- Kakashi, ton état est instable en ce moment signe que ton corps va bientôt se classer dans l'une des trois catégories sociales. Tes premières chaleurs risquent d'arriver d'un moment à l'autre alors s'il te plaît, promet moi que si tu sens que la situation dérape parce que tu n'es pas chez toi, appel moi immédiatement. Les chaleurs sont toujours un moment très dure à passer pour les omégas, ne rigole pas avec ça surtout.

- Bien doctor. Je vous appellerais dès que je l'ai aurais ou les aurais eus. Merci pour tout.

Le fin sourire charmeur sans le vouloir de l'homme pâle fit soupirer avec amusement Tsunade dans son fauteuil, la médecin traitant de l'Hatake.

- Je ne fais que mon travail Kakashi ! ; Assura-t-elle.

Sur de rapides blablas qui n'avaient pas forcément de rapport, les deux personnes se dirigèrent vers la porte du bureau médicale avant que la grande Tsunade ne reprennent la parole, un ton sérieux et à la fois inquiet.

- Fais attention Kakashi. Les omégas en chaleurs sont des proies parfaites pour les alphas, ils n'hésiteront pas une secondes à t'entrainer dans des histoires malsaines pour que tu sois à leur solde pour toujours. Les alphas ne sont pas tous les mêmes mais beaucoup perdront leurs raisons si tu libère tes phéromones. Fais bien attention. Surtout toi.

Ce fût un autre sourire reconnaissant qui prit place sur le visage à la peau claire avant qu'il ne parte sous un "au revoir et merci encore".

Il savait qu'il devait faire attention, surtout que la survie de son père dépendait de lui. Il ne pouvait se permettre de s'enrôler dans une histoire loufoque avec des alphas qu'ils détestaient tant. Il serait prudent, leurs survis à tout d'eux en dépendaient.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Les vingt heure trente sonnaient. Le chic restaurant se transformait en bar coûteux dans lequel Kakashi travaillait depuis quelques mois maintenant. Le salaire était plutôt bon même si assez modeste au vu des terribles frais médicaux qu'il devait payer avec, ne laissant qu'une infime partie de l'argent pour ces besoins à lui.

L'Hatake venait d'avoir vingt ans et comme tous jeunes de cet âge, devait savoir cette année son attribution entres les trois qui composent ce monde ; bêta, oméga et alpha. Cependant, son clan quasi éteint avait toujours eu le don de faire naître des omégas, mâles ou femelles, son père bêta étant une des seuls exceptions à la règles.

Être oméga... Kakashi souffla et désespéra rien qu'à cette pensée. Les omégas étaient tout en bas de la chaîne, souvent victime de violes, d'harcèlement et de bien d'autres problèmes qu'ils ne pouvaient combattre à cause de leurs faible morphologie. Certains s'amusaient a les traiter de "vide-couilles" ou encore de "putes bonnes qu'a enfanter" ou alors de "salope servant juste à se faire baiser" et tellement d'autres encore. Le jeune homme en avait vu la preuve concrète juste devant ses yeux gris foncés lors de son précédent travail.

Il était aussi un serveur à l'époque mais se trouvait régulièrement forcé à jouer le policier lorsqu'un client avait trop bu et commençait à délirer ou agresser autrui. Kakashi avait d'ailleurs noté que très régulièrement, c'était des omégas qui étaient prit pour cible alors qu'ils n'avaient absolument rien fait. Ils se faisaient insulter, agresser et limite frappé voir déshabillé manquant de peu le viol. C'était malheureusement courant. Les omégas sont victime de leur nature, sont à la solde de leurs chaleurs et en subisse la douleur en plus des répercutions que leur font subir les alphas voir les bêtas.

Ces derniers ne peuvent sentir les phéromones, qu'ils soit d'alphas ou d'omégas et sont souvent bien moins violent avec les plus faible de la chaîne puisque ne les reconnaissant pas et ne pouvant perdre leurs esprits par leurs odeurs. Cependant, dans un acte souvent emplie d'intérêt malsain, il se pouvait de voir un bêta agresser et violenter un oméga pour se faire bien voir des alphas. C'était d'une tristesse. Kakashi en avait la nausée.

Honnêtement, il priait pour ne pas être un oméga. Être bêta lui irait très bien et le tiendrait loin de problèmes dont se retrouve affublé un oméga, surtout un homme oméga, une fraction rare et souvent convoité et d'autant plus victime d'harcèlement. Mais si prier exauçait réellement les prières, Kakashi n'aurait pas a travailler autant en plus de ses cours et son père serait à ses côtés et non à l'hôpital. C'était une fatalité qu'il avait apprit tout au long de sa vie. Il ne pouvait compter que sur lui, Tenzo, son meilleur ami déclaré bêta et son père.

L'Hatake était de nature plutôt sociable bien que pas du tout tactile et assez réservé, hors, toutes les épreuves qu'il avait vécu et sa triste situation financière avait fait de lui une personne plus que renfermée qui avait écarté bien des êtres de sa vie pour ne pas les entraîner dans sa chute. Le brun de son surnom Ten, avait été bien le seul à s'accrocher à lui et maintenant, l'homme pâle ne pouvait imaginer sa vie sans lui.

