14. Well, no one told me about herThe way she lied
TYLER
J'observe avec circonspection le moelleux au chocolat qui se présente à moi, tandis que Karl embrasse ma joue, ses bras passés autour de ma taille. Assis dans le canapé, moi entre ses jambes, il prend une cuillerée du dessert et la porte à ma bouche.
- Allez, mange.
- T'es sûr... ?
- Oui. Tu m'avais assuré que ça allait mieux, de ce côté là...
- Mais ça va mieux ! C'est juste que j'ai déjà mangé des macarons ce matin, je ne voudrais pas abuser, sinon-
Ma phrase est coupée par la cuillère qu'il enfonce dans mon bouche, et je fonds immédiatement au goût de chocolat qui se répand dans ma bouche ; c'est divin. Fermant les yeux, j'en profite pleinement, avant que les doigts de Karl sur mon menton ne m'obligent à tourner la tête vers lui, lui permettant de donner un petit coup de langue au coin de mes lèvres.
- T'avais un truc, là...
- Mauvais menteur...
L'attirant à moi, je m'empare rapidement de ses lèvres, avant de rompre le baiser, pour prendre une autre bouché de gâteau.
- C'est tout, s'offusque-t-il, visiblement frustré.
- Si tu voulais quelque chose de moi, il fallait le faire avant de me faire goûter ce moelleux, je suis toute à lui désormais !
- Un dessert me vole ma copine...
Ses mains descendent alors lentement sur mes hanches, les caressant du bout des doigts et m'arrachant un frisson.
- Ta copine ? Je n'étais pas au courant, c'est officialisé tout ça ?
- Non, mais tu aimerais bien.
Retenant un sourire, je prends un ton hautain et une autre cuillerée de mi-cuit.
- Alors laisse-moi avec ce moelleux, lui et moi, c'est du sérieux au moins.
Mais ses caresses se font plus pressantes, et j'ai du mal à me concentrer sur ma nourriture.
- Est-ce que ce moelleux peut te faire ça, lui ?
- J'espère pas !
- Alors ce serait dommage de faire l'échange, non ?
- Eh bien figure-toi que manger du chocolat libère des endorphines, soit le même truc que quand on a un orgasme, ce qui fait que si je te quitte, théoriquement, je peux-
- Ne finit pas cette phrase.
Clignant des yeux, je le fixe, alors qu'un sourire doux étire progressivement ses lèvres. Il n'arrive vraiment pas à jouer les méchants pendant plus de trente secondes.
- T'as un truc, là, finis-je par lui dire, désignant le coin de sa bouche.
Et, rapprochant mon visage du sien, je finis par l'embrasse,r passant mes bras autour de son cou tandis qu'il sert mon bassin contre le sien.
- Mauvaise menteuse, soupire-t-il avec un rire.
Le lendemain
Marie. Une styliste française aux longs cheveux châtains et à la nonchalance parisienne. Rien qu'en la voyant débarquer dans mon appartement, j'ai su que j'avais fait le bon choix : c'est elle qu'il me faut. Assise sur mon canapé, elle sirote son expresso en regardant ses employés faire entrer les portants chargés de vêtements dans le salon.
- Tu vois, les fringues ça fait vraiment tout, pour moi. Dans le monde de la mode, une fille peut être la pire peste possible, si elle a un bon style, les gens le lui reconnaîtront toujours et l'accepteront dans ce cercle fermé.
Elle parle avec un très fort accent, que je soupçonne volontaire, mais c'est le cadet de mes soucis. J'ai remarqué que mon street style n'était pas vraiment au point, tout à fait correct certes, mais bien trop impersonnel.
La jeune femme se lève alors, allant directement vers un portant et en sortant une sorte d'énorme... Poussin beige ?
- Manteau en fausses plumes Saint Laurent, viens enfiler ça, tu vas adorer !
Je regarde la pièce avec horreur, tentant malgré tout de dissimuler ma répulsion, mais surtout de trouver un moyen de ne pas avoir à l'enfiler. Heureusement pour moi, mon sauveur débarque dans le salon, visiblement énervé.
