Chapitre 45: Sentence

- Toi et ton fils avaient défié mon autorité et pour cela vous payerez, gronda Harshad, hors de lui alors que son corps tout entier trembler de fureur.

- C'est la faute de cette romaine de malheur ! Elle n'avait qu'à garder son chien près d'elle, rétorqua Aicha, hors d'elle presqu'en crashant par terre.

Le monarque pencha sa tête sur le côté de manière terrifiante alors que d'instinct la seconde reine de Perse recula. Avec violence, les mâchoires du suzerain se contractèrent laissant entendre un bruit sinistre. Ces iris habituellement douce s'était changer en une étendue de ténèbres des plus sombre. Il s'approcha doucement des barreaux qui le séparer de sa seconde épouse. Il empestait la fureur à tel point qu'il serra les poings pour réprimer les spasmes de rage qui le faisait trembler de la tête au pied. Son souffle était érratique et saccadé à tel point que l'ont aurait pu le comparer à celui d'un taureau s'apprêtant à foncer sur la foule. Soudainement, un sourire des plus improbables orna ces lèvres effrayant davantage la prisonnière qu'elle préféra rester à distance de son époux.

- On m'a rapporté que tu semblais apprécier sa compagnie, relata Harshad sans se départir de son sourire.

- Comment le pourrais-je ? Il me répugne ! assura Aicha, avec désinvolture en feignant être écœuré.

Le suzerain sourit de plus belle feignant être ravi de la répugnance que témoigner sa seconde épouse envers le gladiateur romain. Ces épaules se relâchèrent de son propre chef alors que ces traits s'adoucirent.

- Effectivement, tu dis vrai cet Ares me répugne. Et en tout confidence, je pense me débarrassais de lui prochainement. Il est déjà bien affaibli cela jouerait en ma faveur, conclut Harshad en abordant un air triomphant.

Ravie de l'entendre, la prisonnière neutralisa sa crainte et accourut presque jusqu'à son époux. Un sourire plaquer sur les lèvres et les yeux pétillants de cruauté mêlés d'une touche de satisfaction.

- Oh tu ne peux savoir à quel point je me suis délecté de le voir couiner de souffrance comme un petit chien ! décréta Aicha, enjoué tout en tendant la main vers son époux cherchant un contact avec celui-ci.

Soudainement, le suzerain éclata de rire sous l'incompréhension la plus totale de la seconde suzeraine de Perse. Mais radicalement, la seconde suivante il saisit avec violence saisit le visage de sa seconde épouse. Et cela sans se préoccuper qu'il puisse lui faire un quelconque mal. Celle-ci ne réalisa que trop tard sa bêtise.

- Qu'est-ce que ? articula Aicha, choquée alors que l'épouvante s'empara d'elle.

La seconde reine tenta en vain de se défaire de la poigne puissante de son époux tout en étouffant ces cris de douleur et les larmes traitresses qui perlaient à ces yeux. À aucun moment, le suzerain ne relâcha sa prise au contraire il l'accentua davantage alors qu'il se délecta de la souffrance qui continuait de croitre sur les traits de sa traitresse d'épouse. Il l'a força à garder son regard obstinément ancré dans le sien.

- Cet Ares n'est pas aussi répugnant que tu le soutiens, reprit-il avec une certaine véhémence. Il me semble que tu as profité pleinement de sa présence, de sa compagnie à mon insu. Continua Harshad, alors que ces traits se tordirent de plus belle en une moue plus effrayante.

- Tu ...fis Aicha, livide.

La suzeraine était devenue livide, ces iris s'étaient écarquillés d'horreur alors que la souffrance qu'elle ressentait auparavant avait totalement disparut. Elle s'était volatilisée pour laisser place à une terreur sans nom qui glaça tout son être alors que ces poils s'étaient hérissés due à sa frayeur. Elle déglutit difficilement alors qu'elle sut que son sort avait été scellé.

- Qu'il y a-t-il? Tu ne croyais tout de même pas que je n'allais pas le savoir ? C'est mal me connaître Aicha. Releva-t-il en haussant un sourcil. Tu t'es servi de lui afin d'atteindre Cassiopea car tu sais qu'elle affectionne beaucoup cet Ares. Tu savais qu'elle ne ferait rien qui compromettrait notre alliance, notre mariage prochain. Tu as commis une grande erreur. Affirma Harshad, en secouant la tête.