C'était d'ailleurs chez Tenzo qu'il vivait, trop appauvri pour se payer un studio à lui tout seul même petit. Son ami lui avait proposé l'offre en affirmant avoir bien assez d'argent pour partager son quotidien avec Kakashi. Ce dernier avait évidemment refusé, bien trop gêné de profiter de la gentillesse d'un des seuls êtres ayant su le suivre encore jusqu'à présent et pourtant, à force de répétitions, son "non" était devenu un merci.

Depuis maintenant plus d'un an, les deux meilleurs amis vivaient ensembles.

Tenzo et son père étaient les seuls avec Tsunade à savoir le pourcentage élevé de chance qu'il devienne un oméga, un résultat qu'il avait interdiction de dévoiler à d'autres pour sa propre sécurité. La médecin le prenait déjà comme un oméga à part entière en lui expliquant tous les points qu'il doit suivre, provoquant un certain malaise chez Kakashi qui comprenait bien que son sort était déjà plus ou moins scellé.

C'était vraiment triste de voir que simplement l'étiquette d'oméga sans même prendre en considération les problèmes qui viennent avec le déprimait. Il avait peur, était frustré et craintif de son avenir.

Il n'avait plus de famille si ce n'est son père malade qui ne pourrait jamais le défendre en cas de besoin. Tenzo se démenait assez pour lui pour qu'il ne veuille même lui demander encore de l'aide alors une fois de plus, il se retrouvait à ne pouvoir compter que sur lui-même. Mais comment le faire s'il n'est qu'un faible oméga ? Que pourrait-il faire face à un alpha ou même un bêta ?

Il n'était pas fin et petit comme la plupart des derniers de la chaînes mais Tsunade l'avait prévenu que les muscles qu'il possédait aujourd'hui commenceraient à se flouter dès ses premières chaleurs. C'était angoissant de se dire que même ses propres ressources risquaient de prendre la fuite le laissant à la merci d'autres.

Il redoutait tellement l'arrivée de ces foutus chaleurs, une période décrite comme douloureuse et fortement perturbante qui marquerait pour de bon son futur de son encre indélébile.

Kakashi souffla alors qu'il venait de servir une table où un homme, sûrement un alpha riche et gros se plaisait à être entouré de jeunes femmes très modestement vêtue.

S'il avait peur de son propre futur, c'était une chose mais ce qui le terrifiait le plus était le futur qu'il pourrait offrir à son père. Pour le moment, son corps fonctionnait comme celui d'un bêta mais pour combien de temps encore ? Les phéromones n'étaient pas un problème, les heures exorbitantes qu'il faisait en travaillant non plus mais il était le premier à savoir que s'il était véritablement un oméga, tout son quotidien changerait.

Il ne pourrait plus forcer autant sur son corps et ses ressources. Ses bras ne pourraient plus porter autant de poids qu'avant, même en les musclant. Il serait en proie à ses chaleurs qui dans les meilleures des cas l'empêcheront de travailler pendant deux jours par mois et dans le pire une semaine et des alphas et bêtas pourraient le prendre pour cible.

Comment ferait il pour gagner assez d'argent pour les frais médicaux de son père ? Pour payer un des repas de la journée pour lui et Tenzo comme il le faisait depuis deux ans pour minimiser les frais de son ami pour leurs deux vies ? Comment ferait il si son père venait à mourir parce qu'il ne pouvait plus travailler assez ? Comment ferait-il, lui, pour survivre dans ce monde où les omégas ne sont que des objets à baiser et à engraisser ? Comment ? Pourquoi ?

C'était bien la question...

- Kakashi ! Tu peux aller donner ça à la table numéro 12 ?

Le cuisinier Sarutobi Hiruzen, un alpha puissant mais d'un âge assez avancé venait d'attraper le jeune homme à la volée. Celui-ci revenait d'un autre de ses nombreux aller-retour entre la cousine et les tables avec son plateau vide qui fût rapidement de nouveau plein.

Il soupira une nouvelle fois.

Heureusement, Hiruzen était un de ses alliés et amis dans ce travail éprouvant et rigola doucement lorsque le plus jeune affirma physiquement son épuisement.

- Courage mon petit !

- Merci...

C'était repartit. Kakashi jongla gracieusement entre plusieurs tables, plusieurs clients, plusieurs danseurs qui se laissaient porter sur le rythme de la chanson jouée par de bons musiciens.

Ça devait être agréable de venir ici simplement en tant que visiteur et non en tant que salarié à peine payé.

La musique était bonne, l'ambiance était vraiment agréable si on omettait les quelques tables où de gros hommes sûrement inbu d'eux même tripotait de jeunes femmes magnifiques et le vin comme les apéritifs étaient excellent, il faut le dire.

Ce n'était pas un bar extrêmement coûteux pour rien.

Ce dernier, restaurant de luxe la journée et en soirée bar aisé, se situait au dernier étage d'un grand building comme il en est coutume à Tokyo. Part les grandes baies vitrées du vaste endroit faisant plus d'une centaine de mètres carrés, on avait une vue imprenable sur la ville illuminée.

L'endroit était aménagé de sorte à ce que les tables soient collées presque aux vitres sur toute leur longueur et dépassant sur le mur de droite à l'endroit où se trouvait les toilettes et l'ascenseur pour quitter ou venir ici. Sur le même côté se trouvait les salles privés pour ceux ayant de l'argent à perdre et souhaitant un minimum d'intimité pour des choses que Kakashi ne voulait même pas s'imaginer.

