Actor (part I)
Pour le bien de cette histoire on va dire que le vrai nom de Genos est Ritsu, car tout se passe dans un environnement réaliste est c'est difficile d'être réaliste quand un personnage s'appelle Génocide xD
Voilà sinon rien de plus, il s'agit de la première partie d'un OS en plusieurs parties (Deux normalement, ou plus à voir!) j'espère que ca vous plaira! bonne lecture!
Il faisait froid... vraiment froid... je regardais lentement autour de moi, l'œil vacillant alors qu'une douleur lancinante pulsait dans mon bras gauche. Je grognais faiblement alors que je sentais mon sang à son tour battre dans mon cou. Posant une main sur mon front je me sentais éloigner mon bras gauche de mon corps, comme si en l'étirant assez il allait se détacher, me libérant de cette sensation affreuse. Mes cheveux blonds tombaient dans mes yeux, brûlant mes iris à chaque fois qu'ils balayaient ma cornée. Lentement je détournais le regard vers mon bras dont chaque veine était visible. Du bout de l'index j'avais tracé une large veine qui venait naître au creux de mon coude, ici, elle pulsait, percée et je grognais. J'avais cédé... je détournais lentement le regard tandis que j'avais baissé la manche de ma chemise blanche sur mon bras et pour rajouter à tout cela la neige c'était ajoutée à ma misère. J'avais regardé ma tenue et j'avais soufflé longuement, je portais encore ma tenue d'escort, mais ma chemise était à présent sortie de mon pantalon noir, ma cravate était dénouée et surtout mes cheveux n'étaient pas aussi bien coiffés qu'à l'entrée dans le club. La veille avait été une soirée fructueuse, et je savais que les femmes se bousculaient pour me rencontrer, me payer des cadeaux, mais pour être bien honnête qu'elles me veuillent ou non ne m'importait que bien peu. Certaines je les voyais tous les soirs, elles m'offraient sans arrêt montres, colliers, bagues et bracelets, mais je ne faisais que les revendre pour ma payer des choses plus intéressantes.
Soupirant longuement, j'avais essayé de me relever mais la fatigue m'accablait, et mes muscles semblaient ne plus me répondre. Ainsi assit au sol dans une ruelle sale et sombre, le fameux Genos avait fini par ne plus savoir se relever. J'avais levé lentement les yeux vers le ciel qui était à présent blanc à cause de la neige, mais derrière cette faible masse nuageuse, apparaissait le soleil qui venait brûler ma cornée. Grimaçant j'avais détourné le regard vers le sol de la ruelle où les sacs poubelles avaient presque disparut sous la couche de neige. J'avais alors faiblement bougé ma jambe pour en retirer toute la neige qui s'y était accumulée pendant mon très long black out.
« Genos espèce d'idiot... tu as un standing... »
C'est alors que je les entendis, les pas salvateurs. Ils foulaient la neige, lentement, la faisant crisser lentement, faisant un son étrange, comme si on frottait l'un contre l'autre deux morceaux de caoutchouc. J'avais alors relevé la tête vers l'origine de ces pas, plissant les yeux alors que le soleil avait à nouveau décidé de faire souffrir ma pauvre tête. Un survêtement bleu, des longs cheveux noirs, et un sac de courses. C'était donc ça, la personne qui allait me voir au sol. Au moins ce n'était pas une des mes clientes. J'avais longuement soufflé, m'écroulant un peu plus sur ma colonne vertébrale, et lui il continua de s'approcher. Une fois arrivé à ma hauteur j'avais observé ses vieilles tennis fouler le sol, et j'étais persuadé qu'il ne s'arrêterait pas... ainsi, alors que j'avais juste l'ignorer et sortir une cigarette de ma poche, les pas s'arrêtèrent juste face à moi. J'avais alors levé les yeux vers lui en mordant ma lèvre inférieure asséchée. Tout de même, ma main droite, comme dans un automatisme, plongea dans la poche de mon pantalon pour sortir un carton écrasé contenant mes cigarettes. Au toucher je n'en trouvais que trois, j'en avais alors porté une à mes lèvres tout en plongeant mon regard ambré dans les yeux bruns de celui face à moi. Il me regardait d'un air inquiet alors qu'il s'était agenouillé face à moi. Il posa son sac de courses dans la neige, reversant ses œufs au passage tandis qu'il avait posé une main sur mon épaule. Il parlait d'une voix douce mais j'étais hypnotisé par ses gestes, tandis que lentement, ses longs doigts fins c'étaient glissés dans ses cheveux pours rabattre une mèche derrière ses oreilles. J'avais alors relâché ma cigarette qui roula dans la neige, glissant depuis ma cuisse vers le sol laissant derrière elle une tranchée plus écrasée que la neige fraîche et il parla alors plus fort.
