Thanos (Hawksilver)
Donc voilà la « suite » de « Le soleil », mais cette fois du point de vu de Clint (je sais pas si vous vous souvenez, c'était il y a tellement longtemps 😂)
J'espère que ça vous plaira
La nuit était tombée. Le silence régnait dans les rues vides, et les quelques voitures qui circulaient encore ne faisaient pas de bruit.
Un jeune homme marchait, accompagné d'une charmante jeune fille qui riait à chacune de ses paroles. L'homme souriait, tel un loup s'approchant lentement d'un agneau égaré. C'était un tueur qui aimait s'en prendre aux jeunes femmes qu'il tuait avec une extrême violence.
Il charmait donc sa nouvelle proie, inconscient du danger qui le guetté.
Le tueur était devenu proie.
Un homme les suivait, un capuchon le cachant des regards indiscrets. Cet homme était plus silencieux que les ombres. Il guettait le meurtrier, attentant le bon moment pour passer à l'acte. Son œil persan, comme un faucon, ne le perdait pas de vue. Il tira un mince poignard de sa poche, et vif comme s'il pouvait se déplacer aussi vite que la lumière, fonça sur sa proie. Le meurtrier ne vit pas le coup venir, et avant qu'il ne comprenne ce qui se passait, il était mort, allongé sur le trottoir, le corps à moitié sur la route.
La jeune femme hurla, puis s'enfuit en courant devant l' homme qui venait de la sauver. Si on avait été dans un conte de fée, la jeune femme se serait jeté dans les bras du bel inconnu, l'aurai embrassé, et ils auraient vécus heureux jusqu'à la fin des temps.
Mais nous ne sommes pas dans un conte de fée. Les fins heureuses n'existaient pas. Et l'homme le savait. Il eu un mince sourire avant de ranger son arme sans prendre la peine de l'essuyer. Il le ferait plus tard.
Il marcha jusqu'à son immeuble puis monta dans son appartement, vide de toute vie.
Personne pour l'accueillir. Il n'avait personne.
Il se dirigea vers la salle de bain en enlevant son manteau, qu'il mît négligemment sur une chaise.
Il se mit à laver le couteau, en regardant le sang rouge couler sur l'évier blanc.
Après l'avoir minutieusement lavé et rangé, l'homme releva les yeux vers le miroir.
Il plongea ses yeux bleus dans ceux de son reflet, en passant une main dans ses cheveux. S'il avait été dans un film romantique, il aurait été un super-héros, ou un agent secret, amoureux d'une jeune demoiselle, qui finissait inévitablement en détresse. Il serait alors allé la sauver, et, après avoir tué le méchant, elle l'aurait embrassé en murmurant d'une manière niaise son nom. Mais comme nous l'avons dit plus haut, nous ne sommes ni dans un conte de fée, ni dans un film.
S'il y avait une bagarre à la fin, le héros ne repartait pas avec la fille, mais avec soit un cercueil, soit dans un cercueil. Et le jeune homme, Clint, le savait mieux que quiconque. Les fins heureuses n'existaient pas. Il y avait cru pendant longtemps, trop longtemps. Et même quand il n'y avait plus d'espoir, il y avait toujours cru. Il avait cru aux fins heureuses alors qu'il n'y avait plus aucune étincelle d'espoir. Car sa fin heureuse avait été criblée de balles pour le protéger. Mais il n'avait pas perdu espoir. Il y avait cru. La jeune demoiselle en détresse, qui été dans son cas un sale gamin insupportable, avait battu la seule chose qu'on ne pouvait pas battre, après l'amour. La mort. Ce sale gamin était revenu.
Et Clint y avait tellement cru. Il avait cru, pendant un moment, qu'il allait enfin avoir sa fin heureuse. Mais on ne peut berner éternellement la mort. Personne ne peut y échapper. Même en courant vite. Très vite.
Et maintenant, sa fin heureuse était morte. Encore. Parti en poussière. Et cette fois, avec elle, tout espoir, tout chance, tout bonheur.
Et Clint était mort.
Physiquement, il était là. Son corps bougeait, son cerveau fonctionnait. Mais Clint, son âme, ce qui le faisait être lui, ce qui le faisait exister, n'était plus là. Son sang circulait dans ses veines, pompé par un cœur qui était mort. Clint n'était plus que haine, mort, violence et solitude. Plus rien ne comptait.
Il aurait pu en finir. Mourir. Échapper à cette misérable existence, cette tristesse qui le rongeait de l'intérieur.
Mais à chaque fois qu'il avait voulu le faire, il n'avait pas pu. Oh, pas parce qu'il manquait de courage, ou qu'il changeait d'avis, bien au contraire.
Mais parce que à chaque fois qu'il était près, le pistolet sur la tempe, il avait entendu cette voix. Cette foutue voix. Insupportable. Détestable. Qui lui manquait tant. Elle lui demandait ce qu'il foutait.
« Pourquoi tu fais ça, Papi ? »
Et Clint répétait les mêmes mots. Toujours les mêmes. Inlassablement.
« Pour toi »
Mais apparemment ça ne suffisait pas. Il était insupportable, ce gamin. Il ne voulait jamais la fermer. Alors Clint baisser l'arme. Et là, seulement là, il se taisait. Laissant Clint seul, dans ce silence qu'aucun son ne pouvait couvrir.
Clint avait abandonné tout le monde.
Ses amis, qui étaient aussi détruits que lui.
Sa ville, qui agonisait de perte et de douleur.
Il était parti.
Lui, le héros.
Hawkeye.
Il avait fui la ville et ses souvenir qui meurtrissaient son cour mort.
Il l'avait fuit, lui.
Le souvenir de son rire qui résonnait dans son cœur.
Il avait fuit le cimetière où s'enclenchait les noms des morts, tous ceux qui avaient perdues la vie parce qu'il avait été incapable d'arrêter Thanos.
Il avait fui son propre échec, sa propre vie. Était devenu quelqu'un d'autre pour faire disparaître les remords et la tristesse.
Mais les souvenir ne s'effacent pas comme ça. La peine ne disparaissait pas d'un battement de paupières. Pietro ne l'abandonnerait pas aussi facilement. Il le suivrait, où qu'il aille. Car on ne peut pas fuit son propre cœur.
Lâche. Voilà ce qu'il était. Il n'était pas un héros. Il ne l'avait jamais été. Il n'était rien de plus qu'un homme détruit et lâché qui fuyait ses erreurs.
Un meurtrier.
Oui bon.
J'ai honte.
Je n'ai pas donnée signe de vie depuis longtemps. J'ai écris cet os, puis je l'ai supprimé, puis recommencer pour donné ça. Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais moi je ne peux même plus le regarder tellement je l'ai relu.
J'espère que ça vous a plus. Un autre os est en route. J'espère juste qu'il n'aura pas une panne d'essence ou un pneu crevé.
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