À gauche se trouvait les cuisines ainsi que les bars à libre-service où beaucoup se lamentaient au près des serveurs pour tel ou tel chose que leurs interlocuteurs faisaient semblant d'écouter. Des clients bourrés ne disaient jamais rien de bien intéressant ou censé de toute façon.

Au centre de la pièce se trouvait les musiciens et les danseurs ainsi qu'un large buffet ou chacun trouvait son plaisir.

Ça devait être agréable mais Kakashi n'aurait jamais assez de quoi se payer même un verre du plus modeste alcool ici. C'était déjà à peine s'il arrivait à vivre correctement et à entretenir son fichu costume de serveur qu'il portait jour après jour depuis plus d'un an.

Sa tenue se composait d'une chemise blanche avec par dessus elle une veste noire et grise sans manche surmontée d'un nœud papillon discret de la même teinte. Son haut claire était rentré dans un pantalon de smoking foncé qui embrassait ses jambes élancés. De jolies et élégantes chaussures cirées d'un noir de jaie finissait sa tenue qui moulait sa silhouette svelte et enlacée. Les teintes sombres enroulées autour de son corps faisaient magnifiquement bien ressortir sa peau pâle et ses cheveux argentés qui flottaient aux mouvements de ses pas.

Ses deux prunelles noires cherchaient attentivement la fameuse table numéro douze alors que la cicatrice qui barrait son œil gauche intriguait les clients qu'il rencontrait. Il salua élégement et comme son poste le demandait les regards curieux sur lui alors que dans son fort intérieur il les maudissait.

Oui il avait une cicatrice et alors ? C'était pas comme s'il l'avait demandé ou encore cherché. Il n'était pas un voyou et encore moins un renégat comme sa marque le laissait pourtant penser. S'il savait tous autant qu'ils sont la difficultés qu'il avait du surmonter à cause de sa maudite blessure pour avoir un travail. Il avait arrêté de compter le nombres de job qu'il n'avait pas eu à cause de son apparence. C'était rageant et frustrant au possible et pourtant, c'était sa vie.

Heureusement dans un sens que la taupe qui ornait ses lèvres légèrement pulpeuses arrivait à charmer quelque un et lui donnait un avis favorable.

Il continua sa course en souriant pour l'étique à chaque client qui lui accordait un minimum de leur temps avant de finalement arriver à la fameuse table.

Malheureusement il ne fut pas surpris d'y découvrir un autre de ces hommes trop confiant qui passait tout leur temps dans des bars coûteux pour étaler leur influence.

L'Hatake avait rapidement remarqué que deux genres de profils s'affichaient à lui dans ces cas là. Soit ces personnes étaient-elles des hommes mûrs voir âgés qui riaient à tue-tête et devenait vite intrusif ou gênant soit c'était le contraire même. L'autre moitié se transformait en "homme fatal" qui tiraient une tête de huit pied de long et montraient clairement leur irritation à la moindre imperfection étalée à leurs yeux de privilégiés.

Kakashi détestait les deux profils mais le second avait le dont de le frustré et de l'énervé malgré son self contrôle assez ahurissant. Il haïssait profondément ce genre de personne blindé d'argent qui regardait tout le monde de haut et arrivait quand même a ne pas être heureux de la chance qu'ils ont. Ça le débectait.

Eux jetaient l'argent par les fenêtres alors que des milliers mourraient de faim ou comme lui, travaillait à se tuer à la tâche pour survivre.

Franchement, l'égalité n'existait pas et ne parlont même pas d'équité.

- Bonsoir, voici vos boissons. ; Sourit doucement le serveur argenté alors qu'il posait les verres et bouteilles de son plateau sur la table sombre.

Cette dernière contenait un homme d'une vingtaine d'années au regard sombre et aux courts cheveux de la même teinte dont la moitié du visage était jonché de cicatrices et dont le sourire était sûrement encore en court de conception. Une autre personne de sexe masculin était à ses côtés, des cheveux blond légèrement plus long que ceux de celui qui semblait être son maître couplé à des yeux verts.

Trois femmes magnifiques les entouraient sous le regard indifférent de l'homme aux cicatrices. Ce dernier était richement habillé d'une chemise blanche rentré dans un pantalon noir rappelant la teinte de la cravate accrochée à son cou. De belles chaussures noirs parfaitement cirées finissait sa tenue repassé impeccablement.

Sur la poche du haut claire, l'Hatake pu remarquer un badge sur lequel était écrit le nom "Uchiwa Obito" en plus d'autres mots servants sûrement dans son travail.

Le dénommé Obito releva sa tête froide un temps pour observer le serveur qui osait lui parler avant de l'étudier avec un minimum d'intention.

Il était beau ce qui était rare pour un serveur d'un bar qu'il trouvait "ringard" et "bien trop modeste". Cependant, sa contemplation se stoppa dès lors qu'il sentit une odeur sucrée lui titiller le nez. Ce gars était un oméga en chaleur, il ne manquait plus que ça. Il avait une sainte horreur des omégas et se retient de justesse de lui hurler de partir alors qu'il le faisait de lui-même.

