjà prêt.

— Je dois me changer ou c'est bon ?

— Y a ce qu'il faut sur place. On se changera là-bas.

— D'accord, faut que tu la découvre un peu avant de la mettre au lit, elle va avoir chaud sinon. Tu veux que je le fasse ?

— Oui. Je voudrais pas la réveiller. Sourit John en hochant la tête.

Elle embrassa John puis attrapa doucement Iris en lui parlant en russe, l'amenant dans la chambre avec Hakan pour la coucher avec lui. Elle lui ôta un peu de vêtement, embrassant les deux avant de se redresser.

— Même manie que les jumeaux décidément. Sourit-elle en voyant les deux s'enlacer.

— Ce sont des images que j'adore garder en mémoire. Sourit tendrement John en les observant.

— Les seuls moment où ils sont calmes. Ricana doucement Naëlle. Même si je ne me plaindrais jamais de voir Iris plein de vie...

— Non, je ne m'en plaindrais jamais non plus. Elle a grandi si vite ma princesse. Sourit John.

— Oh, ta première couche c'est vrai ! Ricana Naëlle. Tu n'avais jamais approché de bébé avant ?

— Non. Jamais. C'était déjà compliqué avec les gens alors les bébés. Ricana doucement John.

— Je comprends. Sourit Naëlle. J'évitais de les approcher, les bébés et les enfants... Ça a été plus dur de faire croire que je n'aimais pas les enfants avec l'arrivée d'Aldino... Uta... c'était tout de suite différent.

— Pourquoi tu voulais faire croire ça ?

Naëlle se stoppa alors qu'elle sortait de la chambre, tournant son regard vers les deux endormis avant de sortir de la chambre.

— J'avais peur de leur faire du mal, de ce que j'étais... Une part en moi souffrait toujours de l'idée que je ne pouvais pas avoir d'enfants. Il y avait bien sûr les dégâts physiques de ce que j'avais enduré, et malgré de nombreux traitements secrets au sein de HOPE... Les docteurs ne savaient pas si je pouvais survivre à un accouchement, ni l'enfant que je porterais vu le nombre de merde que j'avais dans le sang... Apparemment, la cause de mon infertilité était surtout mentale vu la suite des événements... Mais celle que j'étais quand j'ai croisé Shiro sur New-York... c'est bien que nous n'avions pas encore ce lien qui vous permets de savoir ce que je ressens... Je me battais contre tout... Contre ceux pensant me connaître et pouvoir me dominer... Contre celui à qui je tenais mais qui n'avait rien à foutre dans mon monde... Je voyais tout ce qui se passait autour de moi mais... je les laissais aller dans le mur. C'était lassant... Et je ne faisais que me promener au bord du précipice. C'est dans la folie la plus extrême que je me sentais le plus vivante... Les tueries en Afrique, me laisser enlever par une bande de pignouf inconscient de ce qui il venait d'enlever... Et le diable qui vient faire le chevalier encore une fois... Ricana doucement Naëlle en secouant la tête. Ça m'avait fait tellement rire ce paradoxe... Croiser un démon japonais et le diable dans la même foutu soirée... Je l'avais vanné sur le fait que l'enfer était vraiment dingue de moi... Mais il avait pas aimé ma blague à sa juste valeur... Bon le fait que j'avais fait la conne au point de me laisser poignarder le bide et donc que je me vidais de mon sang dans sa bagnole devait bien aider...

Elle se tourna vers John, se pinçant les lèvres tout en se massant la nuque avant de s'allumer un mélange.

— Ouais.. Lui non plus il trouvait pas ça drôle le fait que je faisais toujours ce genre de conneries... Je m'en suis voulu... Je venais juste de lui dire de m'attendre et voilà que j'allais crever... En plus j'avais cette promesse à tenir... Je ne me souviens plus ce qu'il y a eu après... On m'a dit qu'Iblis avait débarqué à l'hôpital comme un dingue alors que mon cœur venait de lâcher... Ça a finit par repartir mais je suis resté insconsciente plusieurs jours... À mon réveil il y avait Cole... jouant avec le sablier signifiant qu'Iblis acceptait mon contrat. Je sais pas pourquoi d'un coup j'ai pus tomber enceinte... Mais mes enfants ont servis d'arguments à Iblis... tout comme cette promesse que j'avais en suspends... et ce démon assez dingue pour m'attendre toute une vie... Il refusait de tenir une de mes promesses à ma place et que si un mec était assez dingue pour m'attendre réellement.. j'avais pas le droit de le trahir. Aldino n'aurait jamais dû entrer dans notre monde... Mais Christopher m'avait désigné comme son unique légataire et tutrice de son enfant s'il mourrait... Il savait que je n'aurais jamais pus abandonner son enfant... Et il avait raison. Ce gamin était adorable et tellement innocent... Tout son père... Et il lui ressemble vraiment... Puis au Japon j'ai libéré des gamins sur informations d'Iblis... J'ai trouvé Uta... et j'ai pas pus empêcher mon instinct maternel de prendre le dessus... J'ai complètement fondu pour ce gamin froid comme la glace qui ne savait plus quoi faire.. C'était un animal sauvage et je n'avais pas pus me retenir d'être tendre avec lui. Mais... être mère n'as pas été plus simple pour moi que ça ne l'est pour toi et Shiro... Ça ne l'est pas tout court. Tout ce que vous avez pus faire ne sera toujours qu'en dessous de la moitié des horreurs que j'ai pus moi commettre. Mes personnalités sont nées pendant ma captivité... et je ne suis pas capable d'oublier un seul instant là-bas. Il a fallu beaucoup de travail à Angelo pour que je comprennes que mes enfants se foutaient de tout ça et voulaient juste leur mère...