- Harshad, tenta Aicha alors que des larmes s'écoulèrent sur ces joues.

D'un regard noir, le suzerain fit taire sa seconde épouse alors qu'il resserra de plus belle son emprise sur la mâchoire de celle-ci à tel point qu'il crut un instant que ces ongles allaient s'enfoncer dans le creux des joues de son épouse.

- Tout ce que tu as fait sera vain sache-le, attesta Harshad tout en laissant échapper un ricanement amère.

- Harshad, tu ne sais pas ce que tu dis, articula Aicha malgré ces larmes et sa douleur.

- Cassiopea ne m'a pas été infidèle et cela depuis le début or je ne peux guère dire la même chose de toi. Tu me dégoûtes, répliqua Harshad en crashant part terre.

Sans crier gare avec violence, le suzerain repoussa la prisonnière qui recula vivement souhaitant mettre le plus de distance entre eux. Toutefois, elle savait qu'elle trouve au moins une échappatoire, elle ne pouvait pas s'avouer vaincu. Non, elle ne pouvait pas tout perdre à cause d'une maudite autre femme et encore moins pour une romaine.

- Elle t'a ensorcelée pour te dresser contre moi ! défendit Aicha comme ultime rempart.

- Cesse de rejeter la faute sur les autres assume tes actes une fois pour toute ! Tu seras punis comme la loi l'exige tout comme ton fils. Conclut Harshad d'un ton cinglant.

L'ultime tirade du suzerain sonna comme une condamnation, l'ultime sentence qu'il était en droit d'accorder.

La seconde reine de Perse eut beau crier à vive voix, implorer la clémence de son époux mais cela n'eut aucun effet sur le monarque. Sans délai, il condamna Aicha à la pendaison le lendemain tandis que pour son fils, il fit subir le même sort. Il ordonna à ces gardes de faire le nécessaire sans prendre en compte de discuter de cela avec ces conseillers et enfants ainés.

Les conseillers persans tentèrent d'apaiser la colère du roi mais fut vite dissuader par la menace de mort que celui-ci choisit pour eux s'ils continuaient. Les gardes qui avaient eu l'audace d'obéir à la reine Aicha furent exécutés sur le champ par les gardes royaux. Avec rage, le suzerain saccage la salle de trône et son bureau sans qu'aucun n'ose s'interposer ou l'arrêter. Il s'arrêta enfin le souffle court et le front perlant de sueur. Il finit par se rendre dans son bain et demanda à ce qu'aucun ne le dérange.

- Bon sang ! laissa échapper le souverain en frappant avec violence la surface d'eau.

Les senteurs exquises parfumées et les bougies ne vinrent en rien apaiser le cœur et l'esprit du monarque. Éreinté et terrassé par le chagrin, il se laissa lentement glisser contre l'un des murs du bassin en eau peu profonde et se prit la tête entre les mains. Si d'habitude l'eau chaude était bienfaitrice pour lui ce soir elle n'avait aucun effet sur lui. Jamais il n'aurait cru qu'autant de problèmes surgiraient quand il paraîtrait dans sa demeure, il avait espéré qu'Aicha puisse s'entendre avec Cassiopea. Mais il s'était lourdement trompé il remercia les cieux que rien ne soit arrivée à celle-ci. Car sinon il ne se serait jamais pardonner, elle avait tout abandonné pour lui il ne pouvait pas le négliger.

Après un moment interminable, le suzerain vida son esprit et clos ces paupières désirant rester éternellement en ces lieux, couper du reste du monde. Il savoura la chaleur de l'eau contre sa peau et le doux parfum des fleurs. Sans s'en rendre compte, il somnola de ce fait il n'entendit pas une silhouette s'introduire dans la salle d'eau ni même ne décela rien de celle-ci qui s'approcha de lui. Soudainement, une chose vint courir sur sa peau réagissant au quart de tour, il saisit ladite chose d'un geste brusque. Des gouttelettes éclaboussèrent les alentours tandis que des minuscules vagues qui avait été créé inconsciemment par le monarque s'écrasèrent contre les parois du bassin et les mini escaliers qui mener au centre du bassin. Celle qui s'était introduit dans le bain du monarque laissa échapper un cri.

- Moi qui voulait choyer mon époux, c'est rater, confia la nouvelle venue

Le suzerain écarquilla les yeux quand il comprit que ladite personne n'était autre que sa première épouse. Et qu'il la retenait par le poignet contre son torse.