Kakashi se sentait soudainement bizarre. Il avait fini de servir cette table où se fameux Uchiwa l'avait regardé comme il déteste être regardé. D'ailleurs le mot "regardé" n'était pas vraiment le bon puisqu'il avait plus eu l'impression de se faire "étudier" puis "juger".

Il n'était pas un animal de foire ni même un objet à épier alors de quel droit se permettait cet homme abject de le faire ? Voilà qu'il se sentait encore plus mal maintenant.

Une terrible migraine le prit tandis que la chaleur environnante ne cessait de monter.

Prit de vertige soudain, l'Hatake se dépêcha de rejoindre la cuisine où il pourrait se remettre de ses esprits à l'abrit des regards sanglants de son patron qui ne manquerait pas de le sanctionner.

Pourtant, ses yeux virent une proie à ne pas manquer. Un riche homme, sûrement bourré vu ses paulettes rouges et son sourire tout simplement débile, se dandinant alors que son portefeuille glissait de sa poche. Dans un geste rapide et vif, légèrement compromis par son état douteux, il attrapa l'homme dans ses bras en passant son plateau sous son aisselle.

- Ça va monsieur ? Je crois que vous avez trop bû, vous devriez rentrer.

Il lui sourit doucement alors que d'une main, il attrapait l'objet désiré conteneur de précieux billets. Il y ôta avec une rapidité ahurissante un billet de vingt euro avant de lui redonner d'une main.

- Vous aviez fait tomber ça monsieur. Faites attention à votre portefeuille.

L'homme bourré et potelé parut surpris avant de rigoler et de remercier le jeune homme un brin séduisant devant lui. Mais alors que Kakashi repartait avec le précieux billet fourré dans une de ses poches de pantalon, le plus âgé l'interpella.

Une sueur froide le prit. Et s'il l'avait attrapé la main dans le sac ? Et s'il en faisait part à son patron ? Et s'il se faisait virer ? Et si...

- Vous sentez bon mon jeune homme. Que diriez vous que je vous paye une pause avec moi ?

Immonde. Cet homme dont le regard était mu par une attention sauvage dégoûtait au plus au point Kakashi qui fit en sorte que son dégoût ne soit pas visible.

- Désolé monsieur mais je suis en service et ne suis pas intéressé. Je vais chercher la sécurité pour qu'il vous escorte jusqu'à votre véhicule.

Il sourit, essayant de cacher au maximum son mal-être intérieur alors qu'il fonçait sur les gardes postés à l'entrée.

Cependant, sa vision rencontra deux yeux d'un noir profond qui semblaient braqués sur lui. C'était le dénommé Obito. Que regardait-il ? Cet homme avait définitivement un problème...

C'est alors que sa précédente frayeur le reprit. Et si le client qu'il avait "aidé" n'avait pas remarqué le voleur qu'il était, peut-être que l'Uchiwa l'avait surpris lui. Son état ne lui avait pas permit d'être assez consciencieux comme il l'était d'habitude lorsqu'il devait user de ce moyen illégal. Il n'avait pas fais assez attention. Il regrettait tellement.

L'espoir était sa dernière chance qui lui susurrait de croire que ce n'était qu'une coïncidence et qu'Obito n'avait rien vue.

Chaque pas était pire, plus les secondes défilaient et plus son état s'aggravait. Un mal de ventre assez affreux vint s'ajouter à la vif douleur à sa tête et à la chaleur qui ne faisait que grandir en lui.

Qu'est-ce qu'il se passait enfin ? Il se sentait nauséeux, prit d'un mal insupportable. C'était le stresse qui faisait ça ? Il n'en savait rien pour le moment.

Sa vision se flouta par brides avant que son corps n'en puisse plus et lâche. Ce fût Asuma, l'un des gardes de la soirée et le fils de Hiruzen qui l'attrapa lui et son plateau en l'ayant vue chanceler à quelques mètres de lui.

- Kakashi...

Les pauvres yeux peinant à rester ouverts sous la douleur voyaient bien que le grand brun barbu se retenait de dire ou de faire quelque chose. Finalement, Asuma jura dans sa barbe avant de le porter et de courir jusqu'aux toilettes qui restait l'endroit le plus proche entre eux et la cuisine où ils pourraient être tranquille.

Le Sarutobi déposa Kakashi en hauteur entres les robinets en l'adossant au grand miroir de l'endroit.

Heureusement pour eux, personnes n'étant encore ici puisque le service n'avait commencé que depuis peu mais malheureusement, Asuma n'avait pas de supresseur sur lui. Laisser seul l'Hatake ici même pour une minute le temps d'aller en récupérer à l'accueil de l'endroit serait trop risquer.

Ce bar était déjà jonché d'alphas en tout genre plus ou moins saint d'esprit et laisser un oméga en chaleur ainsi complètement à leur disposition reviendrait à encourager un viol. Surtout que l'agenté n'était clairement pas en état de se débattre même un peu.

Ses yeux étaient mi-clos. Sa bouche entre ouverte sous la respiration difficile qu'il arborait. Son teint était empourpré au possible alors que sa silhouette était prise de tremblements. Tout son corps était crispé sous la douleur et une chaleur affreuse à la limite de l'insupportable grimpait en lui.

Les chaleurs étaient définissent un enfer à elles seules.

