PDV Jade.
Après avoir fait la routine matinale, le ménage, et m'être vêtue ; je sors enfin du chalet. Mon inquiétude pour Samuel a atteint son degré maximum et je me maudis intérieurement de ne pas avoir demandé des nouvelles plus tôt. Mon esprit me joue des scènes plus terrifiantes les unes que les autres sur l'état actuel de Samuel.
Quand je passe le portail, Andrew sort de la voiture pour venir à ma rencontre. Après le saluement habituel, je lui pose immédiatement la question.
" Est-ce que tu as des nouvelles de Samuel? Il n'est pas rentré depuis trois jours "
Il me fait un sourire désolé, comme à chaque fois qu'on aborde le sujet de Samuel, " Charles m'a dit qu'il restait à l'hôtel. Il devrait venir ce soir par contre, puisqu'on retourne en France dès demain matin ".
"Oh" c'est tous ce que je puisse dire. Il reste à l'hôtel. A l'hôtel.
Je ne sais pas quoi penser de cela. Peut-être qu'il ne supportait plus ma présence, ou peut-être qu'il avait besoin d'un autre endroit pour ' ses besoins '. Sachant que je ne le laisserais pas amener une autre fille ici, il l'a sûrement ammené à l'hôtel. Ouais, ça doit être ça. Il avait juste besoin d'un endroit pour me tromper sans que je ne le dérange.
" Jade, ça va? "
" Euh ouais, ça va, je pense " je relève les yeux vers lui, " je vais rentrer et préparer mes valises ".
" D'accord... As-tu besoin d'aller quelque part aujourd'hui? "
" Non, merci " je coupe court et tourne sur mes talons.
Je ne peux pas empêcher la boule dans ma gorge de remonter alors que je rentre à l'intérieur, allant vers le salon lentement. Oui il n'est mon mari que sur papier, comme il l'a si bien précisé, mais savoir qu'il me trompe... C'est désagréable comme sensation. Je ne sais pas c'est juste... ce n'est pas une chose que j'accepte. Et ça m'abaisse encore plus que je le suis déjà.
Secouant la tête pour effacer ces pensées, je décide d'aller dans ma chambre et comme je l'ai dit à Andrew, préparer ma valise.
Une fois dans la chambre, je sors les valises vides et les dispose sur le lit, m'approchant ensuite de l'armoire pour prendre les vêtements correctement pliés.
Alors que je range un des t-shirt de Samuel, des souvenirs refont surface dans mon esprit. Le jour où il m'a quasiment lancé son t-shirt à la figure. Le fait qu'il ai pû voir mon souvêtement noir à travers son t-shirt ce jour même. La fois où il m'a mouillé dans la salle de bain, ' seulement pour voir si j'avais peur de l'eau '. La façon dont il m'a dit de ne plus prendre ses t-shirt quand j'ai voulu en prendre un sec après cet évènement.
Et la façon dont il m'a regardé en jurant quand j'étais en soûvements.
La dernière fois, au salon, quand il m'a demandé si j'allais ' me donner à lui ' , son regard était différent. Il n'y avait pas de l'envie, si je peux définir ce regard. J'avais eu peur à ce moment, il faut l'avouer, mais en y repensant, il n'y avait pas grand chose à avoir peur.
Je ne sais pas pourquoi je repense toujours à son regard, essayant de voir quelque chose d'autre que de la colère et la menace. Il m'intrigue beaucoup plus que ce qu'il le devrait, et je me retrouve à penser qu'il n'est pas si mal que ça. Il l'est bien sûr, mais j'essaye de me dire qu'il cache son jeu, et qu'il essaye simplement de paraître comme ça. Ou j'essaye de trouver une raison à son comportement, à part le fait qu'il est marié à une fille agaçante comme moi.
Mais ce n'est pas une raison pour me traîter de la sorte. Moi aussi j'ai été forcée à se mariage, si j'avais eu le choix je ne l'aurais pas fait. Et pourtant je n'agis pas comme Samuel. Nos personnalités sont différentes, certes, mais il doit bien y avoir quelque chose d'autre.