- Dis-moi que c'est un malentendu. Dis-moi que t'as pas fait ça.
Je cligne des yeux en fixant Juan, ne comprenant pas de quoi il parle. Enfin, j'ai peur de comprendre, justement, mais ne vois pas comment il aurait pu comprendre aussi vite ce qu'il se passe entre Karl et moi.
Voyant que je ne réponds pas, il lève le visage et les mains vers le plafond, faussement dépassé.
- Y'a sa putain de moto dans le parking de l'immeuble !
Comment a-t-il pu être assez bête pour oublier ça ? Quand je pense qu'il a préféré prendre une voiture anonyme aux vitres teintées pour ne pas se faire remarquer...
Je ne sais pas quoi répondre. Il me fixe, la colère aux yeux, la rage au ventre, et la blessure au cœur. Il pense que je l'ai trahi, que j'ai choisi Karl malgré toute cette affaire. Et c'est vrai ; seulement, il est du côté du véritable coupable.
Ça fait des jours que je l'évite un maximum. Parce que lui mentir quant à Karl me donne la nausée et que je ne sais comment lui annoncer ce qu'a fait Allison. Il est fou d'elle, ça crève les yeux.
Je lui dois ça. Pour tout ce qu'il a fait pour moi, toutes ces fois où il m'a aidée, sortie de la merde, fait rire et oublier mes problèmes... Je lui dois la vérité. Mais j'ai tellement peur de le briser : la personne la plus gentille, la plus drôle que je connaisse, est également celle qui souffrirait le plus de cette situation.
- Juan...
- Je crois que tu ne sais pas ce que t'es en train de faire, Tyler.
- Et moi je crois que je vais vous laisser, murmure Marie avant de rapidement s'éclipser.
- Désolé de vous déranger, lui lance Juan, avant de reporter son attention sur moi.
Je ne sais pas ou me mettre. J'aimerais juste lui faire un gros câlin et oublier tout ça... Peut-être que je devrais tout simplement demander à Orlando si ses potes slovaques sont toujours dispos pour dissoudre un cadavre dans de l'acide... Mais je n'ai pas le temps de me poser la question plus longtemps, puisqu'il reprend la parole.
- C'est un agresseur. Il a voulu faire du mal à Allison, et sans doute à d'autres filles... Peut-être même à toi ?
Je secoue vivement la tête sous son ton passant de l'énervé au quelque peu inquiet. Il tente de ne pas le montrer, mais je vois pas que ma négation le soulage.
- Écoute, mon ex était sortie avec un pervers manipulateur juste avant moi, je sais que ça peut être dur de s'en défaire, mais-
- Ça n'a rien à voir !
- Bien sûr que si ! Je te connais, Ty'. Tu l'aimes tellement que tu n'arrives pas à accepter tout ce qu'il a pu faire, tu finis toujours par lui pardonner la façon dont il te traite, celle dont il traite les autres... T'es peut-être dans le dénis, mais c'est pas mon cas. Ce que je ne m'explique pas, c'est comment tu peux lui laisser passer ce qu'il a fait à Alison... Aussi loin que je me souvienne, t'as toujours été là pour tes amis.
J'éprouve un pincement au cœur. Non, ce n'est même pas un pincement : j'ai l'impression qu'une main le broie, tandis qu'une autre m'étrangle.
- Bah alors ? Vas-y, défends-toi au moins ! Dis-moi qu'il y a une bonne raison pour que tu nous laisses tomber comme ça ! Tu te rends pas compte... J'aime tellement cette fille, si tu savais ce que ça me fait de la voir souffrir comme ça, tu pourrais pas...-
Sa voix craque, et il passe ses mains sur son visage, avant de se laisser tomber sur un fauteuil.
- Je ne sais pas ce que je ferai sans elle. C'est un petit rayon de soleil, et ces derniers jours... J'ai juste l'impression qu'elle est éteinte. J'ai besoin d'elle. J'ai besoin de mon rayon de soleil.