— Les horreurs que tu as pu commettre... Elles ne sont pour moi que le reflet de toutes celles que tu as pu subir. Ça n'a jamais été un problème pour nous et ça ne le sera jamais. Souffla John. Mais crois-moi si je te dis que nous aurions pu être bien pire si tu... Je continu de détester cette période où tu cherchais à... mourir même si aujourd'hui je peux le comprendre. Mais te voir mère... J'avoue que je ne m'y attendais pas et pourtant, j'ai adoré te voir avec tes enfants. Tu as cet instinct que pas mal de mères n'ont pas et n'auront jamais et ça, ça ne s'apprend pas. Alors oui, comme tu me l'as dit, on ne peut pas être parfait mais tu es pour moi ce que doit être une mère, et tes enfants tout comme Uta et Aldino le savent. Tu as vécu une multitude de vies, rencontré tout autant de personnes, bonnes et mauvaises... J'ai ce regret de n'avoir pas été là pour toi, c'est difficile pour nous. Tu as mené tellement de batailles et de guerres pendant que je ne me focalisais que sur ma vengeance...

Il s'approcha d'elle avant de poser tendrement une main sur sa joue tout en plongeant sous regard dans le sien.

— Je remercie tout ce qui a fait que nous ayons pu te retrouver et je ne voudrais aucune autre mère pour mes enfants. Et nous sommes trois à partager cet avis, ça compte. Sourit-il.

Elle s'appuya tendrement sur sa main, l'embrassant avant de lui sourire tendrement.

— Tu avais un but à réaliser dans ta vie, ce n'était pas rien, et si tu n'avais pas tout fait pour ça, personne ne l'aurait fait. C'est parce que tu as tenu que la vérité a pus être faite. Protéger Angélina, t'entrainer et devenir un combattant digne de ce nom qui pourrait se venger... Peu de gens auraient pus le faire comme tu l'as fait. Ne vous en voulez pas de pas avoir été là alors que vous avez été des raisons qui ont servis à Iblis pour me faire rester en vie et arrêter cette danse avec la mort.

— Peu de gens, je ne sais pas mais c'était la seule chose, le seul but que j'avais avant que tu ne fasses ton apparition dans notre vie, celle de Shiro avant la mienne pardon. ricana doucement John alors que le Démon grognait et s'offusquait. On ne pourra pas revenir sur ce passé et on aurait aimé pouvoir remercier Iblis pour tout ce qu'il a fait pour toi.

— Bah si tu le croises.. Tu me l'envoie. Je dois lui casser la gueule pour être mort. Le diable qui crève c'est la pire absurdité ça. J'ai regardé tous les bouquins, bah ça crève pas de base ! Jvais lui coller un procès pour pub mensongère le jour où je le verrais.

Elle approcha son visage de celui de John, un sourire en coin s'étirant sur ses lèvres.

— Pourquoi tu marmonnes petit démon ?

— Même si je partage beaucoup de choses avec le Samourai, je veux garder pour moi notre rencontre. Egoïste ou pas, ça je ne veux pas le partager. Souffla Shiro en japonais.

— Il y a bien d'autre choses que vous ne partagez pas je te signale. Ricana doucement Naëlle.

Elle caressa doucement la joue de Shiro avant de l'embrasser, reculant lentement le visage.

— Je sais que tu n'as pas tout partagé, je le respecte. Tu savais que s'il avait su, il aurait retourné New-York pour me trouver alors même que je n'y étais plus la nuit même... J'y venais jamais trop longtemps... Et tu aurais pus croiser Iblis que tu n'aurais pas su qui c'était. Tout comme les démons ont dû vous croiser sans se douter...

— Je veux pouvoir garder pour moi certaines choses et pour New York... J'ai dû mettre sa vengeance avant mes envies et me remettre en sommeil. Je ne sais pas si John a croisé les démons, moi tout ce qui comptait c'était de t'attendre et aider le samurai à atteindre sa vengeance et j'ai eu les deux en même temps.

— Je sais... Je vous ai fait attendre longtemps... Désolé. Souffla Naëlle en caressant sa joue.

— Le temps ne compte pas. La seule chose importante c'est qu'on soit enfin avec toi. Et je compte bien pouvoir remercier le Diable quand je le verrais, parce qu'il n'est pas mort mon Dragon, il est juste reparti dans son royaume.

Elle l'embrassa avant de se reculer, observant les enfants endormis.

— Bon... Je dois embrasser les jumeaux, et on y va ? Sourit-elle.

— Oui et je vais laisser la place au Samurai. sourit Shiro en hocha doucement la tête. C'est sa surprise pour toi.

— À tout à l'heure alors mon démon. Ricana Naëlle avant de l'embrasser.

— À tout à l'heure mon Dragon. Sourit-il avant de profiter à nouveau d'un baiser tout en laissant la place à John.

— Monsieur Napoli. Sourit Naëlle. Enfants et on y va ?

— Les enfants et on y va. Sourit-il en se redressant.