* * *
La journée passe sans que je m'en rende compte. Je n'ai rien fait à part les valises. J'ai parlé avec ma soeur aussi, puis avec Matt. Celui-ci était inquiet pour moi, me demandant toutes les minutes si j'allais bien et si je n'avais pas quelque chose à lui dire. Je suppose que j'en avais, mais je n'ai rien dit.
Matt et Samuel se connaissaît déjà avant le mariage, et Matt m'a même dit qu'ils étaient de bons amis. Ils ne se voyaient pas souvent, ni se parler souvent, mais ils s'entaidaient bien. Matt l'a sûrement connus avant sa rencontre avec Eloïse, parce que c'est dans ces moments qu'il allait souvent en boîte, aux fêtes. Il a arrêté tout ça après avoir appris qu'Eloïse était enceinte, alors qu'ils ne se connaissaient que depuis presque deux mois. Mais il n'a fait aucun problème, il a épousé Eloïse avant que son ventre s'agrandissent, et quelques mois plus tard Maria est née. Ils étaient jeunes, certes, mais ils sont vite devenus responsables, et faut dire qu'ils ont une belle famille maintenant.
Je souris en repensant à Maria. Cette petite fée me redonne toujours le sourire. Ma mère l'aimait beaucoup aussi... Maria avait quatre ans quand ma morte est partit, donc elle ne pose pas de questions. Annie avait seulement onze ans, et moi dix-huit.
On dit qu'avoir ses dix-huit ans est une bonne chose, puisqu'on est maintenant majeure, mais ça nous apporte beaucoup de responsabilité et il faut savoir tout gérer. Eh bien, ça je n'en doute pas. Non seulement j'avais les responsabilités suivit de mon dix-huitième anniversaire, mais aussi les responsabiltés après le départ de ma mère. Et c'était tellement dure au début, de s'occuper de tant de choses et d'avoir aucun moment pour soi.C'était tellement facile quand ma mère était là. Tout allait bien, on était heureux dans notre petit cocon familial. On était bien.
Et maintenant, assis sur le lit dans ' ma chambre ', je ne peux empêcher quelques larmes coulés en repensant à ces jours. Comme tout le monde le fait à un moment donné, je veux moi aussi remonté le temps, revenir à ces jours.
Je sursaute quand j'entend la porte d'entrée s'ouvrir puis se refermer, suivit des pas dans les escaliers. J'essuie rapidement mon visage et pris pour que mes yeux ne soient pas rouge.
Je ne sais pas si je dois me lever du lit ou pas, mais sans que je puisse me décider la porte s'ouvre. Samuel s'arrête un instant et me regarde, tenant encore la poignée de la porte. Il porte un jean bleu foncé avec une chemise blanche, les trois boutons du début ouverts. Je suppose qu'il s'ai acheté de nouveaux vêtements puisque ce n'est pas avec cela qu'il est sortit la dernière fois.
" Tu pleures? " c'est la première chose qu'il dit.
Il rentre à l'intérieur et ferme la porte doucement, s'appuyant contre celle-ci et attendant ma réponse. Je baisse la tête, jouant avec mes doigts.
" Non... J'ai juste repensé à quelques souvenirs " je murmure.
Il reste en silence, et je vois du coin de l'oeil qu'il me fixe. Et pas besoin de dire combien ça me met mal à l'aise.
" Je vais me coucher " il parle enfin, brisant le silence, même s'il n'est que vingt heures.
Je reste assise alors qu'il s'approche du lit, s'asseyant sur le bord opposé. Il attend sûrement que je me lève et sors, mais je veux pouvoir discuté avant de rentrer en France. Je ne veux pas que cette situation continue là-bas, devant nos familles.
" Tu es resté à l'hôtel " dis-je, non pas comme une question mais comme une remarque.
" Ouais " il répond simplement.