« Vous m'entendez ? Tout va bien ?»
J'avais alors toussoté faiblement. « Oui... je vais mieux maintenant. »
Il avait faiblement rougit alors que ma main c'était posée sur la sienne, mon regard plongé dans le sien.
« CUT ! OK ! »
Je m'étais immédiatement relevé et j'avais épousseté mes jambes de cette fausse neige immonde. Immédiatement je m'étais mis à grogner et j'avais ôté ma cravate.
« Enfin ! » avais-je soufflé en rejetant mes cheveux blonds en arrière tandis qu'une assistante avait foncé vers moi pour saisir ma manche et la relever. Elle effaça alors mon maquillage au creux de mon coude, effaçant la marque de seringue.
« Oh Ritsu c'était tellement parfait !! » s'exclama-t-elle en essuyant mon bras, les joues rouges tandis que je l'avais gentiment remerciée pour le maquillage. Elle fila alors en posant ses mains pâles sur ses joues. Je l'avais observée un instant alors que ses amies l'avaient félicité de m'avoir parlé, pour ma part j'avais juste roulé des yeux pour mieux me diriger vers le réalisateur qui regardait les images que nous venions de tourner en grattant son menton. Il hocha alors de la tête et posa une main sur mon épaule.
« Tu es toujours le meilleur pour transmettre ce genre d'émotions 'Génos'. »
J'avais roulé des yeux avant de soupirer longuement par le nez. « Vous pouvez me rappeler pourquoi j'ai accepté de faire ce film ? »
« Pour élargir ta filmographie ! » s'exclama mon manager qui m'avais apporté mon manteau. « On a fini pour aujourd'hui, tu devrais remercier l'équipe et rentrer. »
Les yeux légèrement plissés j'avais enfilé mon long manteau trench marron avant de prendre mon sac qui contenait le scénario. Un film homosexuel... tsss.. Ce sacré manager avait vraiment des idées à la con pour me faire connaître. J'étais pendant longtemps resté l'homme le plus disputé dans tout le japon, vrai fantasme pour les femmes qui osaient croiser mon regard... et maintenant je devais jouer le joli cœur avec un mec ? j'avais longuement roulé des yeux tandis que j'avais une à une saluée les maquilleuses et coiffeuses qui chaque fois qu'elles s'occupaient de moi ne pouvaient s'empêcher de rougir. Je devais bien avouer que j'aimais spécialement les faire virer au rouge en leur lançant un regard particulièrement charmeur, alors que je passais lentement ma langue que ma lèvre supérieure. Ça marchait à tous les coups ! une fois qu'elles avaient laissé explosé leurs fantasmes je m'étais détourné pour le voir lui, m'observant depuis l'entrée, serrant contre son torse son scénario alors que ses longs cheveux noirs roulaient dans ses yeux noisette. J'avais alors haussé un sourcil et même à cette distance j'avais cru entendre sa déglutition difficile. Je savais qu'il était un acteur inexpérimenté, après tout il s'agissait de son premier rôle principal, mais là il me faisait flipper. J'avais un instant regardé autour de moi pour m'assurer qu'il m'observait bien avant de lentement me diriger vers lui. Il avait fait plusieurs pas en arrière alors qu'il avait finalement détourné le regard. C'était quoi son souci ?
