le feu comme vivant.

Le feu était au centre de Carthage. Moloch adorait ça. Il adorait voir la fumée s'élever au dessus du tophet, il adorait sentir les chaires brûler et recevoir les prières zélées des carthaginois.
Perdu dans un monde à la frontière entre le matériel et l'immatériel, il recevait ces offrandes avec une émotion chaotique. À chaque sacrifice, à chaque bûcher, il sentait une puissance flamboyante grandir en son sein.
Il jubilait, il soufflait et riait dans le néant. Son avènement approchait.
Bientôt, il sera réincarné et le Grand Moloch foulera enfin le sable fin de la Numibie.

Oh, comme il attendait ce moment, avec une impatience si mal contenue que souvent des flammes jaillissaient de son cœur et se perdaient dans les ténèbres de la terre.

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