Un départ inattendu
PDV (Point de Vue) d'Aleya :
J'étais plongée dans mon livre de sortilèges, assise près de la fenêtre de ma chambre, où la lumière du soir baignait la pièce d'une douce lueur dorée. J'aimais ces moments de calme, où je pouvais m'évader dans l'étude des anciennes incantations. Mais cette sérénité fut brusquement interrompue par l'appel de mes parents dans le salon. Je levais les yeux, une étincelle de curiosité mêlée à une pointe d'agacement traversant mon regard. Le ton sérieux de la voix de mon père me fit descendre immédiatement.
« Aleya, nous devons te parler », annonça mon père, un homme imposant au visage sévère. Ma mère, élégante et froide comme toujours, se tenait à ses côtés, les mains croisées.
Tout de suite, je sentis une tension inhabituelle dans l'air. Mes parents n'étaient pas du genre à interrompre mes études sans une bonne raison. Je m'approchais lentement, l'inquiétude commençant à poindre.
« Qu'est-ce qu'il y a ? » demandais-je en m'asseyant sur le canapé face à eux.
Ma mère prit une profonde inspiration avant de parler. « Nous avons pris une décision importante concernant ton avenir. Tu es admise à l'Académie de l'Étoile d'Argent. »
Le choc fit éclater mon calme habituel. « Quoi ? » m'exclamais-je, incrédule. « Mais je ne veux pas aller là-bas ! »
Mon père fronça les sourcils. « C'est une opportunité unique, Aleya. Beaucoup de jeunes mages donneraient tout pour être à ta place. »
Je serrai les poings. « Mais je suis bien ici ! Je n'ai pas besoin de cette académie pour apprendre la magie. Pourquoi devez-vous toujours décider de tout pour moi ? »
Ma mère posa une main apaisante sur mon bras, mais ses yeux restaient froids, comme d'habitude. « Nous faisons cela pour ton bien, Aleya. À l'Académie, tu pourras développer ton potentiel au maximum. Tu as des dons extraordinaires que tu dois apprendre à maîtriser. »
Je secouais ma tête, « Vous ne comprenez pas » répliquais-je, la voix tremblante de colère. « Ce n'est pas ce que je veux ! Vous ne pensez qu'à votre image et à votre prestige. Vous ne pensez jamais à ce que je ressens. »
Mon père se redressa, la voix grave. « Assez. Tu iras à l'Académie, que cela te plaise ou non. C'est notre décision et tu t'y conformeras. »
Je sentis les larmes me monter, mais je les refoulais avec détermination. « Très bien », dis-je en me levant brusquement. « Mais ne vous attendez pas à ce que je vous remercie. »
Je tournais les talons et me précipita hors du salon, le cœur battant la chamade. Dans ma chambre, mon chat Isis m'attendais sur mon lit, elle était devenue au fil des années ma seule amie, ma confidente. Je la pris dans mes bras et m'allongeais sur mon lit avec elle. J'étais submergée par des sentiments de trahison et de colère. Mes parents n'avaient jamais pris en compte mes désirs, et cette fois-ci, c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase.
«Qu'est ce que je vais faire sans toi ma petite Isis ? m'adresse-je à ma confidente. « Tu me vois, moi, aller dans cet école remplis d'élèves prétentieux qui se croit au-dessus de tout le monde ? »
Comme réponse, Isis m'offrit une léchouille au visage, en signe de soutient.
***
Les jours qui suivirent furent un tourbillon d'émotions et de préparatifs forcés. Je faisais tout ce qu'on me demandait avec une obéissance froide, refusant de montrer à quel point j'étais bouleversée. Mes parents semblaient satisfaits de ma docilité apparente, mais au fond de moi, une tempête faisait rage. Le jour du départ arriva trop vite.
Je me tenais à l'entrée de ma demeure, ma valise à mes pieds, le cœur lourd. Mes parents étaient là, solennels. Ma mère me fit un semblant d'étreinte rapide et distante, tandis que mon père posa une main ferme sur mon épaule.
« Sois forte, Aleya. Montre-leur de quoi tu es capable », dit-il d'une voix autoritaire.
Autrement-dit, "ne me fait pas honte et n'entache pas notre nom de famille ainsi que notre réputation."
Je ne répondis pas, ne voyant pas l'utilité d'apporter une réponse. De ce fait, je montais dans le carrosse qui m'attendait, jetant un dernier regard à ma maison. Plus de 6 heures de trajet m'attendait, me laissant l'opportunité de me plonger dans mes pensées.
Le voyage jusqu'à l'Académie fut silencieux, chaque kilomètre m'éloignant un peu plus de la vie que j'avais connue. Je regardais le paysage défiler, les champs et les forêts se succédant sous un ciel de plus en plus sombre. Mes pensées tourbillonnaient dans ma tête, mélange de colère, de tristesse et de curiosité.
L'Académie de l'Étoile d'Argent se dressait majestueusement au sommet d'une colline, ses tours étincelant sous le soleil. En arrivant, j'étais subjuguée et impressionnée par les vastes jardins et les imposants bâtiments en pierre respiraient le pouvoir et l'autorité. Je serrai mes poings, déterminée à ne pas me laisser intimider.
Une toute nouvelle vie était devant moi, plus rien ne serai comme avant, j'en était convaincue.
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En espérant que ce premier chapitre vous a plu ! On se retrouve bientôt pour la suite ;)
(Excusez-moi pour mes fautes d'orthographes, je me relirai assez souvent pour les corrigeaient afin que votre lecture sois le plus agréable possible.)
882 mots.
Camillaa. 🦋
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