" Pourquoi? "
J'espère qu'il ne va pas se mettre rapidement en colère. Je veux simplement parler.
" Pour être loin de toi ".
Bon, au moins il est franc. C'est déjà une bonne qualité, même s'il pouvait être moins brusque que ça. Il parle à une fille quand même.
" Tu sais que tu ne peux pas juste t'éloigner de moi toute ta vie " je remarque.
Ce n'est pas comme si je le voulais à mes côtés, mais ça ne marchera pas comme ça et il le sait.
" Je peux essayer " il rétorque.
Je me retourne enfin pour être face à lui, et je remarque qu'il me regardait déjà. Je suis assez surprise par son ton calme, il faut dire que les seules fois où nous avons parlé il me criait littéralement dessus.
" Écoutes, on est tous les deux dans cette situation, tu ne peux pas juste t'échapper comme ça. Pourquoi tu n'essayes pas de coopérer? "
"Coopérer? " il lève un sourcil, se tournant légèrement aussi.
" Ouais, je veux dire, tu n'es pas obligé de m'aimer, moi non plus, mais tu peux au moins essayer d'être sympa. On peut vivre ensemble sans avoir à se crier dessus non? "
" Vivre ensemble? " il ricane, me faisant froncer les sourcils, " je ne vivrais pas avec toi ".
" Je te rappelle que malheureusement on est mariés, et qu'on va vivre avec ta famille un moment, puis qu'on va démanager dans notre propre maison. Et je pense que ce serait plus agréable si tu arrêter d'agir comme ça ".
Ses traits se durcissent suite à mes paroles, sa mâchoire se tend et ses yeux se plissent légèrement.
" Je m'en fiche de ce que tu penses, de ce que tu fais. Tu peux agir comme tu veux, mais moi je n'ai pas voulu ce mariage et je vais continuer à agir comme ça "
" Mais moi aussi je ne l'ai pas voulu! " je hausse légèrement la voix, le surprenant.
Je ne sais pas combien de fois je dois lui dire que je n'ai rien voulu de tout ça, ça devient agaçant qu'il agisse comme s'il était le seul à avoir été forcé.
" Tu pouvais refuser, mais tu ne l'as pas fait "
" Je ne l'ai pas fait? J'ai fait tous ce que je pouvais pour convaincre mon père, moi j'ai essayé! "
" Ne me cris surtout pas dessus! " il se lève du lit et je fais de même.
" Alors arrête d'agir comme si tu étais la victime " je dis d'un ton calme, " pourquoi, toi, tu n'as pas refusé? "
Son regard m'intimide mais j'essaye de ne pas reculer. Il faut que je tienne mon bout et peut-être, trouver une solution à ce problème.
" Tu proposes quoi? " il demande enfin, détournant ma question et me surprenant.
Je rêve ou il accepte de coopérer?
" Eh bien... " je réflechis un moment, " tu peux essayer d'être plus sympa avec moi, et on peut être amis " je propose.
" Amis? "
" Ouais, tout le monde nous verra comme des mariés, mais on sait tous les deux que s'est seulement sur papier. Alors, puisqu'on va vivre ensemble, on peut essayer d'être amis. "
Il semble confus un moment, puis il se ré-installe sur le lit, posant ses coudes sur ses genoux et sa tête dans ses mains. Il se masse les tempes alors que je fais comme lui, m'asseyant sur le même côté mais à l'autre bout du lit.
" Je ne sais pas " il souffle quelques minutes après, " juste te voir m'agace "
" Merci " dis-je sarcastiquement, " c'est de ça que je parle. Je répète, on est pas obligés de s'aimer, on va probablement pas le faire de toute façon, mais on peut essayer de vivre ensemble. Ça sera plus agréable pour nous deux ".
Il se tait encore, semblant en profonde réflexion. Je ne vois pas pourquoi il réfléchit tant que ça, je propose quelque chose de bien donc il devrait accepter. Je ne comprend pas son hésisation...
