Si à cette heure

Un sourire empli de splendeur
Il émane grâce et beauté,
Et de côté ses profondeurs,
Oh, ne l'écoute chuchoter.

Une joie de vivre m'enrobe,
Ainsi en pétillent mes yeux
Dès même l'arrivée de l'aube :
En effet, tout va pour le mieux !

Quel goût merveilleux de la vie,
Douce mélodie enchantée
Dans un brouillard inassouvi,
Où mon cœur, se trouve envoûté.

Et cette éternelle douleur
M'enivrant sans une douceur,
Dangereuse hymne sans couleur
J'ai un mal, à l'esprit danseur...

Que cet habituel sourire,
Ce rictus démuni de forme,
Sonne faux ; encore mentir.
Qu'est-ce que ce fardeau énorme ?

Désemparée dans un tel monde,
Inerte, j'erre ici et là
Plongée dans la souffrance immonde,
Jusqu'au jour où ce corps mourra.

Et telle une pestiférée,
Ô combien on me torture
Sans même une once de pitié !
Ainsi, disparaît mon armure.

Mais à quand l'indéniable mort
Si somptueuse dans son portrait !
Bien que je l'idolâtre à tort,
La Faucheuse reste en retrait.

Seule dans l'ombre de mes pensées,
Au sein d'un univers sinistre.
Oh ! Ne l'écoute chuchoter,
Ce triste cœur cessant de battre.

Si à cette heure un poème,
À l'intérieur un cœur éteint ;
Si à cette heure un poème,
Évidemment, je vais bien.

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