« Bon bah bonne nuit saitama. On se voit de... »
« Tu veux bien aller diner avec moi Ritsu ? » il me regarda dans les yeux, ses iris vacillantes alors que ses joues affichaient un rouge écarlate parfait. J'avais papillonné des yeux alors qu'il s'était courbé devant moi. « Je t'en prie. »
« Bon... mais je paie pas. »
Il se redressa joyeusement et hocha de la tête. Il prit ensuite doucement ma manche et la tira lentement vers lui.
« Je connais un super restaurant de sushis pas loin ! suis-moi ! »
Sans vraiment savoir pourquoi ou comment je m'étais retrouvé au milieu d'un petit restaurant de quartier qui faisait des sushis, assit juste en face de mon collègue aux joues rougies. En attendant sa commande il mâchait lentement les glaçons qui se trouvaient dans son verre, l'air mal à l'aise il regardait par la fenêtre tandis que j'avais longuement plisse les yeux. Il se foutait de moi ou quoi ? il voulait m'inviter pour ne même pas me parler ? Il me voulait quoi ? Préparer nos scènes ? Discuter de notre trame scénaristique ? Modifier une scène ? Quoi ?! l'air sombre j'avais frappait du plat de la main contre la table, le faisant légèrement sursauter. Il plongea alors à nouveau ses yeux dans les yeux, ramenant une longue mèche brune derrière son oreille gauche alors qu'il avait lentement avalé le glaçon qu'il s'amusait depuis trop longtemps à mâchonner. Un instant son regard m'avait perturbé mais j'avais gardé mon air renfrogné alors que j'avais saisi son poignet, l'arrêtant alors que sa mèche était revenue tomber dans ses yeux noisette.
« Pourquoi tu m'as invité à diner ? »
Il bafouilla longuement avant de regarder autour de lui d'un air un peu gêné, lorsqu'il eut fait le tour du restaurant quasiment vide il fit glisser sa main dans la mienne, glissant ses doigts minuscules entre les miens. « C'est pas souvent qu'on peut partager un moment avec un acteur comme toi... »
« On bosse ensemble tous les jours, idiot. »
« C'est pas pareil Ritsu ! tu n'es pas Genos, et pourtant quand tu me regarde quand on filme ça me fait quelque chose et j'aime pas ça ! j'ai jamais joué un rôle aussi important, et là je me trouve à tourner avec l'homme le plus attirant de tout le japon » il sorti sa main de la mienne pour soutenir son visage, glissant sa main juste sous son menton pointu, tandis qu'il s'était mit à soupirer faiblement. « Excuse-moi... j'ai toujours un peu de mal avec les relations humaines... j'ai dû te mettre vraiment mal à l'aise. »
Il tourna alors son regard dans le mien alors que je m'étais mit à papillonner violemment des yeux. Alors si je m'y attendais... je sentais une chaleur grimper dans mes joues alors qu'il avait plongé ses yeux dans le mien, et pour la première fois j'avais baissé les yeux vers mon verre d'eau. Je l'avais saisi vivement et j'avais engloutis l'eau, comme si elle pouvait éteindre le feu que cet idiot avait commencé dans mes joues. Mais impossible de l'arrêter... j'avais alors posé mes yeux sur lui, il portait toujours son costume, son survêtement bleu, et ses cheveux qu'il avait longuement laissés pousser jusqu'au bas de ses épaules glissaient dans son col. Il faisait une moue renfrognée alors que ses yeux c'étaient tournés vers l'extérieur à nouveau. Je m'apprêtais à l'envoyer bouler... ou non, j'allais lui souhaiter bon courage de m'avoir ! non... en réalité je ne savais pas ce que je voulais lui dire, ou même ce que je voulais de lui, mais heureusement la serveuse était venue nous sauver en apportant les commandes. Elle avait immédiatement rougi en s'approchant de la table, mais alors que j'avais commencé à montrer mes charmes pour lui signer un autographe elle avait sorti de son décolleté un petit carnet qu'elle avait tendu à Saitama. Elle s'était courbée face à lui en murmurant d'une voix faible un petit « Je vous en prie, pouvez-vous me signer un autographe ? ».
