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TANYA。
J'avais rendue visite à Cynthia, le temps pluvieux ne faisait qu'augmenter mon mal être et cela n'échappait pas à mon amie.
— Cela fait qu'un moment qu'on ne s'est pas parlé mais tu n'as pas l'air d'être dans ton assiette, je pensais que tu aurais réussi à passer cette dure épreuve...
Elle m'avait prise mes mains entre ses paumes toutes chaudes.
— Mon père est parti, je ne peux rien y changer...C'est hors de mon contrôle, je ne peux que faire vivre nos souvenirs. Mais j'ai l'impression que je suis un aimant, j'attire que les problèmes.
Elle se baissait et me chuchotait,
— Tu peux me parler de tout, les enfants dorment dans la chambre d'à côté et mon mari travaille.
Quand je pensais à lui, je n'arrivais pas à m'en empêcher.
— Je suis tombée amoureuse Cynthia, je murmurais les yeux larmoyants.
Elle me prenait dans ses bras et me caressait les cheveux.
— Mais c'est super ça ! Pourquoi tu pleures ?
Ses yeux me transperçaient, comme si elle voulait lire en moi mais qu'elle n'y parvenait pas.
— Je crois que je n'aurais jamais dû, je n'ai pas de doute concernant sa bonté...Ce n'est pas une mauvaise personne, mais, son environnement l'est, j'avouais tout bas.
Elle soupirait.
— Tu sais très bien ce que m'a fait subir la mère de Greg avant le mariage ? S'était une vraie peste, elle a essayer de nous séparer à plusieurs reprises mais je n'ai pas cédé.
Je secouais la tête, les larmes dévalant sur les joues.
— Ce n'est pas quelque chose comme ça Cynthia, c'est pire.
Je prenais une gorgée d'eau, comme pour me motiver à me parler. Ma gorge était sèche et cela allait m'empêcher de lui divulguer la vérité.
— Son père m'a menacé, il m'a fait une proposition, soit je quitte son fils, soit il fait du mal à mes proches.
Elle me tapotait dans le dos comme si elle me comprenait.
— Tanya, il y a des lois, la police, tu crois que ces chantages sont réellement possible ? Tu penses pas qu'il a dit ça pour t'effrayer ? En tout cas il a réussit son coup.
— Mais c'est un haut placé ! Il est riche je te le dis, il est capable de tout Cynthia. Tu as raison, j'ai peur, mais, j'ai mes raisons.
Elle plaçait ses cheveux derrière ses oreilles et prenait une grande inspiration, elle tentait de me calmer, mais même elle, semblait quelque peu bouleversé par mes mauvaises nouvelles.
— Tu en as parlé à ton petit-ami?
— Je devrais ? Je lui demandais.
— Bien sûr ! Il a le droit de savoir ce que son père fait non ? Pourquoi lui cacher la vérité ? Tu l'aimes ou pas ?
Je l'observais, j'enviais beaucoup l'assurance de Cynthia. Elle avait toujours été ainsi, elle obtenait toujours ce qu'elle voulait parce qu'elle était persévérante, jamais elle ne se laissait abattre. Et jusqu'à maintenant, elle avait toujours protégé cette allure froide, jamais elle n'avait déversé une seule larme devant moi, c'était super d'avoir une amie forte comme elle, elle arrivait à me rassurer.
— Je l'aime vraiment.
— Alors qu'est-ce que tu attends ? Appelle-le !
J'enlaçais mon amie en la remerciant, elle m'avait apaisé. J'avais parfois pensé que le métier le plus adaptée pour elle serait psychologue, elle en portait toutes les caractéristiques.
Je prenais mon manteau et levait mon bras en lui montrant mon téléphone.
— Je l'appellerais sur la route, je dois récupérer mes affaires de sport avant d'aller au Club, je souriais.
— Tu ne peux pas faire passer l'amour avant le travail pour une fois ?!
Je rigolais et fermais la porte derrière moi.