Asuma était un alpha, sujet au phéromones en général mais atteint particulièrement pas celles douces et sucrés que libérait son collègue.

Évidemment, pile le jour où il ne prenait pas de supresseurs il en avait besoin et comme pour finir de marquer le coup, son téléphone sonna.

En décrochant il comprit que c'était son patron qui l'appelait pour séparer deux clients immédiatement.

Un dilemme s'imposait.

Il ne pouvait laisser Kakashi seul ainsi au risque qu'il se fasse trouver par un alpha qui pourrait transgresser les règles. Soit il le laissait quand même en priant les dieux pour que personne ne rentre soit il prévenait son patron qui risquerait de virer Kakashi mais où moins ce dernier serait en sécurité.

Asuma savait pour sa situation financière et l'état de santé de son père mais il était persuadé que si le géniteur de son collègue devait choisir quelque chose pour son fils actuellement, se serait sa sûreté.

Mais le temps pressait et pas seulement pour la bagarre qu'il devait empêcher dans le bar. Le Sarutobi commençait à avoir du mal à résonner tant l'odeur que relâchait Kakashi lui montait à la tête. Il voulait bien-être gentil mais il restait un alpha avec la faiblesse pour les omégas. Heureusement qu'il était déjà marié à Kurenai, une autre oméga qui était son dernier rempart psychologique pour ne pas se ruer sur l'argenté.

Ainsi, priant pour ne pas causer la mort de Sakumo indirectement, il prit son téléphone en main et composa le numéro de son patron. Mais alors que son téléphone vibrait pour indiquer l'appel, une main brûlante attrapa son poignet.

- Non... S'il te plaît...

Kakashi le regardait, mi-conscient, les yeux brouillés de larmes alors que sa poigne tremblait.

- Kakashi... Tu es en chaleur, tu ne peux pas rester comme ça.

L'argenté déglutit en entendant ces paroles. Il l'avait bien comprit dès lors que son corps avait commencé à devenir bouillant et son ventre douloureux mais l'entendre était rude et plutôt désagréable.

Ainsi son destin était porté sur un oméga mâle...

Réalisant sur la mention, l'Hatake paniqua. Tsunade lui avait bien dit de ne se faire voir de personne et surtout de ne pas en parler. Si l'écho de son appartenance finissait dans les oreilles d'une personne mal intentionné, sa liberté risquerait de s'envoler en une fraction de seconde.

Décidément, il ne fallait vraiment pas qu'Asuma en parle à son patron ni même à quelqu'un d'autre. Sa vie était en jeu et celle de son père par la même occasion.

- Asuma, garde le pour... pour toi s'il te plaît.

Sa voix ne cessait de chanceler alors qu'une nouvelle vague de douleur le prenait. Ce phénomène déclencha une autre fuite importante de phéromones qui obligèrent le grand brun à se reculer de la source de l'odeur enivrante.

Il avait comprit dès lors qu'il avait sentit des phéromones d'omégas s'échapper de l'argenté que ce dernier était doublement en danger. Être un oméga était dure. Être un mâle oméga était l'enfer.

Cependant, le raisonnement restait le même. Il ne pouvait rester plus longtemps dans une pièce remplie de senteur qui lui faisait perdre l'esprit d'autant plus que son devoir de garde était appelé.

Il fallait qu'il prévienne quelqu'un pour prendre sa suite et malheureusement, tous ses collègues de confiance étant occupés, il ne restait plus que son patron.

Ce dernier était un homme froid prêt à virer quiconque pour un oui ou pour un non mais il restait un homme de principe qui ne ferait jamais fuiter l'information. Le mâle oméga qu'était Kakashi ne serait jamais abordé ou mentionné par son Supérieur.

C'était sa dernière option. Il recomposa donc le numéro alors qu'il plaçait une main devant son nez pour limiter l'odeur. Kakashi était complètement recroquevillé sur lui-même à cause de la douleur et ne remarqua pas l'intention de son collègue.

Mais cette fois encore, Asuma ne put aller au bout de sa démarche sans être interrompu.

- Ça pue l'oméga ici.

Élégant comme façon de le dire mais l'idée était là.

Les yeux larmoyants de l'argenté se tournèrent avec difficulté vers l'auteur de ces paroles comme le fit le Sarutobi. Ce dernier coupa son téléphone pour être prêt à intervenir au besoin.

C'était le fameux Obito Uchiwa qu'il avait servi plus tôt dans cette affreuse soirée et qui l'avait épié par la suite. Sa tête ne lui revenait toujours pas.

- Je ne veux pas savoir ce que vous faisiez mais ça empeste les phéromones omégas alors utiliser un supresseur ! À moins que vous ne vouliez que j'en parle à votre patron.

Exactement le genre de profil que Kakashi détestait, génial dans la situation. Elle pouvait pas être pire.

- Excusez nous monsieur. Mon collègue à eu ses premières chaleurs de manières inattendues et nous ne disposons pas de supresseurs sur nous. Je comptez aller en chercher lorsque vous êtes arrivé.