- Yasmine ? fit Harshad, déconcerté.

D'un geste, le monarque relâcha son épouse qui sourit de plus belle, celle-ci était venue lui rendre visite. Et l'ayant vue de son bain, elle avait eu l'intention de le choyer et de passer du temps avec celui-ci mais il semblait qu'il ne s'était pas attendu à cela.

- Je ne t'ai pas fait mal ? s'enquit Harshad, inquiet en examinant le poignet de son épouse.

La première reine sourit et secoua négativement la tête rassurant son époux. Sans hésiter, le monarque glissa ces mains autour de la taille de son épouse et l'a ramena de nouveau à lui. Elle laissa échapper un rire, puis serra affectueusement son époux contre elle. Un sourire apparut sur ces lèvres tandis que ces muscles et toute la tension qu'il ressentait sur ces épaules s'évaporèrent. C'était toujours ainsi lorsqu'il était avec sa première épouse, Yasmine avait l'art et la manière de l'apaiser et de dissiper ces moindres soucis rien que par sa présence. De plus, elle était la seule à le comprendre sans qu'il n'échange un mot, elle lisait en lui comme aucune autre. Et il l'aimait d'un amour inconditionnel et pur. Bien entendue, il aimait Aicha mais Yasmine c'était différent, il l'avait dans la peau et dans l'âme. Il caressa doucement la joue de son épouse qui se laissa faire sans qu'un mot ne soit échangé. Le monde pouvait s'écrouler autour de lui il n'en avait cure mais en aucun moment, il ne pouvait envisager de la perdre elle. Il l'a senti frissonner à son toucher, il sourit de plus belle. Puis sans attendre, saisit en douceur le menton de celle-ci et scella ces lèvres aux siennes. Un feu d'artifice de sensations envahit son corps au simple contact de leurs lèvres. Il mit fin à leur baiser par manque de souffle et colla son front à celle qui détenait son cœur. Leurs souffles s'enchevêtrèrent pour ne faire qu'un tout comme l'avait fait leur cœur.

- Tu ne peux pas savoir à quel point tu m'as manqué, concéda Harshad en ancrant ces pupilles dans celles de son épouse.

Le suzerain resserra son emprise sur son épouse sans qu'il ne l'écrase mais juste assez pour sentir davantage leurs corps l'un contre l'autre. Malgré la barrière de tissu qu'elle portait à la différence de lui qui n'en avait aucune, il sentit les tétons de son épouse durcit tout comme les seins de celle-ci. Un sourire espiègle naquit sur ces lèvres tandis qu'il décala d'une main la chevelure de son épouse sur le côté. Sans attendre, il glissa au creux du cou de celle-ci et déposa des baisers brûlants le long du cou de celle-ci.

- Harshad, gémit Yasmine alors qu'elle s'était cambrée sous la douce torture de son amant.

- Hm ? fit Harshad préoccupé à dévorer le cou de sa belle.

- On ne devrait pas, dissuada Yasmine les yeux clos en repoussant désespérément de repousser son époux.

Le suzerain s'interrompit un instant interrogeant de plus belle son épouse. Qu'est-ce qui pouvait bien la pousser à le repousser ? Il savait qu'elle n'était pas insensible à ces avances après tout c'était son épouse non ? Il fronça les sourcils et devina enfin d'où provenait sa résistance. Cassiopea bien évidemment. Comment avait-il put négliger cela ? Si Aicha détestait plus que tout au monde la romaine c'était tout l'inverse de Yasmine qui la chérissait. Il s'en réjouissait après tout celles-ci allaient devoir se côtoyer constamment après son mariage prochain. Il comprenait les réticences de son épousé, après tout en un sens elle n'avait pas tort.

- Harshad, tu vas bientôt te marier, justifia Yasmine sans quitter des yeux son époux.

- Et alors ? dit-il en ramenant de nouveau son épouse contre lui.

- Harshad, tenta Yasmine en se débattant à peine.

- Chut, intima Harshad en plaquant ces lèvres contre celle de son épouse

Leur baiser s'approfondit de plus belle tandis que les réticences de la reine de Perse s'évapora sous les caresses et les baisers de son époux.