" Pourquoi tu ne veut pas? " j'ose demander
Il tourne la tête pour me regarder," tu ne comprend pas. Je suis comme ça, je parle comme je veux, j'agis comme je veux. Ce n'est pas seulement avec toi ".
" D'accord... Je ne te demande pas de changer, juste d'essayer d'être plus aimable. On nous a forcé tous les deux, c'est déjà assez compliqué comme situation, et tu l'agraves de jour en jour " je souffle.
Il se lève et commence à marcher en rond, sa main dans ses cheveux.
" Je suppose qu'on peut arriver à un compromis " il souffle enfin en s'arrêtant.
Je souris, " je t'écoute ".
" Je ne te considére pas comme ma femme, donc même si nos familles croit ça, dehors personne ne doit le savoir. Surtout si tu es face à un de mes amis, mais je pense pas que tu les verrais. "
Je m'apprête à dire quelque chose mais il continue.
" Tu n'a rien à dire sur ce que je fais ou ne fais pas. Je peux aller voir toutes les filles que je veux, tu n'as strictement rien à dire. "
" D'accord, alors même chose pour moi "
" Quoi? " il me regarde.
" Si tu peux voir d'autres filles alors je peux voir d'autres hommes "
Ce n'est pas que je vais le faire, non, c'est seulement pour lui faire voir que je veux que tout soit égalitaire.
Il semble pris au dépourvu par ma déclaration, réfléchissant encore.
" D'accord " il souffle, peu convaincue. " Autre règle, il n'y aura jamais de sentiment "
" Qu'est-ce que tu veux dire? "
C'est pas comme si on s'aimaient à la folie...
" Je peux être sympa, mais ne cherche pas autre chose. "
" Je ne cherche pas -" je commence mais il me coupe.
" Je connais les femmes, dès qu'on est un peu gentil avec eux elles s'attachent. Alors je te préviens, ne fait surtout pas cette erreur ".
" D'accord pour ça aussi... Autre chose? "
" Pour l'instant ce sont les seules choses qui me viennent à l'esprit "
" D'accord "
Silence.
Maintenant je ne sais plus comment agir, et lui non plus je crois. Je reste assise maladroitement sur le bout du lit, et lui reste debout à quelques pas de moi.
Je me râcle la gorge et me lève, attirant son attention, " Est-ce que tu as mangé? Je vais préparé le dînner ".
" Non " dit-il simplement.
" Eh bien je vais préparer le dînner alors " je me répète, me réfugiant en dehors de la chambre.
Je laisse un échapper un soupir quant je descend les escaliers. Je n'avais pas pensé à ce que la soirée se déroule comme ça. C'est bien, pour une fois. Mais je ne pensais pas pouvoir le convaincre aussi rapidement. Ce n'était pas rapide, mais je m'attendais à ce qu'il crit et refuse tous ce que je dis pendant le reste de la soirée.
Je suis légèrement soulagée et contente qu'on ai enfin fait un compromis et qu'il va essayer d'être plus aimable. Mais le fait qu'il aille voir d'autres filles et que je puisse voir d'autre homme ne m'enchante pas. C'est égalitaire certes, mais je n'aime pas cette idée.
De mon côté, je ne pense pas pouvoir le tromper, parce que même si c'est sur papier, il est mon mari. Et ce n'est pas dans ma nature de faire une telle chose.
Mais de son côté, je suppose qu'il va le faire sans problème. Il l'a sûrement déjà fait quand il restait à l'hôtel, de toute façon. Soit je vais accepter cette idée, soit... Je pourrais essayer de le changer. Au moins pour ce sujet, je peux lui faire comprendre que ce n'est pas une chose à faire quand on est mariés.
Mais j'imagine que je ferais mieux de me taire pour l'instant et profiter du moment où il est ' aimable '. Je pourrais peut-être mieux le comprendre, qui sait?
