Amour
Elle était dans ses bras depuis un long moment. Ils s'embrassaient parfois, doucement, un simple contact entre leurs lèvres. Ils étaient silencieux, l'un comme l'autre ne sachant pas quoi dire.
Soudain, elle s'échappa de l'emprise de ses bras et elle se décala pour être assise en tailleur face à lui sur le petit matelas où ils étaient installés. Il la regarda, à la fois surpris et déçu qu'elle s'éloigne de lui. Il croisa son regard, se perdant dans ses yeux.
Quelques secondes s'écoulèrent ainsi avant qu'elle ne bouge de nouveau. Il l'observa, sans trop comprendre son petit jeu, se mettre à genoux devant lui, son visage à quelques centimètres du sien. Elle était belle. Il le pensait de toute son âme et de tout son corps. Et elle souriait, ce qui la rendait encore plus belle. Il voulut en faire la remarque mais une paire de lèvres pressées sur les siennes l'en empêcha. Il murmura le prénom de son amoureuse contre sa bouche, comme une supplication, un appel. Elle entrouvrit ses lèvres pour qu'il puisse aventurer sa langue dans la bouche de celle qu'il aimait. Leurs langues jouèrent tandis qu'il passait ses bras dans son dos pour la tirer encore vers lui. Elle avait levé les mains et passait maintenant ses doigts dans les cheveux courts de son amoureux.
Il se séparèrent à regret et il murmura :
— Je t'aime.
Elle hocha la tête. Elle ne voulait pas répondre « moi aussi ». Elle l'aimait, bien sûr, mais elle le lui dirait plus tard pour ne pas répondre ça parce que cela lui donnait l'impression d'aimer moins, pas assez. Alors que son corps entier criait son amour. Elle ne pouvait donc pas le dire maintenant.
Ils s'allongèrent sur le lit, elle sur le flanc droit, lui sur le gauche, face à face. Ils se tenaient la main, souriants.
De sa deuxième main, il caressa la joue de son amoureuse, puis ses cheveux. Il arriva au niveau de son épaule et s'arrêta.
— Je peux ? demanda-t-il en chuchotant.
Elle hocha de nouveau la tête. Elle en avait envie, de sentir ses doigts contre sa peau.
— Je ne pensais pas pouvoir être autant attiré par toi, continua-t-il en aventurant ses doigts le long de ses épaules uniquement couverte des bretelles du débardeur qu'elle portait.
Elle sourit encore plus à ce contact et il passa son pouce le long de la clavicule.
— Tu me dis si tu veux que j'arrête ou quand c'est trop pour toi, dit-il inquiet du bien-être de sa partenaire.
— Pour le moment c'est pas assez, répondit-elle avec un sourire.
Il sourit et hocha la tête, heureux de cette réponse qui reflétait aussi sa pensée.
— Tu peux te mettre sur le dos ? lui demanda-t-il avec envie.
Elle fit volontiers ce qu'il voulait, se tournant. Lui se redressa et se rapprocha. Ses mains se posèrent sur les hanches de son amoureuse, s'aventura lentement sous le débardeur. Elle rit, chatouilleuse, puis elle dit :
— Enlève-le.
Il comprit de quoi elle parlait mais voulu s'assurer que c'était bien ce qu'elle voulait.
— Tu es sûre ?
Elle hocha la tête et se redressa en position assise.
— Oui. Fais-le, s'il te plait.
Il s'exécuta, remontant le tissu le long de son corps dévoilant peu à peu sa peau. Elle leva les bras pour l'aider et le vêtement glissa tout le long avant d'être posé au pied du lit. Et oublié.
Elle n'avait désormais plus de barrière entre sa peau et les doigts de celui qu'elle aimait. Il passa sa main dans sa nuque et l'embrassa, la poussant doucement jusqu'à ce qu'elle soit rallongée. Puis ses doigts repassèrent devant à la base du cou. Ses doigts s'aventurèrent jusque sur le haut de ses seins, caressant la peau sensible.
Elle mit sa main sur celle de son amoureux pour la faire glisser entièrement sur son sein.
Il se pencha pour déposer un baiser sur ses lèvres puis il se redressa, seulement un peu, et caressa la peau qui s'offrait à lui. Il ne quittait pas son visage du regard, comblé par le sourire et les étoiles qui brillaient dans les yeux de son amoureuse.
C'est à ce moment qu'elle choisit de laisser les mots qui brulaient sa gorge de franchir la barrière de ses lèvres.
— Je t'aime.
Il sourit encore plus tandis que ses mains s'aventuraient désormais sur le ventre de sa partenaire.
Elle tendit les bras vers lui. Elle voulait le tirer contre elle, l'allonger à ses côtés, sentir son corps contre sa peau nue. Il comprit ce qu'elle désirait et se mit à portée de ses mains pour qu'elle réalise son envie. Ce qu'elle fit.
Ils s'endormirent ainsi dans les bras l'un de l'autre. Une peluche orange, posée sur le rebord de la fenêtre, les observait.
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