Elle descendit avec lui, allant embrasser les enfants avant de partir avec John, le laissant prendre le volant. Ils arrivèrent après une vingtaine de minutes devant un grand portail que John fit ouvrir, accédant ensuite à ce qui ressemblait à un aérodrome privé où notre samurai alla se garer près d'un immense hangar.

— Nous y sommes. Sourit John avant de descendre de voiture.

Naëlle descendit de la voiture en observant autour d'elle, haussant un sourcil avant de se tourner vers lui.

— Tu ne m'as jamais demandé comment je t'avais rejoint aussi vite à Pretoria. Sourit-il en enclenchant l'ouverture des grandes portes du hangar tout en la regardant.

— Pas faux ! Tilta Naëlle avant de tourner la tête vers l'intérieur du Hangar. Heu... Je sais pas piloter ça moi...

— Moi oui. Et en plus de te proposer un petit tour, je me suis dit que tu aimerais apprendre piloter un nouveau joujou. Lui sourit-il. Vu que tu vas avoir un peu plus de temps maintenant, c'est l'occasion non ?

— Sérieux ? S'exclama Naëlle.

— Sérieux. Sourit John en hochant la tête. Ce modèle est l'un des plus rapide, longue distance, il est furtif et peut être lourdement armé. C'est un bi place, ce qui permettra de te laisser les commandes au fur et à mesure. Ça te dit ?

— Si je te saute dessus maintenant... On a encore le temps pour la leçon ou... ?

— Si tu m'as vraiment réservé toute l'après-midi, je pense qu'on a encore pas mal de temps oui. Sourit John.

— Évidemment voyons. Souffla Naëlle avant de lui sauter dessus.

— J'adore déjà cette journée. Souffla-t-il en enclenchant la fermeture des portes tout en plongeant ses lèvres dans son cou.

Les deux savourèrent pleinement le moment puis John alla chercher les combinaisons et casques, aidant Naëlle ensuite à monter dans l'avion de chasse tout en lui expliquant le tableau de bord. Il s'installa ensuite à sa place et fit rouvrir les portes tout en démarrant l'engin, l'avançant jusqu'à la piste avant de lancer le décollage. Une fois arrivé à une altitude correcte, John se lança dans plusieurs manœuvres enchainant les figures avant de restabiliser l'appareil, guidant alors son Izanami en la laissant s'essayer au pilotage.

— C'est à toi mon amour. Ne t'occupe que du pilotage, je gère la navigation. Sourit-il.

Naëlle hocha la tête, se retenant de taper dans ses mains alors qu'un grand sourire ne quittait pas ses lèvres, et elle se lança aussi tôt dans des figures tout en poussant des cris de joies. John ricana, gardant un large sourire en l'entendant, continuant de la guider tout en surveillant la navigation. Ils finirent par survoler la demeure à L.A., puis John reprit les commandes, venant faire atterrir l'avion sur une île totalement isolée aux alentours de 19h.

— C'est un kidnapping ça ! Ricana Naëlle en observant l'île.

— Je t'en devais un. Ricana John en retirant sa combinaison.

— C'est vrai... Et tu n'es jamais reparti d'ailleurs. Sourit-elle.

— Y avait peu de chance que ça arrive. sourit-il en venant enrouler ses bras autour d'elle avant de l'embrasser. Un petit tour sur la plage ?

— C'est vrai que je ne t'ai pas donné l'occasion de me sortir des excuses... Avec plaisir.

— Pour tout te dire, ça m'a arrangé. Sourit-il en lui prenant la main. J'en avais aucune.

— En même temps tu étais supposé venir juste en vacance... Tu aurais trouvé une excuse pour revenir surtout.

— Pour revenir et ne plus jamais repartir. Oui, très certainement. Sourit-il tout en se dirigeant vers la plage.

— On est où au fait ? Souffla Naëlle en regardant autour d'elle.

— Et bien, nous sommes entre la République Dominicaine et la Floride. Sourit John.

— Ah ouais... Pas les choses à moitié décidément. Ricana Naëlle en ôtant sa combinaison. Tu sais que ton fils va te détester ?

— C'est très possible oui. Ricana John avant de lever la tête en apercevant le coin repas sur la plage. Mais non, rien ne sera jamais assez pour toi. Et puis faire les choses à moitié ce n'est pas notre genre.

— C'est pas encore une île que t'as acheté quand même ?

— Je l'ai trouvé en même temps que celles de Jo et Luc. Mais je l'ai mise au nom de Shiro. Donc officiellement elle n'est pas à moi. Sourit John.

— Du coup Shiro s'offusque ? Devina Naëlle en s'allumant une cigarette.

— Possible. Grimaça John. Je la remettrais à mon nom ok.

— Mais... T'as acheté encore une île à Jo ?

— Non, c'était dans le lot quand j'ai pris celles pour leur Noël.

— D'accord. Ricana Naëlle en observant la vue. C'est vraiment... très romantique.

— Tu trouves ? J'veux dire... J'en fais trop ? J'avoue ne pas avoir vraiment de limite quand je cherche à te faire plaisir... souffla John en se grattant la nuque alors que Mao arrivait vers eux.

— Oh bordel Monsieur Mao ! S'exclama Naëlle. Oh... Mais...

— Ça me fait très plaisir de vous revoir. Sourit Mao en japonais tout en s'inclinant.

— Moi aussi. Sourit Naëlle en s'inclinant. J'espère qu'il vous laisse dormir ici cette nuit !

