Chapitre 2

Mon anniversaire arriva. J'aurais préférer ne pas le fêter, mais il y avait tous un tas de traditions familiales et ne pas le célébrer revenait à toutes les renier. Je pris donc mon mal en patience et attendit que la journée passe, tout en restant souriante comme si c'était le meilleur jour de l'année. Plusieurs fois, j'ai cru que ma digue allait se briser, que j'éclaterais en sanglots au beau milieu du salon, mais mon corps réussi tant bien que mal à retenir mes larmes. Une fois couchée, alors que, ravagée par la tristesse,  je me répandait en pleurs roulée en boule sous ma couette, je ressentis une sensation différente sur mes joues, là où coulait mes larmes. Intriguée, j'allumais la lumière et récupérais le miroir de poche dans mon sac. Lorsque je découvrit mon reflet, je ne put retenir un hoquet de surprise. Quand on faisait fis de mon horrible tête, on pouvait remarquer que mes larmes, qui en temps normal, aurait du être translucides, étais d'un doré scintillant. Intriguée, je récupérai un flacon de parfum vide et en remplis le fond avec. Le lendemain, une légère trainée scintillante apparaissait sur mes joues. Je pris donc mon highlighter et me l'étalais partout sur le visage. Après quelques retouches, la fine ligne était presque devenue invisible.

A  la fin des cours, je filai dehors, direction la bijouterie la plus proche. Mon idée était un peu stupide: comment un corps humain pouvait pleurer des larmes d'or pur ? Lorsque j'entrai, un vieux monsieur me demanda si il pouvait m'aider. Je lui demanda si sa boutique faisait des expertises. Il acquiesça et je lui tendis le flacon. Un air de stupeur passa sur son visage et il me demanda:

-D'où tenez-vous ça Mademoiselle ?

Je lui mentis : C'était dans une des vieilles malles de mon grenier. L'homme me regarda et lâcha finalement :

-Et bien votre grenier recèle des milliards si il y a plusieurs flacons comme celui-ci. C'est de l'or, Mademoiselle, et liquide, ce qui a dû demander un traitement que je n'ai jamais vu malgré mes 75 ans de métier. Cela est très étrange.

Je le remerciais et sortit, alors que mon cœur battait la chamade dans ma poitrine. Je couru chez  moi et me vautrais dans mon canapé, encore abasourdie par les révélations du vieil homme. Hébétée, les mêmes pensées tournaient dans ma tête : je pleure de l'or, je pleure de l'or, je pleure... C'est le moment que choisit ma mère pour débarquer. Elle remarqua de suite ma tête. Voyant son regard inquiet, je la rassurais aussitôt en prétextant une grosse migraine. Elle me proposa un Doliprane, que j'acceptais.

Le jour suivant, une bonne nuit de sommeil m'avais permit de remettre mes idées au clair. Aussi, après les cours, je retournai à la bijouterie, dans le but d'avoir une examination approfondie qui démentirait les dires du vieil homme. Malheureusement, même avec des heures d'études et de tests, il n'arrivait qu'à une seule conclusion: "de l'or pur, mademoiselle, de l'or pur". En espérant que le vieil homme soit devenu un peu sénile, je me rendis dans l'autre bijoutier de notre ville. Mais la même réponse me fut donné: "de l'or, jeune fille, de l'or pur". Finalement, je dû bien me rendre à l'évidence: Mes larmes n'étaient plus composées d'eau salée.

 Ce soir, je regardai les infos quand j'aperçus le vieil homme de la bijouterie. J'écoutais tout son monologue et me décomposais à chaque information supplémentaire à mon sujet. A la fin, la présentatrice demanda à la fille de la description, c'est-à-dire moi, de se rendre à l'Élysée, pour parler de ces étranges flacons que j'aurais retrouvés dans mon grenier. Mon cerveau se mit aussitôt en alerte: le gouvernement savais mon étrange capacité et voulais l'exploiter. Là, à ce moment précis, il fallait que je me livre à quelqu'un. Je pensai aussitôt à Ethan, mon ami d'enfance, mon ami de toujours. J'attrapai mon téléphone et le texta lui demandant expressément de venir chez moi. Une minute après avoir envoyé le message, il sonna à ma porte. Je lui ouvris immédiatement

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