Malgré son professionnalisme, Asuma avait peur. Peur que cet homme en face d'eux balance à qui veut l'entendre qu'un mâle oméga était là. Si leur patron aurait pu virer Kakashi après l'avoir mit en sécurité c'était une chose mais si cet Uchiwa s'amusait à révéler à toute la ville qu'elle contenait une rareté, l'argenté ne vivra plus que l'enfer. Le titre de monstre de foire ou d'esclave sexuelle deviendrait son quotidien.

- Vous n'avez pas de supresseurs sur vous ? Le service laisse à désirer mais j'imagine que je peux vous aider. Surtout que l'odeur devient insupportable.

Le Sarutobi se contenta d'acquiescer. Il n'était pas en position de demander ou d'exiger quoi que se soit.

- Merci infiniment monsieur.

Asuma se pencha en avant pour montrer sa reconnaissance à l'homme qui le regarda à peine alors qu'il sortait une piqure dorée au liquide bleu d'une de ses poches.

La seringue n'était vraiment pas grande, surtout lorsqu'il enleva son enveloppe ne révélant qu'une minuscule aiguille.

Kakashi, de son côté, avait toutes les peines du monde à suivre ce qu'il se passait. Il comprit simplement que l'homme qu'il avait servi précédemment possédait un supresseur.

Obito s'approcha de l'argenté qui le regardait de ses yeux mi-clos. Mais alors qu'il s'attendait à être révulsé par l'odeur, il ne pu que noter que sa senteur avait un brin de quelque chose qu'il aimait.

D'habitude il détestait chaque oméga et leurs phéromones, peu importe qui il était. Les omégas le rebutaient. Pourtant, celui ci ne dégageait pas la même chose. C'était différents, doux mais tout de même puissant. L'Uchiwa ne saurait dire si c'était parce qu'il était un mâle oméga, premier spécimen de ce genre qu'il croise dans sa vie ou autre mais le fait était là.

Plus il s'approchait et plus il pouvait profiter des faciès rougies et de la tentatrice bouche qui semblait peiner à inspirer et expirer l'air.

Il attrapa un peu rudement un des bras avant de le dégager de la manche blanche qui le cachait. Il prit un minimum de peine pour ne pas planter l'aiguille n'importe où et la plaça devant l'épaule pâle.

Le traitement doux ? Très peu pour lui.

Il planta sans compassion le supresseur dans la peau claire sous un gémissement de Kakashi.

Le liquide bleu se vida du flacon doré prouvant son passage dans le corps brûlant et douloureux de l'Hatake.

À peine Obito retira l'aiguille de la peau de Kakashi que les rougeurs de ce dernier s'estompèrent. Son souffle devint alors plus calme et régulier tandis que la douleur baissait au fils des secondes. Il peinait cependant toujours à retrouver l'entièreté de ses neurones et ne pouvait que rester assis sur le meuble pour le moment.

Les vertiges étaient toujours présents mais son état avait du tout au tout changé radicalement en à peine une minutes, temps record même sous supresseur.

- Merci infiniment.

Remercia une nouvelle Asuma alors que la rapidité de la guérison le choquait aussi. Ça devait être un supreseur de très bonne qualité pour qu'il marche aussi vite et aussi bien.

- Merci...

Kakashi n'aimait pas le personnage qui le regardait de haut sans même faire attention à son collègue derrière lui mais il avait le mérite d'avoir aidé un inconnu.

C'était d'ailleurs incroyable qu'il ne demande rien en retour...

Tandis que l'Uchiwa retrouvait une parfaite mine désintéressée en jetant le flacon vide dans la poubelle de l'endroit, le téléphone d'Asuma vibra.

Lui qui avait tenté d'appeler deux fois son patron se retrouva à être appelé par lui et il savait bien que ce n'était pas bon signe.

Son supérieur lui ordonna de se dépêcher au sujet de la bagarre qu'il n'avait toujours pas stoppé en le menaçant comme il savait si bien de le faire de le virer.

Le Sarutobi lança un regard en bié à son collègue encore sonné qui lui fit signe qu'il pouvait se débrouiller avant de partir en courant.

Peu sûr des capacités actuelles de son corps, l'argenté descendit prudemment du meuble sur lequel il était assis avant de finir à genoux par terre. Ses membres n'avaient plus la moindre force et l'avaient lâché instantanément sous le regard moqueur d'Obito qui observait la scène.

Kakashi commençait à paniquer. Il n'arrivait pas à se relever mais son patron n'était pas aveugle et allait vite découvrir qu'il manquait à l'appel. Il ne pouvait pas se permettre de ne pas travailler et encore moins d'être viré !

Alors que l'Uchiwa s'amusait de l'impuissance prévisible de cet oméga devenu tout juste proie aux phéromones et à ses particularités. Lors de leur premières chaleurs, les rébus de la chaîne ne pouvait généralement rien faire si ce n'est se reposer et se faire assister puisque incapable de ne serais ce marcher sous la douleur et la faiblesse intense qui les prenaient.

Au fils des cycles, cette impuissance se régulait et permettait aux omégas de pouvoir continuer leur vie quotidienne, surtout s'ils étaient marqués à un alpha.

Dans ce cas ci, la marque dégageait à elle seule un récisif à phéromones qui délivraient les omégas d'une de leur faiblesse ; l'odeur des alphas et le contrôle qu'ils pouvaient exercer ainsi sur eux.

Mais la marque ne bloquait pas les chaleurs, elle les attenuaient juste mais c'était tout de même une grande avancé pour ces êtres esclaves de leur nature.