Évidemment, il se redressa et là je compris pourquoi il était acteur. Son visage était soudainement devenu rayonnant et il se montra des plus attirants. Il rejeta sa longue mèche brune en arrière pour mieux saisir lentement le carnet. Il sorti de sa poche un stylo qu'il posa tout contre ses lèvres pulpeuses, faisant mine de réfléchir à ce qu'il pouvait bien écrire. Il flirtait avec elle ouvertement, et face à moi ! j'avais senti mes cheveux se courber sur le haut de ma tête alors que j'avais l'impression qu'une vapeur épaisse me sortait des oreilles et lui... lui il avait signé la page avant de saisir volontairement les doigts de la serveuse alors qu'il lui rendait son carnet. Je n'avais jamais vu une femme aussi molle alors qu'elle avait tenté de marcher jusqu'au cuisine. J'aurai bien cru qu'il l'aurait faite s'évanouir.
Lentement j'avais tourné mon regard ambré vers celui de saitama et ce fut son tour de rougir et de détourner le regard. Il posa ses doigts contre ses lèvres alors que sa paume soutenait son menton, et à cet instant j'avais osé prendre la parole.
« C'était quoi ça ?! »
« Quoi ? » il me regarda au travers de ses cheveux alors qu'un sourire malin était apparu sur ses lèvres.
« Tu l'as volontairement mise dans cet état. »
« Ritsu, tout comme toi je mise mon job sur mon apparence, alors lui faire une impression pareille va simplement faire grossir ma fanbase. » Il n'avait pas compris ce que je sous-entendais.
« Je... je veux dire... pourquoi face à moi t'es tout timide et tout mou, et face à elle t'es bourré de sex-appeal. »
Il se mit à rire doucement alors qu'il avait posé ses paumes à plat sur la table. Il se hissa doucement sur ses genoux pour mieux se pencher vers moi, son sourire ne l'ayant jamais quitté. Il se saisit alors que mon col qu'il tira lentement vers lui, l'œil brillant de cette même malice malsaine. Il dévoilait ses dents blanches alors qu'il avait posté son nez à quelques centimètres du mien. Je sentais d'ici son parfum à la lavande alors qu'il c'était mis à murmurer. « Tu veux dire que ce petit jeu te fait de l'effet, Ritsu ?... »
J'avais difficilement avalé ma salive alors que malgré tout cela je voyais parfaitement qu'il rougissait. Allez Ritsu... tu as bien plus d'expérience, plus de fan et plus de... de tout ! montre-lui ! j'avais alors lentement détaché ses doigts fins de ma chemise alors que je l'avais repoussé contre sa banquette. Il grimaça faiblement, se pensant rejeté alors que j'avais fait le tour de la table pour grimper sur la même banquette que lui. Il devint immédiatement écarlate alors que j'avais posé une main sur son genou pour l'empêcher de l'éloigner. Il posta une main devant sa bouche, comme pour étouffer un petit cri de surprise, mais bien vite j'avais saisi son poignet pour mieux observer ses lèvres rougies.
« Bah alors, Saitama, on dirait que tout s'est soudainement envolé... »
Il détourna le regard, me laissant un magnifique accès à son cou que j'avais pu observer longuement. Sous ses cheveux d'un noir ébène se trouvait une peau aussi blanche que la neige, seulement entachée par un solitaire petit grain de beauté. Lentement j'avais posé mes lèvres contre sa peau, tendant tout son corps en entier sous mon passage. Sa main libre vint immédiatement saisir ma chemise qu'il déforma dans le fond de son poing. Amusé j'avais lentement aspiré sa peau entre mes lèvres. Je savais bien que demain les maquilleuses auraient du mal à camoufler une telle marque mais je m'en fichais. Ainsi alors que je me retirais, j'avais simplement laissé au creux de son cou un joli suçon qu'il caressa un instant.
