Rosie : Il faut que j'y aille. Je panse que vue que tu es notre invitée, tu vas avoir l'honneur de rencontrer le comte.

Puis elle s'éloigna et je fermai la porte. J'entendis des gens crier, mais je ne me posais pas plus de questions que ça, je m'étais faite à l'idée de mourir, tué par ces gens un peu, même, carrément étrange et flippant. Puis je m'assis sur le lit et je regardais les heures passer. Je commençais à avoir très peur de ce qu'il pourrait m'arriver ici dans cet endroit terrifiant. Quelques heures passèrent et l'homme de main revient dans ma chambre avec quelques jeunes filles qui avaient en main une robe magnifique, elles posèrent la robe sur mon lit puis elles se tournèrent vers moi et me saluèrent puis elles pivotèrent vers l'homme de main et elles sortirent de la chambre, puis l'homme de main prit la parole.

Marcel : Vous enfilerez cette robe et quand le gong de la cloche retentira de nouveau, vous descendrez manger avec le maître.

Je fis un salut de la tête puis il sortit de la chambre. Les jeunes filles rentrèrent dans la chambre et s'avancèrent vers moi.

Elena : Heu vous faites quoi ? surprise je fis un pas un arrière

Une des filles répondit : Nous avons reçu l'ordre de vous aider à vous habiller. Ces robes sont assez difficiles à mettre.

Elena : C'est gentil à vous, mais je suis assez grande pour la mettre seule et si j'ai besoin de votre aide, je vous ferai signe.

Les jeunes filles me firent toutes oui de la tête et firent trois pas en arrière. Je commençais à enfiler la robe et plus je l'enfilais plus je voyais leurs yeux s'éblouir comme si elles n'avaient pas vu de femme enfiler cette robe depuis longtemps. Quand j'eus fini de mettre la robe, je cherchai un miroir pour me voir. Une autre jeune fille me montra un miroir et je me dirigeai vers le miroir pour me voir et j'étais sublime dans cette robe.

Puis je me tournai vers les jeunes filles et je leur montrai que j'avais réussi sans leur aide à enfiler cette robe. Puis les jeunes filles sortirent de la chambre en me saluant et l'une d'elles ferma la porte de la chambre. Puis il n'y avait plus qu'à attendre le fameux rendez-vous avec mon étrange et mystérieux chancelier. Les heures passèrent et enfin retenti le gong de la cloche qui annonce l'heure du repas. Le majordome est venu me chercher et m'a amené jusqu'à la salle où se passe le repas. L'homme de main me demanda de m'asseoir et de ne plus me lever.

Puis j'entendis une autre voix, une voix que je n'avais encore pas entendue.

??? : Mangez, ne vous occupez pas de moi.

J'entendis l'étranger descendre les escaliers à ma gauche, je n'ose rien dire ni même bouger. Je l'entendais passer derrière moi, puis il alla vers la chaise de l'autre côté de l'endroit où je me trouvais. Je me demandais pourquoi il ne voulait pas que je voie son visage. Je le vis s'asseoir et il décida enfin de parler.

??? : Mangez et ne me regardez pas !

Il commença à monter la voix. Ce qui me fit sursauter et je commençais à manger. Je pris une première bouchée et je fus étonné, c'était super bon, même excellent. Je lui demandai ce que c'est comme plat et il me répondit que c'est une Tortilla un plat espagnol très réputé là-bas.

??? : Ça vous plaît ?

Je levai la tête vers lui ou plutôt vers l'ombre dans laquelle mon chancelier était caché.

Elena : Oui, c'est délicieux vraiment, c'est très bon.

Dis-je timidement. J'entendais l'inconnu se lever et se diriger vers moi. Il passa derrière moi.

??? : Quand tu auras repris des forces, tu pourras te promener où bon te semble sur mon domaine, mais quand la nuit sera tombée, je t'interdis de sortir de ta chambre.

J'eus tellement peur qu'une phrase m'échappât.

Moi : Si je dois mourir autant que ce soit maintenant.