— Oui. Pour la semaine. Sourit Mao en se redressant.

— J'ai fais construire une maison pour notre ami et il est libre d'y venir quand il veut avec sa famille. Sourit John.

— Ah bah avec tout les aller retour qu'il vous fait faire, tu m'étonnes ! Ricana Naëlle avant de se tourner vers John. C'est clairement... dingue... mais ça me touche vraiment beaucoup.

— Je suis déjà content d'arriver encore à te surprendre. Sourit John. Et je ne cesserais de chercher à te faire plaisir.

— Je n'ai heureusement pas d'autres clients comme votre époux. Ricana doucement Mao.

— Ce qui est plus reposant c'est sûr ! Ricana Naëlle en regardant Mao. Oh, ça me fait penser.. Début octobre nous avons deux mariages sur Los Angeles, vous seriez disponible pour faire les gâteaux ?

— Ce serait avec un grand plaisir. Sourit Mao avant de s'incliner. Votre demande m'honore.

— C'est un honneur pour nous. Sourit Naëlle en s'inclinant.

Mao se redressa ensuite puis les invita à rejoindre la zone repas avant de faire signe pour qu'on leur amène les boissons apéritifs, chacun s'inclinant ensuite avant de les laisser seul.

— Nous revenons plus tard vous servir le repas. Sourit Mao avant de repartir avec les deux serveuses.

— Vas falloir lui demander un panier repas pour Hakan tu sais ? Ricana Naëlle en regardant repartir les serveuses.

— Oh ! Bonne idée. Je demanderais à Mao d'en préparer un.. ricana John avant de suivre le regard de Naëlle. Ce sont ses deux filles. Sa femme est en cuisine. Ça leur fait des vacances en famille.

— Il t'en voudra un peu moins avec ça... L'intérêt du ventre avant tout. Ricana Naëlle.

— J'approuve la stratégie. Ricana John avant de prendre son verre de saké pour le lever devant lui. A mon incroyable et magnifique femme, merci pour tout ce que tu es et tout le bonheur que tu me donnes.

— À vous deux. Sourit Naëlle en trinquant avec lui.


Ils continuèrent de profiter de ce moment, se faisant ensuite servir un savoureux repas, John en profitant pour demander un panier repas pour les enfants puis terminèrent avec un délicieux dessert, prenant le temps d'un café juste après, Shiro décidant de prendre la place à ce moment-là.

— Monsieur Akuma. Ricana Naëlle en grimpant sur lui.

— Madame Akuma. Sourit-il en enroulant ses bras autour d'elle.

— C'est le moment de l'autre dessert ?

— Mon dessert préféré. Sourit-il.






Ils passèrent finalement la nuit sur l'île, y prenant le petit déjeuner que Mao leur avait préparé le lendemain très tôt. Ils prirent le temps de remercier Mao et sa famille avant de prendre le chemin du retour, Naëlle prenant une photo avec l'avion de John pour narguer Silvio. Ils revinrent à la demeure un peu avant le réveil des enfants, prenant juste le temps de se doucher et de se changer avant d'aller voir les enfants, Naëlle caressant doucement la joue d'Hakan et d'Iris.

— Bonjour mes amours.

— Ma..man.. souffla doucement Hakan en se frottant les yeux, les ouvrant ensuite lentement.

— Oh mon acrobate... Souffla tendrement Naëlle en l'attrapant pour le câliner. T'as l'air d'avoir eu une courte nuit...

Elle ricana en voyant qu'Iris ne se réveillait pas, caressant tendrement ses cheveux avant de l'embrasser et de se lever, ressortant de la chambre avec Hakan.

— Courte nuit vu l'état des deux. Iris dort comme une masse...

— Oh. Dans ce cas on va la laisser dormir. Elle déjeunera plus tard. Sourit John après avoir penché sa tête à l'arrière de la chambre.

Il se retourna ensuite, venant embrasser son fils sur le crâne.

— Bonjour mon acrobate.

Hakan resserra ses petits bras autour du cou de sa mère tout en soufflant un timide bonjour alors que ses yeux étaient encore fermés. Elle ricana doucement, descendant avec John tout en gardant Hakan dans ses bras, saluant ceux qui étaient levés alors qu'elle prenait place à table. John posa la partie déjeuner réalisé par Mao sur la table avant d'aller mettre le reste du panier repas en cuisine, revenant ensuite s'asseoir tranquillement.

— Mon acrobate... Papa a ramené quelque chose pour toi de la part de Mao... Tu veux manger ? Murmura Naëlle en russes.

Hakan releva lentement sa tête du cou de sa mère, amenant son regard sur la table puis regarda Naëlle avant d'hocher doucement la tête. Elle se retint de rire, l'installant correctement en lui préparant une part et un jus de fruit, caressant doucement son crâne. Elle releva la tête pour embrasser Aylan et Mila qui se levaient, Uta venant les saluer alors qu'il revenait de ses exercices matinaux.

— Ton entrainement c'est bien passé ? sourit John en regardant Uta.

— Oui merci. Sourit Uta.

— Il faudra se faire un combat pour voir tes progrès. Sourit Naëlle.

— J'en serais vraiment ravi. Souffla Uta en tentant de masquer son sourire.

John ricana doucement en observant Uta puis servit un café pour lui et Naëlle.

— Profite du petit déjeuner. Assieds-toi. Ça vient de Mao.

