Ayant fini de se préparer, Siegfried se rend à la grande porte et y voit tout le monde qui l'y attend, sauf les dieux qui semble trop occupés.

Siegfried : Bon, je dois aller faire un truc et revenir.

Ken: Reviens en forme partenaire, je t'attenderai pour botter le cul de mars.

Mariane : Bon voyage...

Max: Soit prudent, je te considère comme mon propre fils.

Carine : Courage.

Siegfried : Merci à vous.

Il s'en alla et ouvrit un portail pour se retrouver sur terre avec Maxence.

Maxence : On va chercher des chevaux pour avancer.

Siegfried : Là, tu rigoles, on va y aller bien plus vite que ça.

Maxence : Tu entends quoi par là ?

Siegfried : En volant.

Maxence : Mais j'ai le vertige...

A peine eut-il finit sa phrase que Siegfried déploya de larges ailes , souleva son compagnon et s'envola soufflant la poussière dans tous les sens.

Avec une vitesse moyenne, il comptait atteindre sa destination rapidement sans complication.

Déjà deux heures qu'ils volent afin de rejoindre Argentia. Ils y arrivent après trois heures de vole alors qu'à pied cela aurait pris des jours.

Maxence : On y est, tu es prêt ?

Siegfried (😣): Oui.

Ils entrèrent dans le château et se font accueillir par la reine. Une femme aux cheveux longs et bruns, de corpulence moyenne et vêtue d'une robe de soie parée de tous les atouts possibles pour une reine.

Maxence : Oh, ma reine, nous voici enfin arrivés.

Reine : Soyez les bienvenus.

Siegfried : Merci, Véronica.

Maxence : Un peu de tenue.

Siegfried : Pour moi, tout ça c'est de la mascarade. Elle croyais vraiment que j'oublirai et que je passerai mon chemin comme un bon soldat auquel on aurait donné un ordre. Non.

Reine (Véronica): Je te comprends , c'est ma faute. Tu as le droit.

Siegfried : Bref, où se trouve le chef d'état major ?

Reine: Je vous y conduit.

Maxence : D'accord majesté.

Dans la salle de guerre, d'autres chevaliers s'y trouvent déjà avec l'état major.

Reine: Les voici...

État major : Bon, pas le temps pour me représenter à toi Siegfried ! Nous avons besoin de toi.

Siegfried : Je sais...

Maxence : Excusez son insolence.

État major : Tu ne semble donc pas avoir oublié.

Reine : Je vous laisse pour le moment.

État major : Allez donc. En ce qui te concerne Siegfried, tu seras avec une équipe de chevaliers surentraînés pour ce raid.

Siegfried : Hum, je n'ai pas besoin de gamins dans mes pattes. Malgré leur entraînement, ils ne pourront rien faire.

Chevalier 1: Je vais te faire ravaler sa fierté.

Chevalier 2: C'est pas sa faute, quand on grandit parmi les serfs(esclaves/bas peuple), on ne connait pas les bonnes manières.

Siegfried : Merci😂, vous ferez bientôt moins les malins je vous l'assure.

Maxence : Tu es déchaîné aujourd'hui toi.

Siegfried : Un peu trop.

État major: Vous vous rendrez dans la ville voisine pour intercepter ce dragon. Il brûle toutes nos récoltes. En attendant demain, profitez de ma demeure.

Maxence : Merci seigneur.

Siegfried : Ouais.

Ils sortent de la pièce et se font conduire dans leurs appartements.
Siegfried, après un bain, descendit dans la ville pour boire un coup. Finalement, il chargea d'idée et décida d'aller visiter les habitations des paysans. Il s'arrêta précisément sur une maison en particulier. Dans cette partie de la ville, les habitations étaient faites en matériaux rudimentaires qui cédaient à la moindre bourrasque. Siegfried entra dans la maison, en larmes et s'effondra au sol en pleurant toujours plus fort.
Siegfried : Je savais que je n'aurais jamais dû revenir que de mauvais souvenirs. Les choses du passé font souffrir mais aident à s'endurcir. Un jour, je réduirait tout ce royaume en cendre pour m'avoir fais tant souffrir. Je me fiche que l'on me prenne pour un barbare et que l'on parle des innocents. Moi aussi j'étais innocent et voilà ce qu'ils m'ont fais, à un enfant.

Il se leva en essuyant ses larmes et sortit de la maison en trombe.