Obito les détestait. Nombre d'omégas avaient tenté par tous les moyens de devenir son partenaire, usant de leur charme, de leur gentillesse voir de leur corps. L'Uchiwa les prenaient pour de parfaites putes qui quemandaient sans cesse aux alphas de la protection sans jamais tenté de résoudre leurs problèmes par eux même. Certes leur vie était dure, difficile et douloureuse mais de là à aller s'enchaîner, se vendre eux même en n'hésitant pas à se déshabiller à des plus forts, ça le rendait malade.

Qu'ils est un minimum de décence enfin !

D'ailleurs, il était persuadé que cet oméga mâle devant lui, visiblement paniqué ne tarderait pas à lui demander son aide. C'était triste.

- On a un problème monsieur l'oméga ? Tu n'arriveras pas à travailler alors que tu vis à ce que je vois tes premières chaleurs. Rentre chez toi avant que l'effet du supresseur ne disparaisse et qu'une horde d'alphas t'accoste.

Kakashi porta son regard fatigué sur Obito. Non vraiment, il le détestait.

Une lueur de combativité et d'insoumission se fit voir dans le regard sombre traversé d'une cicatrice qui surpris l'Uchiwa.

- Excusez moi pour ce que je m'apprête à dire monsieur mais on a pas tous les poches blindées de lingots ! J'ai besoin de ma paie et j'irais travailler, c'est aussi simple que ça. Les alphas ne me feront rien puisque je ne le permettrait pas. Sur ce, merci pour votre aide et bonne soirée.

D'avoir laissé fuiter ses pensées semblaient libérer légèrement le poids monstre qui planait sur le corps de Kakashi et permit finalement à ce dernier de se lever.

C'était insoutenable. Sa silhouette entière semblait peser une tonne alors que ses yeux se fermaient d'eux même. La soirée promettait d'être longue.

Il passa devant les yeux sidérés de l'homme riche sans un regard pour lui alors qu'il ouvrait la porte. Il s'apprêta à passer l'encadrement quand une main ferme lui aggripa le poignet pour venir l'entrainer et finir par le plaquer contre la porte. Ses deux mains épinglées au-dessus de sa tête argentée.

- Alors comme ça ça joue les dures devant un alpha et pour couronner le tout devant un client ? Qu'est-ce que tu deviendrais si j'en parlais à ton patron ?

Kakashi grogna. Il n'aimait pas cet homme mais plus il passait du temps avec et plus ça empirer. Il n'était rien d'autre qu'un enfant pourri gâté qui s'amusait à ruiner la vie de pauvre travailleur comme lui.

- Je ne vois pas en quoi l'argument de l'alpha prends son sens dans la situation. Je devrais peut-être te remercier de m'avoir dit que je puais l'oméga ? Je ne pensais pas que vous étiez aussi imbu de vous-même si j'aurais du m'y attendre.

- Tiens, c'est que le rustre sait parler finalement. Moi qui te prenais simplement pour un voyou, il semblerait qu'il y ai un minimum de niveau de langue en cette pute.

- Je ne vous permet pas !

- Et qu'est-ce que j'en ai à faire de ta permission ?

Kakashi trembla. Cet homme, Obito Uchiwa venait de relâcher ses phéromones d'alpha. La pièce qui se noyait sous les siennes lâchées plus tôt commençait à être remplie d'une odeur forte et intense qui fit de nouveau chauffer son corps.

Il ne manquait plus que ça !

- Tu n'es qu'un oméga, un pauvre oméga par dessus tout. Retiens la place qui est la tienne avant de parler ainsi à plus important que toi. De plus, tu as une dette envers moi maintenant.

Une lueur malsaine prit place dans le regard de l'homme riche alors que sa prise sur les poignets épinglés se ressera.

- Je ne vois pas en quoi et c'est lâche d'utiliser ses phéromones !

L'argenté n'en pouvait plus, déjà, de sa nature d'oméga. Il se sentait si faible, si vulnérable devant cet alpha dominant face à lui et ses yeux perçants. Il avait peur, peur de la suite mais peur de tout finalement. Son corps recommençait à brûler, ses chaleurs reprenaient le contrôle de son corps à cause de ce foutu être abject. Les phéromones d'Obito avaient dissipée en un rien de temps le supresseur administré.

Pourquoi devait-il doublement payer son genre ? Pourquoi tout ça, tous ces malheurs en à peine une heure ? Pourquoi ?

Il avait envie de pleurer, mi-peur et mi-frustration. Il en avait envie mais ne laisserait sûrement pas ce bâtards d'alpha le voir.

Il mourrait de terreur devant la perte de contrôle qui commençait par son propre corps mais n'en laissa rien paraître, du moins, essaya jusqu'à ce que la panique devienne trop forte.

- Tu ne vois pas en quoi ?

Un sourire narquois prit place sur les lèvres d'Obito. Une main vint alors relâcher l'un de ses poignets et dans ce que Kakashi pensait être une première violence contre lui, elle vint se glisser dans sa poche. L'extrémité du bas ressortit, le billet volé entre ses doigts.

Ainsi Obito l'avait bel et bien surpris. Son regard souffrant regardant le pauvre billet de vingt euro.

