Épisode 17: Rendez-vous avec la mort
L'
INTERNAT
DE LA TERREUR
Saison 3
Épisode 17 :
Rendez-vous avec la mort
Après le départ de William et de son otage ; Fred, les 15 survivants restants restèrent muets. Il y eu un silence profond, aucun ne pouvaient parler, alors ils restèrent là, à attendre... à attendre que quelque chose se passe...
Thomas s'était agenouillé devant le corps de Nadia, les mains remplient de sang... Il n'était pas en état de combattre, il était dans un autre monde. Marc le savait et il se disait qu'il était préférable pour lui qu'ils le laissent tranquille, il avait besoin d'être seul.
Marc était encore sonné par ce qui était arrivé avec la mort de Nadia, Hugo et Juliette mais surtout par la découverte du meurtrier ; William. William, qui l'avait aidé dès le début à ne pas succomber et à ne pas craquer. Sans lui, Marc serait toujours le petit enfant peureux qu'il était...
Mais Marc ne devait pas une nouvelle fois craquer, et vu que Thomas ne pouvait pas le faire, il se dit qu'il devrait monter une expédition pour aller de l'autre côté du mur et aller libérer Fred, et peut-être, s'ils y arrivent, à tuer William.
« Vous êtes seul chez vous, chez un ami,
ou encore dans la rue ?
Mais méfiez-vous si vous êtes dans un internat,
car vous ne verrez plus vos amis, vos professeurs, ou même
les lieus de la même façon !
Alors installez-vous bien dans votre siège, et plongez dans
L'INTERNAT DE LA TERREUR ! »
« Tu crois vraiment qu'on va réussir à libérer Fred et, par dessus tout, à tuer William ? Demanda Arthur, un élève assez petit, brun au yeux bleus, et qui, apparemment, n'avait pas la moindre envie d'aller à l'expédition de Marc.
- Faudrait déjà qu'on se fasse pas tuer... Rajouta Max, un ado d'une quinzaine d'années qui était d'une taille correcte pour son âge, et qui avait des cheveux bruns avec des yeux marrons.
- Écoutez, leur répondit Marc, je ne vous oblige en aucun cas à y aller, mais si vous voulez que cet enfer finisse un jour, et que nous en échappions, il va bien falloir prendre des risques. Car ce jour est peut-être arriver.
- Il a raison,dit Karen, qui voulait venger la mort de sa sœur. On va peut-être pas tous en réchapper, on va peut-être pas tous rentrer vivant, mais si c'est le prix à payer pour que d'autres vivent, alors oui. Si une mort est le prix à payer pour une dizaine d'autre, alors oui.
- J'y vais aussi, dit Nico ; un autre survivant, j'aurais au moins contribuer à notre liberté ! »
Puis, discrètement, une autre personne vînt se joindre à l'expédition, puis une autre, puis deux autres... Jusqu'à ce que tout le monde voulurent venir. Tout le monde sauf Thomas, qui était toujours avec le corps inanimé de Nadia.
« Bien, conclut Marc, mais avant tout, il faut que quelqu'un reste au près de Thomas, pour le surveiller, au cas où il se passe quelque chose... Alexandre, tu veux bien ?
- Ouais, pourquoi pas, répondit l'Alexandre en question.
- À présent, dit Marc, on va tenter le tout pour le tout ! »
Et c'est ainsi que les 13 adolescents partirent, armés, dans le côté des filles, prêts à en découdre avec William...
Ils allèrent tout d'abord dans le hall du rez-de-chaussé, où ils virent des dizaines et des dizaines de corps avec du sang qui recouvraient les murs...
Ne voyant aucune trace de William et de Fred, ils montèrent à l'étage... rien. Pareil au suivant. C'est alors qu'ils s'aperçurent qu'ils avaient oublié d'aller à l'infirmerie...
Ils descendirent donc les étages, arrivèrent de nouveau au rez-de-chaussé, et se préparèrent mentalement à affronter William.
Avant d'entrer à l'infirmerie, il faut tout d'abord passer dans un sas, gardé par deux immenses portes blindées avec un hublot. Les portes ne s'ouvraient pas comme celles que nous avons l'habitude de connaître, non, elles, elles s'ouvraient de bas en haut. Une poignée était située tout en bas de la porte, et il fallait la pousser vers le haut, de sorte qu'on pouvait passer.
Ils poussèrent donc la poignée vers le haut, et arrivèrent dans le sas. C'est le moment que choisit Marc pour parler :
« Vous êtes prêts ? Quand l'un d'entre nous va ouvrir la porte, il faut que tout les autres soient prêts pour lui tirer dessus et ainsi permettre à Fred de nous rejoindre. Là, on pourra partir !
- C'est ça, ton plan ? Demanda Max, à qui l'idée de Marc était suicidaire.