* * *
Près de deux heures après notre discussion Samuel descend les escaliers. Je finis de dresser la table en ajoutant le pain, et Samuel entre dans la salle à manger. J'ai pensé que ce serait plus convenable de manger ici que dans la cuisine.
Samuel a sûrement pris une douche, il est maintenant changé en un jean simple bleu et un t-shirt blanc col-V. Je trouve que le blanc lui va bien.
" Le repas est prêt, assied-toi " je lui montre la chaise.
Il regarde un moment la table, pensif, avant de tirer sa chaise en arrière et s'asseoir. La table est rectangulaire et longue, alors j'ai tout préparé sur un bout et non pas en longueur. Donc on est maintenant assis l'un en face de l'autre.
On reste un moment en silence à rien faire, puis je décide d'agir parce que c'est stupide de rester comme ça.
" Bon appétit " dis-je d'une voix douce.
Samuel relève la tête et me regarde comme si j'avais dit quelque chose de stupide. Puis il fait un hôchement de tête et commence à remplir son assiette.
Bon, il n'est pas très aimable, mais il n'est pas méchant au moins.
Je remplie mon assiette aussi, essayant de garder la tête baissé tout en mangeant.
" Tu as quelle âge? " il demande soudain, me surprenant.
J'essuie ma bouche avec une serviette et bois un peu d'eau avant de répondre, " dix-neuf ans ".
" Tu vas devenir infirmière, c'est ça? " il continue.
" Exact "
" Il te reste combien d'années? "
" C'est ma dernière année celle-ci "
Il hôche la tête, les bras croisé sur sa poitrine. Cette conversation n'a rien d'amicale et ça me met mal à l'aise. C'est très professionnelle, froid.
" Pourquoi tu as choisi ce métier? " il continue son interrogatoire.
Je bouge sur ma chaise, " j'aime aider les gens ".
" Je vois ça " il se penche en avant, " aimes-tu ta famille? "
Quoi? Mais quelle type de question est celle-ci?
" Bien sûr que j'aime ma famille ".
" Soit franche. Ta famille t'obliges à te marier, mais tu l'aime quand même? " il arque un sourcil.
Je pose ma fourchette dans mon assiette et soupire, " je déteste mon père. C'est bon? "
Il sourit, mais pas d'un sourire qui me ferait sourire à mon tour, ni d'un sourire qui me réchaufferait le coeur. Je ne peux pas décrire son sourire, mais je ne l'aime pas.
" Et ta mère? "
" J'aime ma mère " je répond instantanément, presque sur la défensive.
Il ferait mieux de changer de sujet s'il ne veut pas que je pleure.Il recule encore, s'adossant au dos de la chaise.
" Pourquoi? Elle ne t'a pas aidé pour empêcher ce mariage, alors pourquoi tu l'aimes? "
Je mors l'intérieur de ma joue en détournant le regard. Si il savait la raison pourquoi ma mère ne pouvait pas m'aider, j'aurais dit qu'il fait exprès de me poser cette question. Seulement pour me faire souffrir. Mais il ne sait rien.
" Ma mère... Elle nous as quitté, il y a de cela un an " je murmure, jouant avec mes doigts.
" Pourquoi?" sa voix devient plus forte d'un coup.
Quand je relève la tête, j'aperçois comment sa mâchoire est tendu et comment son regard est dure.
" Pourquoi quoi? "
La boule dans ma gorge remonte au fur et à mesure.
" Pourquoi elle vous a quitté? Est-ce que ton père l'a frappait? "
" Quoi? Mais... " il est stupide ou quoi? " quand j'ai dit qu'elle nous a quitté c'est pas dans ce sens "
Une larme s'échappe enfin. Je le savais.
" Oh" il comprend enfin.
Le silence se réinstalle, plus qu'incomfortable.
" Hum... " il se râcle la gorge, " merci pour le dînner ".
Et sans attendre une réponse il se lève, quittant la salle à manger. Je pose ma tête dans mes mains, inspirant et expirant bruyamment, essayant de ne pas pleurer.
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