Uta hocha la tête, Naëlle observant Hakan qui mangeait tout en surveillant son père.

— Tu boudes papa ?

— Papa pit maman apès pu maman. Maman pati. Bouda Hakan avant de reprendre une bouchée de son petit déjeuner.

— Il a prit votre côté rancunier donc... Ricana Naëlle. Mais sa moue boudeuse est vraiment trop craquante... Oh, c'est la vôtre !

— Je ne peux que plaider coupable, j'avoue. Ricana John tout en observant la moue de son fils.

— Et comme toi c'est pire si on se moque. Ricana Naëlle face à la moue se renforçant de Hakan. Mais papa a ramené ça pour se faire pardonner...

— Et y a même pour le repas du midi aussi. Tout préparé par Mao. Sourit John.

— Apès papa pu pati maman ?

— Maman n'est pas que à Hakan et papa aime bien être des fois que avec maman. Donc si papa partira encore avec maman des fois. Répondit John.

Naëlle se pinça les lèvres alors que Hakan boudait de plus belle, se renfrognant en regardant son père. John croisa les bras en soutenant le regard d'Hakan qui tentait alors de froncer les sourcils, faisant bloquer Carlos qui arrivait avec Aaron.

— Euh... Bonjour. Souffla-t-il avant de tourner la tête vers Aaron.

— Vu la tête de Naëlle qui fait tout pour ne pas rire et celle des enfants... Je crois que John se dispute Naëlle... avec son fils... Ricana Aaron.

— Oh... souffla Carlos en se grattant la nuque. C'est... impressionnant et... très bizarre aussi. Mais ok.

— Hakan boude toujours quand John disparaît avec Naëlle... Et comme Luc lui apprend à négocier.... Ça donne ça... Mais le sujet de négociation est très délicat pour les deux.

Les trois enfants ricanèrent malgré eux, se reprenant en se pinçant les lèvres.

— Tu sais que Papa va pas lâcher ton regard Hakan ? Et que papa est pas d'accord pour te laisser tout le temps maman ? Ricana Naëlle.

Hakan regarda rapidement sa mère avant de ramener son regard à nouveau sur son père qui levait un sourcil puis tenta de grogner.

— Maman Hakan pas maman papa. Apès Hakan pu maman. Grogna-t-il avant de prendre une autre part de gâteau.

— Eh bah... Sacrée caractère. S'esclaffa Aaron en versant des cafés.

— C'est un argumentaire très appuyé... Ricana Naëlle.

— Oui. On sent toute la réflexion. Ricana Carlos. Et le caractère c'est ?

— Je crains que ce soit les trois. Ria doucement Aaron.

— Oh dur. Ricana Carlos.

— De toute façon monsieur Hakan, Kitchi, Hirokasu Napoli Gomora, c'est comme ça et puis c'est tout. Souffla John en reprenant son café. Et c'est maman qui décide.

— Non mais attends... S'offusqua Naëlle. Tu me mets ça sur le dos ?

— Je te mets rien sur le dos. Je dis juste que tu es libre de partir tout comme de rester quand tu en as envie. Souffla John tout en continuant de regarder son fils. Alors oui, j'ai demandé à pouvoir profiter de maman mais moi je boude pas quand c'est monsieur Hakan qui le fait.

— En même temps, toi tu as... 40 ans.. et ton fils... bientôt 4... Rétorqua Naëlle en haussant un sourcil.

— Peut être mais n'empêche j'ai raison. Je vais pas négocier ma femme avec mon fils de 4 ans. Souffla John en retenant sa moue tout en recroisant les bras.



Aaron se pinça les lèvres pour se retenir de rire, Cole arrivant sur la terrasse en même temps. Il alterna son regard entre John et Hakan, les observant avec perplexité alors que les jumeaux se masquaient le visage pour rire.

— Du coup... Tu boudes... parce que ton fils boude ? Lâcha Naëlle.

— Je boude pas. souffla John avant de baisser la tête vers ses bras, les décroisant aussi vite.

— Et toi aussi arrêtes de bouder. Sourit Naëlle en chatouillant Hakan.

— Maman touille. Ria aussi vite Hakan en se débattant.

— Maman touille tant que Hakan boude papa. Est-ce que Hakan boude encore papa ?

— Hakan pas boude. ria-t-il tout en tentant de chatouiller sa mère.

— Eh bah voilà. Sourit Naëlle en se stoppant. Finit ton petit-déjeuner maintenant.

— Pro des tortures... On peut pas rivaliser. Ricana Cole.

— Grand talent. Ricana Carlos.

— N'est-ce pas. Ricana Naëlle.

— J'en ai jamais douté en même temps. Ricana Carlos.

— Ceci dit Monsieur Hakan, vous devez un câlin à votre père. Souffla Naëlle à l'oreille d'Hakan.

Hakan termina de mâcher son gâteau tout en regardant son père qui buvait son café puis hocha la tête avant de se pencher vers John.

— Un vrai hein. Je te préviens.

Hakan tourna la tête vers elle, l'observant quelques secondes puis monta sur son père avant d'enrouler ses bras autour de son cou et lui faisant un bisou sur la joue, retournant ensuite sur Naëlle.

— Ok nan... Ça c'est toi et Shiro têtu comme ça. Lâcha Naëlle en levant les mains.

— Ouais bah l'élève n'est pas près de dépasser le maître. Souffla John avant de se pencher pour embrasser Naëlle dans le cou. J'vais aller m'entraîner.

