N°14 / Eirêné
(Écrit pour l'anniversaire d'une amie proche)
Écouter avec "Hanging Tree" de L.E.J
Un prénom, quelques lettres qui signifiaient la paix,
Et en ces temps sombres le monde la demandait,
Elle a la force, elle a la foi, elle a les armes,
Elle a le silence qui taira le vacarme.
La tempête et puis patience,
Demeurent les souvenirs et la présence.
Son calme n'était pas l'absence,
Il signifiait plus d'importance.
Elle est grande, elle est rebelle,
Derrière le caméléon, libre hirondelle.
L'air moldave, russe et chantant,
Les traits secrets des tableaux de Rembrandt.
Eirênê parle peu mais elle sait beaucoup,
Elle est le secret et un vent si doux.
Elle est l'espoir et la tendresse,
Elle est mystère, elle est détresse.
Discrète sur toute une histoire,
Elle est les danseurs sur le pont des arts.
Il est encore loin le point final,
Les pensées ivres ne font pas de mal.
Quelques dessins de l'espoir,
Dans les libres lueurs du soir,
Ce qui se cache je le devine,
La guerrière est droite et fait bien mine
Que rien n'est important sinon le bonheur,
Quand pour elle les minutes soufflent la peur.
Pourquoi rappeler des souvenirs si noirs ?
Quand aujourd'hui est un nouveau couloir.
Dix sept années et un mois d'écart,
Une lettre de soutien et des rimes sans hasard.
Les amis sont si inspirants,
Ils font renaître en nous les rêves d'une enfant.
Celui d'écrire à la gloire de belles âmes,
Nous espérons qu'elles tiendront la flamme.
Celle de la vie pour l'inspiration,
Celle qui tendrement inspire la raison.
Les pigments du peintre dans les douces couleurs du ciel,
Il est tard dans la nuit, il est bleu sommeil.
En espérant dessiner un sourire au fusain ou à la plume,
Pour le temps d'un instant, être le soleil dans la brume.
Un peu comme un hommage quelque peu fébrile,
Il faut prendre garde les attentions sont subtiles.
Nous avions dit pas de point fatal,
La fin n'est qu'une virgule au final.
Eirênê a marqué les esprits,
Dans cette oeuvre qui chaque jour fleurit.
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