Mes poings et mon ventre se serrent à l'entente de ces mots. Il est avec une psychopathe oui, ce n'est pas un rayon de soleil, c'est un putain de feu de forêt ! Mais étant donné le regard qu'il lance au sol, qu'il est désormais en train de fixer, je ne me sens pas capable de lui révéler la façon dont les choses se sont réellement passées. Je dois préparer le terrain, lui dire plus tard. Si il savait, il se sentirait beaucoup trop mal, mais aussi beaucoup trop stupide.
- Ce n'était pas sa moto, Juan. Karl n'est pas venu ici, et je ne me suis pas remise avec lui.
Mensonge. Je rêverais de tout lui dire, rien que pour me venger de Allison, mais au final, est-ce que ça la fera seulement souffrir ? Je ne pense pas qu'elle ressente quoique ce soit pour lui. Il faut que je fasse ça en douceur, quand il sera calme et que les choses se seront améliorées autour de lui. Il me faut encore un peu de temps.
- Oh.
Relevant les yeux sur moi, le brun me fixe un instant, dans l'incompréhension la plus totale.
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit plus tôt... ?
- Tu ne m'en as pas vraiment laissé le temps.
Il se lève brusquement et s'approche de moi, pour finalement me prendre dans ses bras et me serrer contre lui. Pas un seul instant l'idée que je lui mente ne semble lui traverser l'esprit...
Retenant les larmes qui menacent de couler sur mes joues, je viens serrer le dos de son t-shirt, me blottissant contre lui. Je vais faire payer cette salope menteuse.
- Désolé.
- T'as pas à l'être...
KARL
- Plus qu'une minute !
Caché derrière l'estrade, je prends une grande inspiration. Et une autre. En fait, je pense vraiment que je suis en train de commencer une crise d'hyperventilation.
Levant le visage vers le ciel, je serre les poings et me calme, immédiatement. Un sourire nais au coin de mes lèvres : je l'ai contrôlée. J'ai contrôlé mon angoisse.
- C'est à vous dans... Trois, deux, un !
Remettant ma veste en place, je monte les quelques marches qui mènent à l'estrade, sous les applaudissements. Le public de cette conférence de presse est majoritairement composé de journalistes, mais également de représentants d'autres entreprises de mannequinat ou de grandes marques. Leur adressant un sourire, je les salue, puis rentre dans le vif du sujet.
- Comme vous l'aurez sans doute compris, vous êtes réunis ici quant à une décision concernant notre entreprise, mais également l'industrie du mannequinat et de la mode dans son ensemble.
Un murmure parcourt la salle, et je passe une main dans mes cheveux, avant de la poser sur mon pupitre.
- Vous n'êtes pas sans savoir que la condition des mannequins, quelque soit leur catégorie, est aujourd'hui extrêmement sclérosante, pour eux comme pour ceux qui les considèrent comme des modèles. En effet, le manque de représentation, qu'il s'agisse de morphologie, de condition physique ou d'ethnicité, est affligeant. Et malheureusement, des personnes rêvant d'en faire leur métier se voient souvent rejetées aux castings pour des raisons absurdes comme le diamètre de leur mollet ou la longueur de leur cou, tandis que d'autres sont obligées de changer de mode de vie et d'alimentation pour correspondre à un type de corps qui n'est pas le leur à l'origine. En résulte des mannequins malades, épuisés, traumatisés et dans des conditions physiques et psychologiques déplorables, obligés de faire face aux critiques des casteurs, des photographes, des marques mais aussi des civils. La situation est dramatique et extrêmement dangereuse, une enfant de 14 ans est morte sur un défilé à cause de l'épuisement, et la pression n'a jamais été aussi forte dans ce domaine.
Je marque une pause, vérifiant que j'ai toujours l'attention de chacun. C'est bien le cas, et, bien que certains semblent désapprouver mon discours, le trouvant sans doute trop démago, beaucoup hochent lentement la tête, semblant plongés dans une réflexion profonde.
