Chapitre 2
Je laisse mes frères et mes sœurs avec cet "oncle", j'espère vraiment au plus profond de moi qu'il ne va pas leur faire de mal. Avant que je ne parte, ils m'ont fait un gros câlin pour me souhaiter de leur manière un "bonne chance pour mon rendez-vous". En effet, n'oublions pas que j'ai rendez-vous avec ce prince dont je ne connais rien de lui.
J'arrive après deux ou trois minutes de marche au restaurant, mais je ne vois personne qui m'attendait. Super, moi, j'arrive à l'heure et lui, il arrive en retard. À tous les coups, mon oncle a dû lui dire de me faire attendre pendant quelques minutes pour bien me faire perdre du temps, pensais-je en regardant dans les alentours.
Heureusement pour moi, je me suis trompé. Je vois bien un homme qui me fait signe de venir vers lui. J'espère qu'il s'agit bien de lui. Si ce n'est pas le cas, je repars chez moi mettre une grosse claque à ce foutu oncle.
Je m'assois devant cet homme et je le regarde en détail. Il a les cheveux bruns, les yeux bleus, mais pas de signe qui pourrait nous faire voir que c'est un prince. Il me regarde et commence à me dire :
- Vous êtes bien la Lola qui a perdu ses parents ?
- Oui, dis-je simplement en le regardant droit dans les yeux.
- Bon, au moins, je ne me suis pas trompé de fille. D'ailleurs, je ne me suis pas présenté. Je m'appelle Théo, je suis le prince de ce royaume et dès que mon connard de père sera mort, je prendrai sa place et je serai de ce fait le nouveau roi.
- Mais comment osez-vous parler de votre père de la sorte. Votre père a quand même mis en route la 5 g pour Internet.
- Cette 5 g comme tu dis, je la remplacerai pour la 6 g, déclare-t-il en colère.
- Vous savez, vous le regretterez un jour. Mais je ne serai plus là pour vous, car JAMAIS, je me marierai avec vous.
- Je te rappelle que tu n'as pas le choix. Sinon, je demanderai à ton oncle de tuer tes frères et sœurs.
Encore une fois, j'étais hors de moi. Il n'a pas le droit de faire ça. Il n'est encore que le prince du pays de Goundana. Il n'a pour le moment aucun droit sur ce pays.
Heureusement pour moi, le serveur arrive à notre table et ma colère s'en va rapidement. Il nous demande ce qu'on a choisi pour qu'on puisse manger. Je commande un bon hamburger avec des frites et comme boisson, je préfère ne pas prendre d'alcool et prends donc une bière sans alcool.
Le prince, quant à lui, veut faire attention à sa ligne et prend juste un steak avec ses frites, mais je n'ai pas fait attention à la boisson qu'il a prise. De ce fait, le serveur repart chercher nos plats. Il revient quelques minutes après avec nos plats et on commence à manger. Pendant qu'on mange, le prince me demande :
- Maintenant, vous pouvez me poser toutes les questions que vous voulez, je vous répondrai avec joie.
Plusieurs questions me venaient en tête. Je pourrais commencer par lui demander son âge ou bien alors quand mon oncle et lui ont décidé de s'associer contre moi. Mais non, la question que je pose est :
- Pourquoi m'avoir choisi, vous avez des femmes plus importantes que moi.
- De base, je n'aime pas les femmes. Je voulais même gouverner tout seul le pays. Mais mon père me met trop la pression pour que je me mette en couple rapidement. Ensuite, ton oncle est arrivé et il m'a parlé de toi. Il m'a dit que tu recherchais un véritable amour et c'est comme ça que je me suis proposé.
Non mais qu'est-ce que c'est que cette putain de blague. Mon oncle ne me connaît que depuis la mort de mes parents. Donc, depuis ce matin, me dis-je dans ma tête.
- Mon oncle m'avait parlé de rien avant aujourd'hui. Il m'a même dit qu'il voulait me marier de force avec vous.
- Quoi, c'est une plaisanterie, me dit-il très surpris.
- Hélas non, dis-je en mangeant mon hamburger.
- Bon, dit-il avec confiance. Je ne voulais pas en arriver là, je vais devoir organiser un grand jeu dans le château pour choisir quelle femme je vais épouser. Tout ça à cause de ton oncle qui m'a menti.
- Vous avez déjà une idée de comment vous allez mettre en place ce grand jeu ?
- Bien sûr que oui, réplique-t-il à ma question. Tout d'abord, vous serez vingt filles à participer entre dix-huit et vingt ans. Vous devrez réussir à me convaincre que je peux vous faire confiance pour toute la vie. La compétition durera au maximum deux an et un mois ou alors jusqu'à ce que mon père ne puisse plus gouverner ce pays. Je dois tout de même faire attention à toute éventualité, on ne sait jamais. Bref, pour en revenir aux prétendantes, l'une d'entre vous partira tous les mois, ce qui fera bien le temps que j'ai évoqué juste avant. Tout ça se passera bien évidemment dans mon château.
- Oui, mais pour mon cas à moi où je suis obligé de rester avec mes frères et sœurs. Comment je ferai, demandai-je en me souvenant de tout ce beau monde.
- Pour toi, tu auras le droit de prendre tes frères et sœurs. Mais ils seront sous ta responsabilité. Ça veut dire que si par exemple, ils font trop de bêtises, tu seras directement éliminé.
- Très bien, je comprends tout à fait votre crainte. Je serai très méfiante.
- Bon au moins on est d'accord sur ce point, dit-il très heureux de ma réponse. Maintenant, je voudrais que tu viennes dès que possible au château pour que je puisse voir quelle chambre je pourrais te donner et que tes frères et sœurs s'habituent à la vie au château.
- Je veux bien en effet, mais il faudra penser à la réaction des autres filles quand elles vont arriver, car elles pourraient considérer cela comme de la triche.
- Les autres filles ne serons pas au courant puisque j'ai tout prévu. Tes frères, tes sœurs et toi partirez du château quelques heures avant que je n'accueille les autres filles et vous reviendrai quand toutes les filles seront devant moi, ça te convient ?
- Cela me convient parfaitement, bon, je vais devoir vous laisser. J'espère juste que mon oncle ne va pas m'empêcher de partir avec ma petite famille.
- Je me charge de ton oncle, ne t'inquiètes pas là-dessus.
- Encore merci, à tout à l'heure au château.
Je quitte le restaurant et pars chercher mes frères et mes sœurs. En arrivant chez moi, je remarque qu'ils ne sont pas morts, je me doutais bien que mon oncle me fessait une blague. Il a accepté que je les prenne avec moi sans me dire un mot. Je suppose que le prince a dû lui mentir pour qu'il accepte aussi facilement. De ce fait, on part tous passer une semaine au château avant l'arrivée des autres prétendantes.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top