— Vous êtes pas possible sérieux. Ricana Naëlle en attrapant John pour l'embrasser.



John prolongea le baiser, savourant clairement les lèvres de son Izanami sous les regards attentifs d'Hakan.

— Non tu ne rêves pas... Il nargue son fils. Ricana Aaron en écossais.

— Impressionnant. Ricana Carlos en écossais alors que John se redressait en souriant à Naëlle.

— Oh, tu peux aller voir si Iris est réveillé ? Tilta Naëlle.

— Oui, j'y vais tout de suite. Sourit John, profitant à nouveau d'un baiser avant de se mettre en route pour la chambre d'Iris.

— Tu sais que ce n'est pas logique de bouder papa parce que j'ai passé du temps avec ? Je dois passer du temps aussi avec lui, pas qu'avec Hakan. Plus tard tu passeras aussi du temps avec d'autres personnes que maman tu sais ? Souffla Naëlle en frottant le crâne d'Hakan.

— Hakan câlin maman apès maman câlin papa. Sourit Hakan en hochant la tête. Apès maman pas pati.

— Même quand je pars je reviens tu sais ? Ricana Naëlle. En plus tu boudes ton père alors qu'il passe énormément de temps avec toi, c'est blessant pour lui.

— Papa tiste ?

— Eh bien... Tu serais triste non si papa voulait plus passer de temps avec toi parce qu'il te boude non ?

Hakan observa sa mère tout en réfléchissant puis tourna la tête vers l'entrée de la villa avant d'acquiescer.

— Papa sentille et câlin Hakan.

— Du coup, tu reconnais que tu n'es pas gentil avec ton père de le bouder alors que ce n'est pas tout le temps qu'il passe juste du temps avec moi ? La majorité de ses journées il est avec toi, pourtant je ne te boude pas moi.

— Maman pas boude Hakan. Souffla-il en secouant lentement la tête.

— Je sais pas si je dois être impressionné par la réflexion du gosse ou par la technique de sa mère. Souffla Carlos en s'allumant une cigarette.

— Du coup... Tu peux pas bouder ton père non plus, ce n'est pas juste.

Hakan hocha la tête en regardant sa mère avant de guetter l'arrivée de son père qui lui profitait clairement d'un gros câlin avec sa princesse alors qu'il s'était allongé près d'elle.

— Tu veux qu'on monte voir ce qu'il fait ? Proposa Mila. On doit se changer justement.

Il hocha la tête à nouveau en souriant à sa sœur puis embrassa la joue de sa mère avant de descendre de ses genoux pour venir prendre la main de Mila. Naëlle embrassa les jumeaux puis les observa partir avec Hakan, s'allumant une cigarette en soupirant.

— Tu utilisais déjà cette technique sur les jumeaux. Lâcha Uta en tiltant.

— Bah ouais. Mais c'est de la logique. J'ai toujours énoncé les choses de façon plus simple mais sans leur mentir. Et je n'ai pas menti à Hakan, juste exposé les faits. C'est injuste qu'il boude son père pour ça à chaque fois alors que son père passe justement la majorité de son temps avec lui... Mais si je le dit pas à Hakan, il ne comprendra jamais que ça peut blesser son père.

— Le rôle de parent n'a pas l'air facile tous les jours. souffla Carlos. Mais bravo pour la technique de la logique.

— Eh bien, tu pars de zéro avec un enfant, ce qu'il deviendra dépends de ce que tu lui apprendras. Sourit Naëlle. Il y a forcément des choses où je dois être plus ferme avec lui et lui dire clairement... Pour d'autre, il apprend en observant. Mais il doit comprendre qu'il y a des choses qui peuvent blesser son père.

— L'aider à réfléchir avant qu'il puisse le faire de lui-même... Oui, je n'y aurais pas pensé... Ou en tout cas pas pour son âge.

John refit son apparition avec Iris et Hakan dans ses bras, venant se rasseoir près de Naëlle avant de laisser Iris aller sur sa mère pour l'enlacer.

— Bonjour ma diablesse. Sourit Naëlle en enlaçant Iris. Tu as bien dormi ?

Elle hocha la tête en se posant contre Naëlle, disant bonjour aux autres alors que Naëlle caressait ses cheveux, puis pris son petit-déjeuner tranquillement.

— Elle était réveillée du coup ? Sourit Naëlle.

— Elle commençait doucement oui. Sourit John. Un gros câlin a aidé à finir le réveil.

— D'accord. Je vais aller me changer et on se fait ce combat Uta ?

— Pas de souci. Sourit Uta.

— Et moi, je vais vous laisser. Sourit Carlos avant d'embrasser Aaron. J'ai quelques petites choses à faire avant de pouvoir profiter de la journée.

— Du boulot à la Cosa ? Souffla Naëlle.

— Oui. Du boulot concernant la Cosa. Sourit en coin Carlos. Quelques petites choses à organiser. Ça ne devrait pas prendre trop de temps.

— Pourquoi t'as ta tête à connerie ? Demanda Aaron.

— Parce que ça m'amuse d'avance d'organiser un jeu de chasse.

— Oh... Très... Elena en effet. Ricana Naëlle.

— Oui, il est temps que tous se rendent compte de qui est le parrain et que la penser faible est une belle erreur. Et doublement quand elle est en manque d'exercice. Sourit Carlos. C'est dans ces moments-là que j'adore mon métier.