- C'est pourquoi, en partenariat avec IMG et Elite, mais aussi avec des marques telles que Versace ou encore Louis Vuitton, nous avons décidé de signer une déclaration commune. Y sont stipulés un élargissement et assouplissement des critères de sélection des mannequins, mais également un accompagnement nutritionnel et psychologique de ceux-ci, visant non pas à les enfermer dans un modèle préconçu mais bien à comprendre leurs besoins physiques et mentaux afin de créer pour chacun un programme sur-mesure leur permettant d'être au meilleur de leur santé. Seront également organisés plus de castings sauvages afin d'avoir une meilleure diversité aux seins des entreprises, qui d'ailleurs se devra d'être respectée. Nos marques partenaires se sont engagées à prendre plus de mannequins n'entrant pas dans les canons de beauté habituelle, et de faire attention aux employés qu'ils engagent, aux photographes notamment, afin de ne pas risquer un propos déplacé à l'encontre des modèles. Des questions ?
Je m'attendais à ce qu'une pause de quelques secondes se fasse, mais au contraire, les mains se lèvent immédiatement. Désignant une journaliste, je lui laisse la parole.
- N'avez-vous pas peur qu'à cause de ce choix, les marques aient tendance à se tourner vers d'autres entreprises, plus classiques, pour engager leurs mannequins ?
- Nous ne faisons pas vraiment ça pour nos profits personnels, mais bien pour que les choses changent. Nous espérons que IMG Models, Elite et ABSOLUTE soient les précurseurs de ce changement et que les autres agences s'alignent finalement sur notre décision. Oui ?
Cette fois, je désigne un homme.
- Ne craignez-vous pas que cette politique fassent baisser les ventes des marques qui la pratiquent ? Les mannequins sont faits pour faire acheter les vêtements en créant le désir de leur ressembler en portant ceux-ci, le fait de ne plus les considérer ainsi n'est-il pas dangereux pour les entreprises ?
- La question que vous posez est en réalité plus une excuse qu'un problème, et a longtemps été utilisée comme telle. Mais nous pensons qu'au contraire, le fait de montrer que chaque morphologie, chaque ethnicité peut être belle permettra à plus de consommateurs de s'identifier aux modèles, et donc d'avoir envie d'être aussi séduisant sans que cela ne leur paraisse un objectif inatteignable, ce qui leur fera ainsi plus facilement acheter le produit. Les personnes que vous voyez entrer dans les grands magasins tous les jours n'ont pas toutes la même morphologie, pourquoi faudrait-il que ce soit le cas sur le podium ?
Les questions continuent à fuser, certaines pertinentes, d'autres beaucoup moins.
- Mais le métier d'un mannequin n'est-il pas justement de prendre soin de son corps ? S'ils n'ont plus besoin de le faire, qu'est-ce qui justifierait les salaires phénoménaux qu'on leur verse ?
- Le métier d'un mannequin est avant tout de vendre un produit et de le rendre désirable. Et quand vous parlez de « prendre soin de son corps », est-ce que vous voulez dire l'affamer et le stresser continuellement afin de rentrer dans des vêtements conçu pour aller à des enfants ? Car si c'est le cas, je crois que vous devriez revoir votre définition de l'expression. Vous m'objecterez sans doute qu'un mannequin se doit d'être beau, mais beauté ne veut pas dire maigreur.
- Et ne considérez-vous pas ça hypocrite de votre part de critiquer la maigreur de certains quand vous êtes sortis avec la mannequin Tyler Ollen ?
Je fronce les sourcils, fixant un moment la personne qui vient de poser cette question. Puis, retrouvant mon air aimable, je dirai presque affable en ce moment-même tant je me retiens de descendre pour lui passer l'envie de poser des questions stupide, je souris.
