Mon cœur est comme un prisonnier qui tape contre les barreaux de sa cage.
Il pleure, il hurle, il implore.
J'essaie de l'ignorer, je prétends qu'il ne souffre pas
Mais son cri résonne sans cesse dans mes pensées
Je m'enferme dans mes écouteurs, j'augmente le volume
Pour ne plus l'entendre crier
Ma douleur est comme une rivière en crue,
Qui déferle sur mon cœur sans jamais s'arrêter
Je la maquille avec un sourire de fausseté,
Mais sous les apparences, toute la tristesse s'enracine
Je m'acharne à la cacher, comme un secret honteux,
Mais son courant impitoyable, me noie peu à peu

                                                        ~Rotasu~