— Ça t'éclates comme un petit fou surtout. Ricana Naëlle. Et bien bon ramassage alors.

— Merci. Je vous donnerais la date du début des festivités. Elena s'est dit que ça pourrait aussi vous plaire.

— C'est surtout à Carla que ça va plaire. Ria Naëlle.

— Oui, c'est... comment elle veut l'appeler... ? Oh oui. Un spécial journée de la femme. Ricana Carlos. J'adore l'idée.

— Elle manque un peu de sang en même temps.. Et je doute pas qu'elle soit remontée. Sourit Naëlle.

— Elle nettoie déjà ses armes. Sourit Carlos. Remontée et très motivée.

— Bien, pendant ce temps là je vais aller papouiller fantôme moi. Sourit Aaron en se levant. À plus tard.

— À plus tard Aaron. Ricana Naëlle.




Naëlle alla se changer puis revint vers Uta avec son Katana, le suivant dans la zone des entrainements avant de se mettre en position face à lui.

— N'oublie pas d'être sérieux, ça me vexerait vraiment que tu te retiennes.

— Je note. Ricana Uta en se mettant en position.

Ils s'élancèrent aussi vite, lançant un combat redoutable au katana sous le regard attentif d'Hakane plus loin.

— Ton fils est vraiment un très bon combattant. Souffla John tout en observant le combat.

— Il est vraiment devenu très bon oui. Sourit Hakane. Il parvient à suivre son rythme sans que ça ne le perturbe. On voit qu'il est entrainé avec les meilleurs.

— Ayako l'a très bien formée oui. Sourit John. Avec ton autorisation et son accord, Shiro et moi aimerions continuer sa formation une fois qu'il sera de retour à la demeure.

— Je doute qu'Uta soit contre. Ricana doucement Hakane. Il en sera plus que ravi même. Cela ne me pose pas de problème.

— Je lui en parlerais dans ce cas. Sourit John. Nous l'aiderons à évoluer encore et il aura maintenant besoin d'avoir un certain niveau face à lui pour continuer de s'entrainer. Il n'a pas encore atteint tout son potentiel.

— Il a énormément progressé sur bien des choses depuis qu'il est parti. Il a pus apprendre plus vite que s'il était resté à la demeure.

— J'imagine que ça n'a pas été facile d'accepter qu'il parte en formation, je n'étais pas tranquille quand j'ai emmené Angie là-bas et elle n'est pas ma fille. Mais voir son évolution fait vraiment plaisir. Et tu peux être très fier de lui.

— Nous n'étions pas tranquille non mais il était vraiment motivé et se donnait les moyens pour y aller... Alors on ne pouvait pas le forcer à ne pas s'y rendre... On a été rassuré quand Monsieur Kanazawa est venu ici un peu avant votre mariage pour l'observer et qu'il a décidé qu'Uta serait entrainé non pas à l'école mais chez eux. La suite a prouvé qu'il avait pris la bonne décision. Sourit Hakane.

— Oui. Mais c'est aussi grâce au travail qu'il avait déjà accompli et son attitude qui a motivé cette décision chez Soke. Et il est le seul après moi à avoir eu cet honneur. Ce n'est pas rien et c'est mérité. Sourit John sans quitter le combat des yeux, étirant un plus large sourire alors qu'Uta enchaînait ses attaques. Regarde ça. C'est magnifique. Fluide et brutale à la fois.

Hakane ricana doucement en hochant la tête, observant Naëlle qui avait l'air de vraiment s'amuser.

— Elle s'amuse beaucoup avec ce combat, et lui aussi. Il n'osait pas lui demander.

— C'est de l'amusement et de la fierté que je vois sur le visage d'Izanami. sourit John. Oh ! très joli coup. Pardon. Je m'emballe.

— Tu es à deux doigts de sautiller oui. Sourit en coin Hakane. Mais oui, elle doit beaucoup aimer le jeune homme qu'il est devenu.

John hocha la tête tout en se délectant du spectacle qu'offraient les deux combattants, continuant de scruter leurs moindres mouvements et positions.

— Elle apprend en même temps non ? Ricana doucement Hakane au bout d'un moment.

— Oui. J'adore quand elle fait ça. sourit alors Shiro.

— C'est la difficulté d'un combat contre elle. Ricana Hakane. Elle apprend de tout ses combats.

— Tout l'intérêt de changer souvent de technique. Sourit Shiro. Elle apprend et recompose elle-même les techniques.

— Tu vas finir par être à bout de technique un jour hein. Se moqua Hakane.

— Oh non. C'est un éventail inépuisable que l'on modifie à volonté. C'est le côté amusant quand on trouve le bon adversaire. Alors quand en plus tu ressens son envie de tuer... Le plaisir n'a plus de limite.

— Votre côté maso ça. Même si je dois reconnaître que beaucoup sont sensibles à son envie de tuer.

— Et tu sais de quoi tu parles hein Kisu Kisu. Ricana doucement Shiro.

— Tu te moques mais je suis l'un de ceux se contenant le mieux à ce niveaux-là. Rétorqua Hakane avec un sourire en coin. Bon il y a forcément des sujets où je ne peux pas me vanter de cette même maitrise je le reconnais... Le démon rouge n'est pas une personne à proprement parlé comme toi tu peux l'être, c'est plus.. Comme Naëlle. Une facette de moi construite très tôt dans ma vie, le masque parfait. Le tueur parfait surtout.