Pourquoi n'avait-il pas fait plus attention lorsqu'il avait volé ? Pourquoi ses chaleurs l'avaient t'elles prises pile à ce moment là ?

Ce billet ne devait même pas être un centième de l'argenté de ce riche alors pourquoi devait-il payer autant lui ? Pourquoi sa vie se retrouvait bloquée par cet homme devant lui pour la maudite somme de vingt euro ? C'était donc tout ce que valait son existence ?

Les personnes aisées restaient des êtres méprisables au possible, l'argenté n'aurait jamais dû l'oublier, même une fraction de seconde.

Il etait là, maintenant, prit d'une dette envers cet alpha qui ruinerait sûrement sa vie à tout jamais et peut-être même celle de son père.

- Qu'est-ce que tu veux ?

Le vouvoiement pouvait bien aller au diable si ça lui plaisait, lui y aller de force.

Tsunade le tuerait vif si elle savait qu'il s'était fait prendre dès ses premiers chaleurs malgré ses préventions. Pourquoi n'avait-il pas fait plus attention ?

Des larmes lui brûlaient les yeux alors qu'il sentait le poid de tous ses efforts jusqu'à présent réduit à néant. Son père allait mourir pendant que son fils deviendrait une pute, qu'imaginer de pire ?

Il ne voulais pas... Mais où était le choix ? Nulle part...

Des gouttes salées coulèrent finalement des iris noirs alors qu'elles fixaient avec colère intense et à la fois fatalité son opposant.

- Tu es le premier oméga à me tenir tête, la première personne tout court peut-être même. Tu es amusant. Je suis prêt à garder ta nature de mâle oméga et ce vole. Par contre, tu viens vivre avec moi.

Alors c'était ça, sa sentence. Devenir le petit chien intéressant pour un homme riche. Qu'est-ce qu'il allait lui faite vivre ? Est-ce que son père survivrait jusqu'à ce qu'il trouve comment échapper à cet homme abject ? Il avait peur de connaitre la réponse.

La panique le prenait, ses sens s'émoustillaient. Voyant que son prisonnier commençait à chanceler, Obito le libéra, surpris.

Kakashi ne s'était rarement sentit aussi mal.

Sa tête bourdonnait, son ventre de tordait, son cœur s'accélérait, ses yeux se fermaient. Il perdait connaissance.

Si c'était ça être un oméga, il ne voulais pas l'être. Si cet enfer devenait son quotidien, il ne voulait pas le vivre. Si son père mourrait à cause de lui, il irait le rejoindre immédiatement.

Il avait peur. Quel avenir lui serait-il donné ? Quel futur pouvait-il donner à son père ? Que dirait-il à Tenzo s'il le revoyait un jour ? Il était terrifié.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Voilà voilà pour ce premier chapitre de cette nouvelle fanfiction !!!! Elle vous plaît j'espère ? ;3

Ce premier chapitre fait 6000 mots du coup je ne sais pas trop si elle prendra la fonction de "fanfiction de fond" ou non mais ce qui est sûre c'est qu'elle va durer un peu sûrement ! (~-^-)~

Je sais pas vous mais mwa, j'adore l'univers de l'omegaverse. Je le trouve passionnant du point de vue ou les normes garçon-fille sont brisées. Un homme n'a pas besoin d'être avec une femme pour avoir une descendance se qui change de ce monde qu'est le nôtre à sa racine même ! Bref, je n'em beaucoup qwa (~-^-)~

Comme vous avez pu le voir, c'est repartit pour un Obikaka à la sauce Pseupseu pendant quelques temps. Je sais que ce ship est beaucoup aimé et comme c'est un peu mon chouchou avec le Yamakaka, je me suis dis que ce serait sympa d'en refaire ! J'espère que ça vous plaît ;3

Bon, j'avais dit que je prendrais une pause mais en fait ça me gêne à un point monstre de ne rien vous donner à lire 😭😢 du coup je vous laisses ce chapitre écrit il y a plusieurs semaines maintenant !

Je ne sais pas quand je posterais la suite puisqu'il faudrait déjà que je finisse "ma pause" réellement qui pour l'instant c'est résumé à plus de dix heures d'écriture sur mon compte secondaire. (Les pauses par mamie Pseupseu on fait pas plus authentique :"")

Mais le problème avec mwa c'est que je me sens toujours gênée vis-à-vis des personnes qui me suivent alors je n'en pouvais plus de le supporter et j'ai pris la décision de vous sortir ce premier chapitre.

Je pense finir décrire le chapitre trois de mon histoire sur mon compte secondaire avant de revenir sur ce compte ci. J'écrirais le chapitre un d'une autre fanfiction que j'ai prévue avant de le poster et de continuer celle-ci. Ne soyez donc pas surpris si la suite se fait désirer et je m'en excuse 😅

Un Irukaka en OS est aussi prévu ainsi que la finalisation de mon recueil sur les signes astros du coup autant vous dire que ma pause n'a vraiment de pause que le nom 😭 (Ça m'apprendra écoutez à pas arriver à lâcher prise :"")

Bon, je vous ai assez quiquiner avec mon blabla ! J'espère que vous allez tous bien et que ce chapitre comme l'idée de cette fanfiction vous aura plu et sur ce, je vous fait de gros bisous ❤✨❤✨❤