« Ritsu... »
Je m'étais lentement redressé alors que j'avais fouillé dans mon manteau rapidement. J'avais alors posé sur la table quelques billets.
« Je rentre Saitama, bon appétit. »
Je m'étais relevé de la banquette alors que j'avais vu que sa main avait un instant essayé de me retenir mais elle avait de peu raté ma manche. Heureusement, je pense que je n'aurai pas put me retenir plus longtemps face à ce regard beaucoup trop suppliant, ce souffle déjà erratique, ces yeux embrumés... j'avais longuement secoué ma tête pour chasser ces idées mais cela lui laissa bien assez le temps de se relever pour saisir lentement mon index. Je m'étais lentement tourné vers lui, le cœur à bord des lèvres alors que ses doigts avaient glissé pour simplement saisir mon index. Ses yeux étaient tournés vers le sol mais lorsqu'il plongea son regard dans le mien quelque chose sembla se briser dans mon torse. Je crois bien qu'il s'agissait de mon reste de détermination.
« Restes... s'il te plait... »
Et voilà, à nouveau il m'avait eu. Les sourcils toujours aussi froncés je m'étais assit à nouveau et j'avais commencé à manger mes sushis. Il semblait soudainement radieux, et je le voyais parfaitement parfois cajoler le suçon que je lui avais fait, mangeant ses sushis avec envie. Il avait même fini par taper dans mon assiette, prétextant qu'il ne mangeait jamais à sa faim dans ce restaurant quand il prenait une portion pour une personne. Je ne comprenais pas pourquoi soudainement son attitude avait changé, comment pouvait-il être si viril, si timide, et si détendu en même pas deux minutes ?! j'avais observé son visage tout le long du repas, même lorsqu'il commanda deux desserts pour lui tout seul sous prétexte que maintenant que je payais il ne voulait pas se priver. Quel radin. J'avais roulé des yeux avant de regarder autour de moi tout le reste du repas. Lorsqu'il eut terminé, les bruits de mastication se turent et je me retrouvais dans le silence avec lui à nouveau. Cela m'avait étrangement mis mal à l'aise et donc j'avais posé mon regard sur son visage qui était rouge à nouveau. Il avait serré ses doigts sur ses genoux, rougissant, son souffle devant erratique, il parla enfin.
« Tu... Tu veux bien venir chez moi ce soir ? »
« QUOI ?! » je m'étais redressé vivement alors que sa main avait saisi la mienne.
« S'il te plait... »
« Tu sais j'ai un appart et tout, je peux rentrer chez moi. » j'avais pouffé doucement alors qu'il n'avait pas prononcé un mot. Ses yeux étaient devenus suppliants alors que ses doigts s'étaient logés de force entre les miens. Sans vraiment savoir pourquoi j'avais serré sa main en échange et son regard s'était rempli d'espoir. Après un long soupire je l'avais alors murmurée, sa réponse tant attendue, son « oui ».
Après une quinzaine de minute en taxi, nous étions arrivés dans son quartier. Pendant un long moment j'avais observé son immeuble d'un air réprobateur. Comme un acteur dont la fanbase ne faisait grandir, pouvait vivre dans un endroit aussi naze ? Cela expliquait peut-être pourquoi il s'était senti pousser des ailes quand j'avais déposé l'argent pour payer, peut-être que sa carrière ne payait pas encore assez. J'avais lentement tourné min regard vers lui alors qu'il avait ouvert la porte de sa résidence. Il avait avancé sa lèvre inférieure en signe d'incompréhension, se tenant dans l'entrée, le visage à moitié planqué dans son col pour se protéger du froid. J'avais alors retiré ma longue écharpe blanche que j'avais enroulé autour de son cou.