- Ouais... répondit Marc, c'est ça ! Si vous avez d'autres idées, surtout, ne vous gênez pas ! Puis Marc reprit ; surtout, avant de tirer, visez, et ne tirez pas sur Fred ! Ce serait vraiment bête... Et si jamais William ai le temps de répliquer en nous tirant dessus, alors allez vous planquer dans les trous qu'il y a dans les mur de part et d'autres de la deuxième porte. Puis il regarda tour à tour les adolescents, qui étaient terrifiés à l'idée de participer à une fusillade. Vous êtes prêts ? Reprit Marc, alors c'est partit ! »
Et c'est sur ces derniers mots que Marc poussa la poignée et s'écarta le plus vite possible de la porte pendant que les autres mitraillèrent l'infirmerie.
Marc, qui était planqué dans les « trous » que formaient ces murs, remarquait que cela faisait au moins une bonne dizaine de secondes que son groupe tiraient à perte de vue sans que William ne fasse le moindre tir. Alors Marc leur cria d'arrêter, et pensant que William était mort, se leva, et regarda dans l'infirmerie pour vérifier. C'est alors qu'il entendit un cri ; « BAISSE-TOI !! » Marc, sans réfléchir, se baissa et roula jusqu'aux trous des murs pendant que William tirait sur les autres. Heureusement pour eux, ils avaient réussis à se cacher à temps.
C'est alors qu'une fusillade que tout le monde redoutait arriva ; William, comme un fou, tirait sur toute personne qui osait s'échapper de leur cachette, tandis que d'autres, n'en pouvaient plus et craquaient dans leur coin en ayant des tremblement brusques et incontrôlables. Arthur, le pire de tous, laissa tomber son arme et couru en hurlant dans l'infirmerie et en se jetant sur William. Fred profita de ce moment pour essayer de s'échapper mais arrivé à 2 mètres de la porte, il s'arrêta net car Arthur venait de s'écrouler, son ventre fumait et il était transpercé de plusieurs dizaines de balles qui avait tiré William, laissant échapper une dizaines de filets de sang.
Fred n'était pas le seul à profiter de ce moment, car Max essaya de tuer William, mais manque de pot, il le loupa et William lui tira dessus. Alors Max se retourna vers Marc, qui essayait de masquer sa trouille, et lui dit : « Je veux que ma mort serve à quelque chose, qu'elle ait un sens, et qu'elle vous permette d'en finir avec ce carnage. » C'est alors que Marc vit la blessure de Max, au niveau de son ventre, qui était transpercé d'une balle. Puis Max se retourna de nouveau, pour faire face à l'ennemi, sortit de sa cachette, et tira sur William. Ce dernier, submergé par les balles, se blottit contre une table. Fred, qui savait que cette occasion ne se reproduirait probablement plus jamais, parvînt à rejoindre le groupe de Marc et à fuir avec les autres.
Mais William, de rage, se redressa et réussit à tirer deux balles dans la tête de Max. Ensuite il fît deux pas et tira un levier situé sur un mur. Marc, se retournant, se rappela aussitôt... Il se rappela ce que signifiait ce mécanisme... Il y avait le même chez les garçons... En tirant sur le levier, les portes se fermaient aussitôt.
Alors Marc se retourna et courut comme il n'avait jamais courut. Il réussit à passer sans problème la première porte, qui commençait à se refermer sur le sol, et réussit, en se glissant, à passer de l'autre côté de la deuxième. Mais à peine une seconde qu'il était de l'autre côté que la porte se refermait déjà. Ils avaient tous réussit à passer de l'autre côté des deux portes... tous, sauf un : Nico. Marc réalisa avec horreur que Nico était condamné.
Déjà il entendit le bruit de la première porte qui se soulevait, que Nico apparut au hublot de la porte en regardant Marc effroi.
« Marc, il arrive !!! IL ARRIVE !!! IL VA ME TUER, IL VA ME TUER !!! AIDE-MOI, JE T'EN SUPPLIE, AIDE-MOI !!!! J'AI BIEN VOULU ALLER À TON EXPÉDITION, C'EST PAS POUR CREVER, TU M'ENTENDS ?!! C'EST PAS POUR CREV... » Un bruit strident se fît entendre, et à la seconde suivante, Nico cracha du sang sur le hublot, qui en fût bientôt recouvert, si bien qu'on ne pouvait plus le voir. Puis Marc entendit un bruit sourd, et devina que le corps de Nico était tombé à terre.
C'est alors qu'il entendit une voix, sans doute celle de Karen, qui lui dit : « Marc, tu viens ? Il va probablement pas ouvrir cette porte, il sait très bien qu'on va le tuer, mais on ne sait jamais de quoi il est capable, alors vaut mieux rentrer ! » Marc l'écouta et ils retournèrent du côté des garçons, mais le cri de Nico, son regard suppliant, puis hargneux jusqu'à la dernière seconde ne s'effacera jamais de sa mémoire. Mais le fait qu'ils aient échoué et que Marc les ait emmené à la mort, ça, aussi, il ne l'oubliera jamais...
FIN DE L'ÉPISODE 17 DE L'INTERNAT DE LA TERREUR...
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L'INTERNAT DE LA TERREUR est de retour à Noël pour une troisième et dernière saison !
Les histoires ne manquent pas car d'autres projets d'écriture sont en cour...
Et sinon, n'hésitez pas à lire mon histoire fantasy "OURAN Livre I [La quête]" pour ceux qui ne l'ont pas encore lus.
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