Coucou !
À partir de ce chapitre , ce sera Iris qui vous conterai son histoire . Donc plus de narrateur qui vous sépare , juste elle et vous !
Bonne lecture !

Je descendis du métro à la station Louvre Rivoli . Nous devions nous rassemblé devant le musée du Louvre .
Je n'avais aucune envie d'y aller et mes pieds étaient tout à fait d'accord avec moi . Ils refusaient eux même de marcher .
Depuis "l'accident" de ce matin , je n'avais plus cœur à rien . J'ai dû même mettre mes vielles bottes qui pesaient lourd et d'allure très inconfortable par simple précaution afin d'éviter de refaire mon petit numéro de Peter Pan.
Ma montre m'indiquait que j'était en retard , très en retard .
Mais ce n'était pas mon problème , et je doute que Mme Puton croirait à mon histoire cette fois-ci , c'était un peu dépasser les bornes .
Lorsque j'arriva à l'entrée du musée , je vis une Mme Puton en furie qui marcha dans ma direction , si nous étions dans une bande dessiné , j'aurai très bien pu voir des flammes dans ses yeux .
- Mademoiselle Lowell ! Saviez vous quelle heure est-il? Vous êtes en retard d'une heure et demie ! Croyez vous que vous pouviez avoir ce genre de traitement de faveur parce que vous êtes ..........
Et bla-bla-bla , j'ai dû baisser la tête et ne pas broncher , je compta alors les grains de sables par terre , c'était bien plus fascinant .
Elle me gronda encore une bonne dizaine de minutes .
Lorsqu'elle eu enfin finie , j'était au huit cents quatre-vingt sixième grains .
Tiens , un record .
- Mademoiselle Lowell , vous suivrez le groupe , me dit-elle en s'éloignant pour rejoindre la classe.

Je rentra dans le Louvre derrière mes camarades de classes qui me jetaient des regards , comment dire ..........pleins d'amours ? Non bien plus que cela ....pleins de dégoût .
Je m'y suis déjà habitué dans tous les cas ,allez y , vous ne faites que perdre votre temps .

-   Alors le Monstre? On fait encore la star pour faire son entrée ? Tu veux qu'on te met un tapis rouge pour ne pas salir tes belles bottes pourries ? S'esclaffa un garçon qui se tenait devant moi.
Il me dépassait de quelque centimètre , mais pour un garçon de dix-huit ans , être à peu près à ma taille se révèle très petit .
Je fait mine de rien , j'avais oublié son prénom , il me semble qu'il s'appelle John ou Kohn Malbourg ?
Bon de toute façon , je crois que c'est le genre de garçon qui cherche à se faire intéressant , mais qui ne l'est pas , ce qui m'exaspère .
-    Non mais je trouve que mes bottes pourries sont vachement assortis à ton pull , tu me dira où tu l'as acheté , répondis-je d'un ton calme .
J'entendis la foule glousser , et avant que le garçon eu réagis , je m'étais déjà éloigné .

Qui voudrait parler à une gamine qui vient d'avoir quatorze ans à peine aujourd'hui et devenir les meilleures amies du monde ?
Une petite fille qui saute cinq classe d'un coup mérite bien plus que le surnom le "Monstre" à mon avis ,mais je ne m'en plaint pas pour le moindre du monde .
Cela fait depuis longtemps que je savais ce que ces idiots pensaient et disent de moi , et c'est justement pour cette raison que je sèche les cours un peu tous les jours .
Non parce que ils ne m'aiment pas , alors là je n'en ai rien à faire ou encore pour me faire une réputation ,mais parce que je savais que trop bien ce qu'ils pensaient .
Et parfois cela peut m'agacer .
Oui , je peux les lire et les entendre .
Depuis mes six ans , j'ai commencé à lire les gens , c'est à dire que je pouvais voir à travers eux , leur potentiel , leur talent, leur pensées et en quelque sorte apercevoir leur avenir .
Au début lorsque ce pouvoir s'est manifesté, cela me plaisait beaucoup , je disais à voix haute ce que les gens pensait à voix basse .
Je prévoyais le futur .
Mais c'est bien à cause de ceci que je me suis rendu compte que les gens ne disent que de "beaux mensonges".
Ils ne font que les choses à leur propres profits . Ils ne pensent qu'à eux même, en portant des masques ,à mes yeux ils ne font que dévoiler leur hypocrisie.
J'arpentais le musée comme une âme perdue dans toutes ses œuvres historique , petit à petit je me rendais compte que je me suis éloignée au fur et à mesure de mon groupe .
Tant pis , je les retrouverai plus tard , de toute façon , cela me laisse la liberté de réfléchir .
La conférence était dans une demi-heure , je pouvais très bien y aller à la dernière minute.
Le musée était rempli de monde , la plupart était des touristes , on pouvait aussi voir des jeunes peintres venir s'exercer devant une peinture ou encore des groupe d'élève comme nous venant faire une de ses sortie scolaire .