Comme l'avait prévue le roi, le prince Xersès fut exécuté devant les yeux de sa mère qui hurla de désespoir, mais sa souffrance fut réduite à néant car quelques secondes plus tard, ces cris et ces larmes se mêlèrent à son sang et sa tête trancher. Personne n'osa s'opposer à l'ordre du roi ou émettre un quelconque commentaire. C'était la loi Perse, la trahison et la désobéissance était puni par la peine de mort. Cassiopea n'émit aucun commentaire et ne ressentit aucune once de pitié à l'égard d'un tel spectacle. Elle détourna les talons puis s'en alla rejoindre ces appartements.

Le gladiateur papillonna des yeux doucement alors que d'instinct il inclina sa main devant ces yeux qui étaient littéralement aveuglés par la lumière. Après un certain moment, ces pupilles s'ouvrirent complètement s'habituant à la faible lumière. Il se redressa doucement alors qu'il sentit tous ces muscles endoloris. En jetant un regard à son torse, il s'aperçu que celui-ci était couvert de bandages enfin tout son corps, tout du moins tout son torse. Il observa les lieux et remarqua qu'il avait été installé dans une somptueuse chambre. Des rideaux d'or, des coussins de cotons et des draps de cotons. Il se remémora ce qu'il se souvenait, il avait été tabassé à mort et il semblait qu'il avait survécut. Il se détendit alors qu'il espéra qu'Hellions et Urvashi aillent bien après tout il se souvenait que tous deux avaient essayé de l'atteindre. Et que c'était le nombre qui les avaient submergés et empêcher de lui apporter leur aide. Cassiopea ? Qu'en était-il d'elle ? Le gladiateur n'eut guère le temps de s'apesantir sur le sujet quand soudainement le suzerain de Perse surgit.

- Ares, salua Harshad avec un léger sourire.

- Votre majesté, fit Ares en tentant précipitamment de s'incliner mais il échoua lamentablement et laissa échapper un cri de douleur.

Le suzerain intervint et lui intima de rester tranquille, puis reprit place au bord du lit du gladiateur. Hébété, le gladiateur ne sut quoi dire ni quoi faire il choisit donc d'attendre que le maître des lieux lui fasse part de sa venue. Un instant, il se demanda à quel moment le monarque était rentré ? Combien de temps avait-il été inconscient ? La reine Aicha et Xersès avaient-ils été punis ? Un flot de questions se répondit dans sa tête sans qu'il ne puisse y répondre.

- Aicha et Xersès ont payé pour leur trahison de leur vie, déclara Harshad en devinant les pensées du blessé.

Choqué par les révélations, le gladiateur se figea de surprise et stupeur comprenant que vraisemblablement il ne verrait plus jamais ni la reine Aicha ni même Xersès. Il ne pouvait pas dire qu'il les appréciait donc il ne ferait pas l'hypocrite. Toutefois par respect envers le monarque il ne pipa mot. Cependant, le doute vint embrumer son esprit et le faire frissonner d'épouvante. Et si Harshad avait découvert ce qu'il s'était passé avec la reine Aicha ? Sa faiblesse de cette maudite nuit ? Si c'était le cas, alors il ne payait pas cher de sa peau et cette fois-ci sa maîtresse ne pourrait s'y opposer.

- Tu n'as pas à craindre pour ta vie si c'est cela qui t'inquiète, confia Harshad d'un ton calme.

Si dans un premier temps le gladiateur fut extrêmement soulager d'apprendre cela, dans un second temps il ne put que prendre la nouvelle avec une certaine méfiance. Il était impossible que le grand suzerain ait put être ignorant de ce qu'il se passe en ces murs et même s'il s'absentait. Soudainement, l'image de sa maîtresse s'imposa à son esprit et l'imagina baignant dans son propre sang. Horrifié par cette vision, il recula brusquement tapant son dos contre la tête du lit tout en froissant ces draps au passage. Non ! Cela ne pouvait être vrai, cela ne se pourrait !

- Vous n'auriez pas osé, commença Ares, épouvanté par ces propres conclusions.

- Je n'oserais lui faire du mal, déclara Harshad en secouant la tête.

Le gladiateur acquiesça alors que son cœur s'allégea de nouveau et qu'il l'laissa échapper un soupir de soulagement. Par Hadès, ce qu'il avait craint le pire. Distraitement il tripota l'un de ces bandages qui s'était défait, il entreprit de renouer correctement celui-ci.