« La prochaine fois on ira chez moi. »
Il sembla exploser de joie alors qu'il avait saisit ma main. « Alors il y aura une prochaine fois ?! »
« Tchhh. »
Il avait ri doucement alors que j'avais doucement roulé des yeux. Finalement je l'avais suivi jusqu'à son appartement dans lequel il me fit entrer. La première chose qu'il fit en arrivant fut saisir un chat qui était sur le point de s'enfuir, le hissant sur son épaule pour le ramener à l'intérieur. Il se déchaussa, m'invitant à faire de même avant d'aller nourrir le petit chat noir qui miaulait à m'en percer les tympans. J'étais encore plus perdu, qu'est-ce que je foutais là au juste... j'avais longuement soupiré tandis que j'avais déposé mon manteau et mon sac dans l'entrée et il se tourna vers moi.
« Quelque chose ne va pas Ritsu ? »
« Non rien... »
J'avais lentement tourné mon regard vers lui alors que soudainement ses cheveux étaient décoiffés, ses pommettes rouges et sa lèvre inférieure brillante. J'avais durement avalé ma salive alors que lentement il s'était dirigé vers moi, prenant une attitude soudainement étrangement féline. J'entendais de plus en plus sa respiration alors qu'il c'était posté devant moi. Sa main droite se posa alors sur mon col qu'il serra fermement pour m'amener tout contre lui, mes lèvres bien trop proches des siennes. Mon cœur battait à tout rompre alors qu'il s'était mis à murmurer.
« Si tu savais depuis combien de temps j'attends ça... »
« Hein ? »
Il passa lentement sa main gauche sous ma chemise, me forçant à échapper un gémissement faible alors qu'il découvrait ma peau du bout des doigts. J'avais plissé faiblement le nez tandis que sa bouche avait dérivé lentement jusqu'à mon oreille. Il mordilla lentement mon lobe alors que j'avais saisi fermement ses hanches. Je poussais pour l'éloigner mais il me tenait assez fermement pour me garder bien assez prêt. C'est quoi ce type complètement bipolaire ! Il continuait à lécher mon oreille alors que mes doigts finalement c'étaient mit à apprécier l'étroitesse de ses hanches. Curieux j'avais remonté mes doigts sous le sous-vêtement, découvrant au creux de ses reins de petits fossettes délicates. Dès que mes doigts se posèrent à cet emplacement il se tendit échappant un faible gémissement qui électrisa mon bas ventre. Son visage était immédiatement devenu aussi rouge que possible.
« Aurais-je trouvé un point faible, Saitama ? »
Il se contenta de planter sa main entre ses dents tandis que je reprenais enfin le contrôle de la situation, et j'adorais ça. Je l'avais alors repoussé jusqu'à son petit canapé dans le salon, dans lequel il s'écroula bien gentiment. Il me regarda au travers de ses mèches à présent humides tandis que lentement j'avais ouvert ma chemise.
« Si c'est ce que tu désirais tant, je vais te l'offrir, Senpai... »
Je le senti frémir encore plus à cette appellation tandis que très doucement j'avais grimpé sur le canapé, en sa compagnie. Il ne serrait pas même les cuisses ou se cachait, bien sûr que non, il s'offrait tout à moi. Je n'eu donc pas à demander pour me glisser entre ses cuisses et plaquer l'érection qu'il avait provoqué tout contre la sienne. Il échappa immédiatement un faible gémissement que je ne pus m'empêcher d'étouffer avec mes lèvres. Ses yeux restèrent ouverts pendant un instant alors que je sentais sa bouche s'entrouvrir pour laisser ma langue rejoindre la sienne. Il était inexpérimenté, pas très bon en baisers même, mais ses petits gémissements timides tandis que je caressais son membre étaient bien trop électrisants. Il me rendait dingue. Je m'étais alors redressé, le souffle court, déjà à bout, il avait réussi, je ne me contrôlais plus. Je l'avais alors dénudé bien rapidement, lui ôtant ce costume ridicule pour mieux découvrir son corps fin et blanc. Il était parfait. Ses cheveux roulaient jusque sur sa poitrine, contrastant avec sa peau avec perfection. Il était superbe. J'avais alors glissé une main le long de sa cuisse pour remonter jusqu'à son menton que j'avais saisis doucement.