- Je ne savais pas que cette conférence était en rapport avec ma vie privée, mais allons-y puisque ça vous intéresse ! Je ne suis pas sorti avec Tyler pour sa minceur, mais bien parce que je la trouve belle sous tous ses aspects, et que je l'aurais toujours trouvée belle avec dix kilos de plus. Elle est intelligente, bosseuse, rayonnante, drôle et entreprenante, et ce n'est pas son physique qui change ça. Mais justement, la pression imposée par le mannequinat a presque effacé certains de ces traits chez elle, et j'ai souvent eu peur de perdre la personne que j'aimais à cause de ça. Alors, croyez-moi, ma décision n'a rien d'hypocrite, surtout concernant Tyler.
- « Peur de la perdre » ? Est-ce que cela veut dire que vous êtes toujours ensemble ?
Je garde mon sourire, et rit un peu.
- Si c'est le seul genre de questions qu'il vous reste à poser, je crois qu'on peut arrêter la conférence ici, merci pour votre attention.
Saluant à nouveau, je quitte l'estrade, et repart en backstage, sous les compliments de mon équipe.
Fatigué, je m'éloigne un peu de la foule et de ses félicitations, pour aller me rafraîchir un peu. Mais à l'angle d'un couloir, une main m'attrape le bras et je suis attiré sur le côté, manquant de tomber avant de me retrouver face à Tyler, qui m'adresse un sourire si large que je me demande comment ses joues font pour tenir le choc.
- T'étais exceptionnel, Karl, c'était magnifique !
- Merci, mais... Qu'est-ce que tu fais là ?
Je ne lui en avais pas parlé, voulant garder la surprise.
- J'étais dans la voiture pour aller à l'agence quand Nora m'a envoyé un lien pour regarder la conférence en direct... Alors j'ai changé de direction, et me voilà !
Malgré mon étonnement, je finis par sourire aussi, heureux de la voir.
- Donc... Tu as trouvé ça bien ?
- « Bien » ? Tu plaisantes ? C'était génial, je suis tellement, tellement fière de toi, si tu savais !
Et comme pour affirmer ses paroles, elle se met sur la pointe des pieds et me vole un baiser, sans rien perdre de son sourire.
- Tu retournerais à Paris avec moi... ? Je finis par lui demander, l'idée me venant juste à l'esprit.
Ok, c'est spontané. Mais j'ai envie de m'éloigner de tout ça, maintenant que j'ai fait ma grande annonce, et de profiter de chaque instant avec elle.
- Bien sûr, quand ?
- Ce soir ?
Ses yeux s'écarquillent et elle me fixe un instant, cherchant à savoir si je suis bien sérieux. Mais en comprenant que c'est le cas, elle hoche la tête, l'air plus heureux que jamais.
- Je fais mes valises et je te retrouve à l'aéroport !
Et elle s'éloigne déjà, partant en trombe dans le couloir pour rentrer chez elle. Mais, au dernier moment, elle se retourne et s'écrit :
- Je t'aime, Karl !
Avant de rire et de s'enfuir en courant.
. . . . .
Bonjour tout le monde (ou bonsoir mais vous avez compris le concept)
Un chapitre un peu long à arriver, certes, mais difficile à écrire, vous me pardonnez? Si vous écrivez un peu, vous devez sans doute savoir que les chapitres de transitions entre deux gros événements sont les plus compliqués... J'espère que vous l'avez tout de même apprécier, au moins!
Mais croyez-moi, le prochain arrivera beaucoup plus vite, et vous réserve une grosse surprise, vous pouvez me faire confiance sur ça! J'ai hâte que vous puissiez le lire aha (faudrait déjà qu'il soit écrit mais là n'est pas la question)
En attendant, si vous voulez des updates réguliers, y a toujours mon rantbook hein, mais le contenu est un tout petit peu (beaucoup) moins travaillé ehe
De l'amour et des bisous, en espérant que vous profitez pleinement de vos vacances malgré la canicule! Est-ce que vous êtes un peu partis? Sinon, vous faîtes quoi de vos journées, parce qu'à part rester comme un mollusque et me nourrir des fonds de placards chez moi... 💛
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