- Je suis navré que tu ais été si durement traiter, cela n'aurait jamais dû arrivée. S'excusa Harshad, après un certain temps.

- Vous n'avez pas à vous excuser votre majesté ! contesta Ares à la hâte. Non ce n'était

pas de votre fait, vous n'êtes pas responsable de ce qu'ils ont commis. Je ne vous en veux aucunement, plaida Ares avec sérieux.

Le suzerain fut agréablement surpris de la réponse du gladiateur mais finit par acquiescer après tout en un sens le gladiateur n'avait pas tort. Il avait bien éduqué son fils Xerxès autant qu'il avait véritablement aimé Aicha. Mais chacun d'eux s'étaient laissé aveugler par leur jalousie ce qui les avait menés à leurs pertes malheureusement.

- On ne peut pas toujours prévoir ce que l'un ou l'autre choisi, après tout chacun est maître de ces choix dont son destin, souligna Ares avec un faible sourire.

Lui-même se souvenait qu'il avait été fou de joie lorsqu'Aros lui avait annoncé qu'il s'engagerait dans l'armée romaine puis lorsque celui-ci leur était revenu mort, il avait maudit la joie et la fierté qui avait aveuglé son jugement causant la perte de son frère. Il s'en était voulu de n'avoir rien fait pour dissuader son frère et l'ironie avait été qu'il avait à son tour promis à Aros qu'il le rejoignait sous peu. Ce qu'il n'avait jamais pu faire à cause de la maladie de leur mère et la vieillesse de son père.

Le suzerain remarqua le voile de tristesse qui avait envahi les traits du gladiateur et douta que celui-ci soit attristé par la mort d'Aicha ou même de Xerxès c'était certainement quelque chose d'autres.

- Qu'est-ce qui peut bien t'attrister gladiateur ? Questionna Harshad, avec curiosité.

Sursautant, le gladiateur refusa de répondre à son interlocuteur mais il finit par capituler mais choisit avec parcimonie ces mots. Ce nullement le moment de dévoiler son plan au monarque ah moins d'être désespéré ou idiot.

- J'avais un frère, il a fait un choix qui a comblé mon cœur de fierté et de joie. Malheureusement j'ai saisis que j'ai fautais et surtout que bien que j'étais son frère je n'étais pas maître de son destin ni même de ces choix. Je l'ai pleinement compris quand il nous a été rendue envelopper d'honneurs, de belles étoffes mais par-dessus tout sans vie, confia Ares la lèvre légèrement tremblante.

Ainsi donc le gladiateur avait perdu un frère ? Le roi Harshad acquiesça sans dire un mot respectant la douleur et le deuil du gladiateur.

Ce fut ce moment que choisi la romano-gauloise pour paraître devant le duo par un passage secret adjacent. Stupéfait, le gladiateur ouvrit la bouche tandis que ces yeux s'étaient écarquillés. Harshad compte à lui fut surpris de constater que la romaine connaissait ce passage secret mais ne fit aucun commentaire.

- Harshad ? laissa échapper Cassiopea abasourdie avec la bouche entrouverte.

- Cassiopea, les dieux ont guidés tes pas. Ton protégé était inquiet à ton sujet, commenta Harshad avec amusement.

La romano-gauloise ne s'était pas attendue à trouver le monarque persan dans la chambre d'Ares mais après tout il faisait ce qu'il voulait c'était chez lui. Elle tilla au sujet « ton protégé » et braqua ces iris sur Ares qui s'étaient éveillé. Il s'inquiétait pour elle ? Mais pourquoi ? C'était plutôt le contraire après tout c'était lui qui avait été roué de coup en frôlant la mort. Elle nota intérieurement qu'il semblait aller mieux qu'elle ne l'aurait supposé.

- Il doit être encore étourdi, justifia Cassiopea alors que ces épaules s'allégèrent.

Le suzerain acquiesça puisse releva de son siège puis alla à la rencontre de la romano-gauloise. D'instinct celle-ci inclina légèrement la tête avec respect en guise de salut, saisissant cette opportunité le suzerain se pencha en avant et déposa un chaste baiser sur le front de la jeune femme. Surprise, elle se laissa faire sans bouger tandis qu'un sourire étira les lèvres du suzerain. Aucun des deux ne vit donc le gladiateur serrait les mâchoires et chiffonner avec violence les draps de soie.

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