Le domaine artistique n'a jamais été pour moi une source de passion, si on me demandait à quoi me fait penser une œuvre de Picasso, j'aurai répondu que pour moi , c'était totalement incompréhensible .
En quoi un carré plongé dans un triangle avec des couleurs rouge et noirs peuvent faire penser à un portrait d'une personne ?

Je sorti mon IPod et mis mes écouteurs , cela m'était indispensable lors d'une journée où je n'arrive pas à bloquer les pensées des personnes aux alentours .
Ma limites est de dix personnes.
Plus. C'est la migraine .
À cet instant quelqu'un se plaça à côté de moi . Celui-ci parla tout seul , enfin je crois . J'était tellement focaliser sur la musique que je ne me rendit pas compte que l'inconnu m'adressait la parole .
Je leva la tête et nos regard se croisa.
Je ne pus dire le choque que cela m'a provoqué , ses yeux marrons était séduisant et semblait comme deux pierres précieuse retrouvés au fond de la mer . L'inconnu avait les cheveux blond ébouriffés en désordre mais qui ne lui enlevait pas le moindre charme . Il devait avoir dans les quinze, seize ans , je ne saurais dire .
Il était très mignon .
Le garçon m'adressa un sourire et mon cœur se souleva. Je pouvais sentir mes joues s'empourprer , il aurait fallu sûrement pas que je me regarde dans la glace , j'aurai bien trop honte de ma tête .
Il dégageait un doux parfum d'iris mélangé à un petit ton de lilas .
Minutes , ne suis-je pas un peu trop perverse ?Heureusement que le garçon n'avais pas remarqué ma réaction .
- Tu t'intéresse à cette peinture ?me demande-t-il en désignant la Joconde devant moi .
Jouer franc jeux ou faire semblant ?
J'opte pour le franc jeux .
- Non , enfin , pas trop , je ne comprend pas beaucoup à cette peinture . Elle est pourtant très connu mais je ne vois absolument pas La raison .
- Tiens ? J'aurai parier le contraire , tu regardais cette œuvre avec tellement de sérieux .
- J'ai cette tête depuis toujours , lâchai-je
Le garçon s'esclaffa d'un rire franc , le son de sa voix était hypnotisant et attirant .
- Tu es toute seule ? Me demanda-t-il soudainement .
- Non , je suis venue avec ma classe .
- Pas à ce que je vois .
- Je les ai perdu.
L'inconnu semblait perplexe pour une raison qui m'échappa . Ses sourcils se fronça légèrement puis il regarda autours de lui avant de s'approcher pour me souffler à l'oreille :
- Je voudrais te parler dans un endroit plus calme , pourrais tu venir ce soir dans le coin de la rue Rivoli ?
À peine ses paroles furent prononcé que je sentit mon cœur prêt à exploser .

Attend, Iris Lowell, depuis quand te fie tu si naïvement à un inconnu?
Mignon et craquant soit-il mais quand même , il reste un inconnu.
Le garçon a du deviner mon hésitation , il s'empressa alors d'ajouter :
- Ne t'en fais pas , je voudrais juste que tu m'aides pour un .......truc.
Il semblait trouver cet excuse bidon ce que je dois affirmé .
Mais une autre question vient frapper mes pensées , était -il en train de ....draguer ?
Non impossible.
Impossible impossible impossible !
Il doit avoir d'autres idées en tête , comme:
- Est ce que tu veux me......kidnapper ? Parce que autant te dire que mes parents ne sont pas riche et je ne sais rien faire comme ménage et en plus je ne suis pas belle et.....
Je ne sais pas ce qu'il m'a pris sur le coup mais je n'arrivais plus à me contrôler , les mots sortaient de ma bouche tout seul et je les laissais défiler .
Devant ma mine effrayé , il s'esclaffa jusqu'à se plier en deux .
Mes joue s'enflamma ,je ne voyais pas ce qu'il y avait de si drôle que ça , n'était ce pas ce qu'il voulait sous entendre ? Le garçon se redressa après avoir fini de rigoler .
- Non , Non pas du tout , je voulais juste voir si tu était bien celle que je cherchais .
- Et qui cherches-tu ? Elle me ressemble ?Demandais-je
Je jouais avec le feu , je le savais , mais je ne voulais pas qu'il le prenne pour une débile .
L'inconnu resta muet et fixa le sol pendant un instant . Puis tout d'un coup il leva la tête pour plonger son regard dans le mien . Je ne retrouvait plus que sa détermination et son sérieux .
- Je cherche son Altesse..... , il s'interrompit avant de poursuivre en haussant la voix comme ce qu'il va dire allait boulversé une vie .
- Iris Lowell Chanster.
Et ce fut le cas .