09
Il va sur la banquette arrière, m'attirant avec lui. Il m'enferme dans ses bras, enferme aussi avec ses jambes. Je suis prisonnière, je suis sa prisonnière.
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Je me débats mais rien n'y fais. Il est simplement plus fort que moi, heureusement qu'il n'est pas bourré, ou sinon il serait encore plus fort et désireux de chose malsaine à mon égard, il trouvera que je suis un peu trop habillée. J'avais froid avec mon short et mon débardeur ample qui arrive au coude, assez évasé. Mes simples tennis, ne me couvrent pas tant que ça mes pieds. Je manque de le mordre mais il bouge son bras à temps. Je finie par m'endormir enfermée dans ses bras, sur cette banquette arrière.
Je me réveille au beau matin, par la lumière reflétée par les vitres écrasante mes yeux. Je compte quelque seconde avant de ré ouvrir mes yeux. Il dort, ses bras ne me tiennent plus aussi fort. Je débloque la voiture, je sors sans un bruit, manquant de lui faire un coup de pied dans le visage. Je sors et claque la portière. Je cours jusque chez moi et m'y enferme. Ma petite maison remplie d'œuvre d'art réaliser par mes mains et imaginées par mon cerveau. Je me laisse tomber lourdement sur mon lit, les pensées dans un autre monde. Je pars me lavée, change de vêtements. J'opte pour de la simplicité. Une short noir, un t-shirt gris décolleté avec des boutons et une chemise verte à carreau noir. Pour les chaussures se sont des simples baskets plates du même vert que la chemise. Je prends mon téléphone. Je m'apprêtais à sortir de la maison, que l'on sonne. J'ouvre la porte et tombe sur Louis, il tend immédiatement sa main. Je dépose dedans ces clés de voiture. Je passe ma route, sur Louis qui m'appelle.
Je passe ma journée a sillonnée la ville, de part et d'autre, chacun de ses recoins, chacun de ses secrets. Je suis affamée de découverte de nouveau lieu à dessiner. Les traits de crayons sont pour moi plus beau que n'importe quelle photo. Une photo est un instant précis, un dessin est un instant mis à long terme, avec les détails qui changent, des positions qui changent. Il faut savoir capturé le bon moment avec un appareil photo mais dans un dessin c'est capturée l'émotion que dégage la scène au dessinateur. Il faut aussi avoir l'oeil attentif, pour ne rater aucun élément, aucun changement, aucune sensation dégagée. L'art est quelque chose qui paraît si simple mais qui est si difficile et même je ne connais pas encore toute ses facettes. Je dessine chaque recoin intéressant ou délaisser par les regards. Être artiste c'est aussi savoir voir autre chose que ce qu'on voit normalement, c'est aller plus loin qu'un simple regard.
Je retourne chez moi, je vais dans mon jardin. J'y trouve, Louis sur un transat avec une boisson dans un verre avec des glaçons.
Louis: Je t'attendais.
Moi: Tu ne veux pas que je t'aide à mieux t'installer?
Louis: Si tu venais dans mes bras, se serait parfait.
Moi: Tu peux toujours crever.
Louis: J'ai une proposition pour toi.
Moi: Laquelle?
Louis: Pendant une semaine, 168 heures, on sera que tout les deux, juste deux, c'est un défi. Si tu y arrives sans que l'amour ne te reprenne, je te laisserais tranquille, ou sinon, tu seras avec moi. L'amour triomphe toujours, c'est un défi.
Il sait que j'ai un très grand esprit de compétition.
Moi: J'accepte.
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Chapitre 10! Qu'en pensez-vous? Que pensez-vous du défi lancé par Louis?
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