« On a qu'à dire que c'est notre première répétition en vue de notre tournage. »
« Tu veux dire que dans... »
« Oh saitama... ne me dis pas que tu ignorais qu'on avait une scène de sexe dans le film. » Lentement j'avais détourné son visage pour mordiller son oreille.
« Quand j'ai vu ton nom sur le casting j'ai accepté sans réfléchir. »
J'avais alors échappé un petit rire et donc je m'étais sorti de ce canapé. Il s'était immédiatement redressé en tendant sa main vers moi, comme si j'allais l'abandonner comme ça... j'avais lentement roulé des yeux et j'avais sorti le scénario de mon sac. Je l'avais alors secoué devant ses yeux et il se rallongea en rougissant un peu plus. En même temps je pouvais le comprendre. Il n'avait même pas osé me retirer mes affaires et j'avais encore mon pantalon droit noir, déformé par une érection bien exagérée, ma ceinture venait d'ailleurs la meurtrir, et j'avais encore ma chemise ouverte. Cela ne me convenait plus ! dans un mouvement fluide j'avais ôté devant ses yeux ma chemise, avant de retirer ma ceinture avec la même fluidité. Dès lors il avait saisi un de ses coussins pour le serrer tout contre lui, et je savais que mon charme opérait. Alors tandis que j'avais posé le scénario sur son torse, je m'étais tenu près de lui.
« Ouvre le... les pages roses... »
Il s'exécuta en rougissant.
« Lis maintenant. »
Il avait la gorge sèche mais il s'exécuta, évidemment. « Genos se tourne alors dos à Onodera, et il croise les bras sur sa poitrine. »
le tend qu'il avale sa salive j'avais lentement murmuré ma réplique. « Tu es sûr de vouloir ça de moi Onodera ? »
Il me regarda un instant puis souffla sa réplique. « 'Génos n'existe plus... et je sais que je te veux.' Onodera creuse son dos poussant un faible gémissement plaintif, le désir rongeant son ventre. Genos se tourne vers lui et grimpe sur le lit pour poser une main sur son ventre. »
« Alors déshabille moi, Onodera. »
Saitama laissa tomber le scénario sur le côté, je savais que mon charme l'avait emporté, et bien vite il m'avait mis à nu comme lui. Ce qui fut bien déplaisant fut le fait que j'avais dut le préparer pendant bien longtemps car le bonhomme n'avait jamais été en dessous, ou avec un homme d'ailleurs. Il me laissa tout de même faire et après m'avoir hurlé qu'il était prêt, j'avais saisi ses hanches pour le guider sur mon membre. Il s'était empalé avec lenteur sur mon sexe poussant un gémissement qui me poussa aux bords de l'extase. Je ne me serai jamais cru aussi rapide, je n'étais pourtant pas facile à combler, et pourtant lui il eut raison de moi en quelques minutes, mais jeu ma fierté à le voir jouir entre nos deux corps dans un petit cri faible, murmurant mon prénom avec faiblesse. Il s'était ensuite écroulé sur mon torse avec faiblesse et j'avais bien vite compris que je l'avais trop épuisé. Je l'avais donc lentement glissé dans son lit, et n'était pas du genre à fuir dès l'affaire terminée, je m'étais glissé dans son dos pour le serrer tendrement contre moi. Il avait gémi un remerciement dont je n'avais pas compris l'origine avant de s'endormir. La tête lourde je n'avais pas tardé à m'assoupir également. Merde... il m'avait tellement fait tourné la tête ce crétin...
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