déclaration - flou - sentiments
Je t'ai dit que je pourrais te l'écrire.
Tu ne me l'arracheras jamais du bout des lèvres même en les soudoyant avec les tiennes. Insensible à tes sourires corrompus et à tes supplications haletantes, au creux de mon cou. Tu ne me le feras le dire, même à demi-mot. Ni signer, ni mimer. Ni chanter, ni blaguer. Et pourtant je t'ai dit que je pourrais te l'écrire comme des lignes et des mers. C'est que je perds le nord et mes pensées tanguent un peu trop, c'est déroutant. Je ne peux plus fermer les yeux. Alors je lorgne sur tes mains. Dont les doigts pianotent tout autour de mon ventre. celui-ci s'la joue musicien et répond une symphonie de gargouillements à chacun de tes touchers. qui remontent hagards chercher les miennes de mains. Pourvu qu'elles s'en souviennent. C'est comme un tourbillon de mots doux qui se cognent et se fracassent les uns contre les autres. c'est comme une chaleur vive qui l'emporte sur tous les maux là où le revêche« ne pars pas » hurle et brûle sur le simplet « je ferais tout ce que tu veux». c'est comme un millier de printemps et trois été sur chacun de mes doigts ou la foudre et le tonnerre sur le bout de mes lèvres. et sur ce champ de bataille jacasseur, tient fébrilement sur ses trois pattes l'inconcevable déclaration s'éteignant couarde sur le bout de ma langue.
pis en un regard, tu rallumes la flamme; dont les cendres mouchardent en toute lettres et à travers la suie, des sentiments que j'essaie de taire.
« je t'aime », en gros
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