— Un charme fou. Sourit en coin Shiro. Moi, je ne sais pas exactement ce que je suis, peut-être qu'au début je n'étais aussi qu'un... masque ou une facette mais en ayant été élevé ensuite par mon père et ma mère, j'ai développé ma façon de penser propre à moi et parfois en opposition avec le Samurai.

Hakane prit le temps de réfléchir, soupirant en haussant les épaules.

— Je ne serais pas définir réellement ce qu'est le démon rouge... C'était moi jusqu'à ce que je choisisse le clinquant du mannequinat... Il s'est effacé dans cette période là avant de resurgir face à elle... Et forcément... Elle est tombé dingue direct. On lui a expliqué ce qui nous amenait à ce choix de vie loin de ce qu'on était.. Et elle a proposé de nous épouser pour nous amener aux Etats-Unis. Ce qu'elle a fait. On a divorcé dès que j'ai pus obtenir la double nationalité et elle m'a laissé découvrir tout ce que je voulais découvrir. Le démon rouge a continué d'exister, faisant les sorties tueries avec elle quand moi je devenais le visage que tous connaissaient. Un peu comme Aaron et son visage plus sombre ou son mari.

— Pour eux ce n'est qu'une version d'eux plus animal et sombre, ça ne me fait pas pareil avec toi. Pour moi, le démon rouge a sa propre personnalité et vous êtes ce qui ressemble le plus au samurai et à moi tout comme mon Dragon. Avant toi, il n'y avait qu'elle qui me ressemblait alors quand je t'ai senti... ou plutôt ressenti la présence d'un démon qui pouvait être comme moi, j'avoue que j'étais comme un gosse trouvant un nouvel ami pour jouer. J'avais un grand décalage avec le monde en général et avoir été des années en sommeil n'a pas aider à réduire ce décalage mais avec mon Dragon, toi et d'autres j'ai appris et j'apprends encore aujourd'hui.

— Tu m'as reniflé le cou ouais ! On avait jamais osé me faire un truc pareil de toute ma vie ! C'est clair que tu l'as réveillé sans mal cette fois là.

— Mon Dragon m'a dit que ça ne se faisait pas. Ça fait partie de mes instincts, sentir la peur, le besoin de sang... Tout ça c'est... naturel pour moi. Ton odeur était tellement proche de la mienne que ça avait éveillé mes sens et mon intérêt. Les bonnes manières ou la façon de se comporter avec les gens les barrières... ça m'était inconnu... Qui domine l'autre de vous deux ? Je crois que je ne te l'ai jamais demandé.

— Si ça n'avait pas été moi.. Tu aurais beaucoup plus de problèmes crois-moi. Ricana Hakane.

— Encore l'histoire du temple sacré ? ricana Shiro. Non parce que je préfère vraiment celui de mon Dragon.

— C'est clairement vu comme de l'allumage et de la domination tu sais d'envahir de cette façon l'espace vital d'une personne.

— Deux choses que je ne connais pas. J'ai parfois encore du mal avec ça. Je n'interprète pas les choses comme vous et j'avoue avoir très peu d'interdit, ce qui n'amuse pas toujours le samurai d'ailleurs.

— Parce que t'as déjà fait ça à quelqu'un d'autre ?

— Oui, Karel. Souffla Shiro en haussant les épaules. Il avait une odeur qu'il fallait que je vérifie.

— Ouais... L'odeur du cul.. Tu.. T'es vraiment une allumeuse t'es pas possible hein !

— J'avoue qu'il puait vraiment le sexe ce jour-là... souffla Shiro tout en réfléchissant. Mais je l'ai pas allumé... enfin... je crois pas.

— J'ai subi des lap dance de ta part parce que monsieur voulait s'entrainer... Alors hein... Je sais même pas si tu sais ce que c'est allumer ! S'offusqua Hakane en japonais.

— Allumer ? ... à part sentir les gens dans le cou si j'ai bien compris ? Non, je crois pas savoir. Répondit Shiro en japonais. Le show c'était pour faire plaisir à mon Dragon c'est tout.

— Tu... Mais t'es pas possible hein ! Ok ok je t'expliquerais ça.

— Cool. Sourit aussi vite Shiro en tournant la tête vers lui avant de se pencher. Euh... Je peux pas te faire un Kisu non plus, c'est aussi allumer. Non ?

— Non tu me fais pas du bisous ! La dernière fois tu m'as roulé une pelle à la place d'un bisous, pardon de me méfier hein..

— T'avais demandé un bisou de cinéma. C'était pas un bisou de cinéma ? Tu vois tout est trop compliqué dans votre monde.

— Du coup si je te demande un câlin tu vas me tailler une pipe ?

— Bah non, c'est pas pareil. Pourquoi ? Tu veux un câlin ? sourit Shiro.


Hakane finit par tourner la tête en captant le silence, croisant le regard ahuri d'Uta et Naëlle qui avait stoppé leur combat.

— Oh. Désolé. Lâcha Hakane en se pinçant les lèvres.

— Euh pareil. Sourit Shiro en se pinçant les lèvres. Bon combat.

— Je peux vraiment pas vous laisser à deux en fait. Lâcha Naëlle. Vous êtes intenables..

— Faut que j'aille prendre me changer. Grimaça Shiro avant de partir en direction de la villa.

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