J'attendais à l'arrêt de bus, le prochain était à dix minutes mais il été arrivé plus tôt que prévu.
J'essayais de me frayer un chemin entre les nombreux passagers qui s'y trouvait et m'installait à côté d'un enfant. Ce dernier jouait à « casser les bonbons » sur téléphone. Il avait l'air d'être tellement concentré !
J'essayais de me sécher les cheveux mouillés à l'aide d'un mouchoir que j'avais sortie de mon sac à main mais au même moment, mon cellular vibrait dans la poche de mon manteau, son nom s'affichait sur l'écran et mon coeur ne tenait plus à sa place.
— Allô ?
— J'ai besoin de toi,
— Jakob écoute tu...
Il me coupait la parole, je comprenais alors que ce qu'il avait à me dire était d'une grande importance.
— Tu es la seule à pouvoir me sauver, s'il te plaît.
On se donnait rendez-vous chez moi dans une vingtaine de minute. Il avait l'air anxieux et je comptais l'aider en lui disant la vérité. Cynthia avait raison, jusqu'à quand pourrais-je lui cacher cela ?
Je descendais du bus et plaçais les clés dans la serrure, je montais rapidement dans ma chambre en me faisant un chignon. Je voulais parler à Jakob mais je comptais aussi assurer mon cours d'aujourd'hui.
Je jettais mon sac de sport sur mon lit et enfilais un survêtement. Alors que je plaçais mes vêtements de combat dans le sac au logo de panthère, j'entendais la porte d'entrée s'ouvrir, je l'a connaissais au grincement de celle-ci. Mon père avait oublié de l'huiler.
— Jakob ? Je l'interpellais.
Mais je n'avais eu aucune réponse de sa part.
Mais Jakob n'a pas les clés de la maison, à moins qu'il a fait des doubles ?
Je descendais silencieusement des escaliers, la frousse dominant le reste de mes sens. La porte d'entrée s'était refermée et il n'y avait plus aucun bruit dans la maison.
— Y a quelqu'un ? Je demandais.
Comme si la personne va te répondre « oui je suis là » !
Je soupirais, fatiguée de mon illogisme.
Le salon était plongé dans le noir et lorsque j'essayais d'allumer la lumière, celle-ci ne fonctionnait pas. Avais-je eu une panne d'électricité ? Peut-être que c'est le vent qui avait ouvert la porte ? Toutes les hypothèses étaient possibles étant donné qu'il y avait de la pluie et du vent dehors.
Lorsque j'entendais un objet se casser derrière moi, je fis volte fasse et je croisais l'ombre.
— Qu'est-ce que vous faites chez moi ?
À peine ai-je fini ma phrase que l'homme en cagoule sautait sur moi alors que je me débattais, sa main tentais d'étouffer mes cris mais je n'étais pas dupe.
Je lui faisais mes prises de combats que j'avais apprise et enseignée. L'homme se retrouvait plaqué au sol, le bras emprisonné sous le poids de ma jambe.
— Qui êtes-vous ?
Je me retrouvais poussée en arrière et mon dos se heurtait à la table basse, la douleur parcourait tout mon corps et j'avais vraiment peur de m'être blessée la colonne vertébrale.
L'homme était beaucoup plus grand et costaud que moi, mais j'étais certainement plus agile que lui. Je me relevais, difficilement et lui assénais un coup de pied bien placé, je ne voulais pas utiliser cette prise mais je n'avais pas le choix, j'avais prise sa tête entre mon avant bras et mon bras, il toussait en ayant du mal à respirer. Sa main frappait le sol comme pour me dire d'arrêter, dos à la porte d'entrée j'entendais des pas s'approcher et c'est à ce moment là que je fus contrainte de laisser l'homme car un tissu me couvrait le nez et la bouche alors que des bras m'empêchaient de bouger.
— Qui vous envoies? Je demandais alors que mes yeux se fermaient petit à petit.
La seule phrase que j'entendais avant de sombrer, c'était :
— C'est elle la petite-amie de Jakob Kern ?
Avis ? ♥️
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